Ce mercredi, l'équipe de France féminine a vu son rêve de titre mondial s'envoler après une demi-finale de Coupe du monde compliquée face au Canada (16-18). Sur la pelouse d'un stade Jean-Bouin gonflé à bloc et presque entièrement acquis à sa cause, la France est tombée sur un adversaire coriace. Les Bleues connaissaient pourtant la rudesse et la vivacité des Canadiennes, et notamment de Magali Harvey, pour les avoir affrontées en novembre dernier, mais cela ne les a pas empêchées de subir. Surtout devant, où la mêlée rouge a fait la loi durant une majeure partie de la rencontre.
Bousculées sur l'un de leurs points forts dès l'entame, les Tricolores n'ont pas réussi à imposer leur rythme, contrairement à leurs adversaires qui ont longuement monopolisé le ballon et envoyé du jeu jusqu'à opter pour la touche à la 28e au lieu de prendre les trois points suite au carton jaune de Caroline Ladagnous. C'est d'ailleurs ce que l'on attendait des Canadiennes. Ce que l'on n'attendait pas en revanche c'est qu'elles jouent également très bien au pied, en mettant les Françaises sous pression. Lesquelles n'ont pas eu la même réussite en échouant par deux fois face aux perches en fin de partie après les essais de Safi N'Diaye (65e) et Laetitia Salles (77e) mais aussi en rendant de trop nombreux ballons au centre du terrain.
Le Canada n'en demandait pas tant. Exemplaires en conquête, les Nord-Américaines ont fait le match parfait en affichant une sérénité que même les ballons portés français n'ont pas su ébranler. Si la défense bleue a fait le boulot sous la houlette d'une Marjorie Mayans, plus affutée que jamais, et d'une Sandrine Agricole, prête à se sacrifier pour son équipe, elle a craqué au plus mauvais moment. Ayant déjà encaissé une pénalité qui avait ramené le Canada à égalité avant la pause (6-6), les Tricolores ont vu leur invincibilité s'envoler en l'espace de cinq minutes au début du second acte alors que l'arrière Elissa Alarie, replacée à la mêlée, a parfaitement exploité le replacement aléatoire du rideau défensif tricolore.
Puis c'est l'ailière à tout faire Magali Harvey qui a crucifié les Bleues, pourtant en position de marquer suite à un en-avant devant la ligne d'en-but de Maria Samson, sur un exploit personnel de 90 mètres. Joueuse de qualité en course pour le titre de meilleure joueuse IRB de l'année, elle a même eu la lucidité de transformer son essai en coin. Ainsi menées 18 à 6, les Tricolores ont peu à peu pris le contrôle de la rencontre grâce à leurs ballons portés et à leur agressivité retrouvée, mais le mal était déjà fait.
Crédit vidéo : FFR
Bousculées sur l'un de leurs points forts dès l'entame, les Tricolores n'ont pas réussi à imposer leur rythme, contrairement à leurs adversaires qui ont longuement monopolisé le ballon et envoyé du jeu jusqu'à opter pour la touche à la 28e au lieu de prendre les trois points suite au carton jaune de Caroline Ladagnous. C'est d'ailleurs ce que l'on attendait des Canadiennes. Ce que l'on n'attendait pas en revanche c'est qu'elles jouent également très bien au pied, en mettant les Françaises sous pression. Lesquelles n'ont pas eu la même réussite en échouant par deux fois face aux perches en fin de partie après les essais de Safi N'Diaye (65e) et Laetitia Salles (77e) mais aussi en rendant de trop nombreux ballons au centre du terrain.
Le Canada n'en demandait pas tant. Exemplaires en conquête, les Nord-Américaines ont fait le match parfait en affichant une sérénité que même les ballons portés français n'ont pas su ébranler. Si la défense bleue a fait le boulot sous la houlette d'une Marjorie Mayans, plus affutée que jamais, et d'une Sandrine Agricole, prête à se sacrifier pour son équipe, elle a craqué au plus mauvais moment. Ayant déjà encaissé une pénalité qui avait ramené le Canada à égalité avant la pause (6-6), les Tricolores ont vu leur invincibilité s'envoler en l'espace de cinq minutes au début du second acte alors que l'arrière Elissa Alarie, replacée à la mêlée, a parfaitement exploité le replacement aléatoire du rideau défensif tricolore.
Puis c'est l'ailière à tout faire Magali Harvey qui a crucifié les Bleues, pourtant en position de marquer suite à un en-avant devant la ligne d'en-but de Maria Samson, sur un exploit personnel de 90 mètres. Joueuse de qualité en course pour le titre de meilleure joueuse IRB de l'année, elle a même eu la lucidité de transformer son essai en coin. Ainsi menées 18 à 6, les Tricolores ont peu à peu pris le contrôle de la rencontre grâce à leurs ballons portés et à leur agressivité retrouvée, mais le mal était déjà fait.
Crédit vidéo : FFR
GollumXV
Les 2 pénalités qu'elles prennent en 1ere mi-temps font mal au final. La 1ere sur soit disant un placage dangeureux alirs que la canadienne saute avant le placage et la 2eme sur obstruction après jeu au pied de Harvey mais là il n'y a rien à dire
Kadova
Je ne pourrai voir que la fin du match dimanche, j'espere qu'elle gagneront, meme si la medaille n'est pas celle qu'elles auraient voulu.
Et j'espere que les Canadiennes gagneront contre l'Angleterre.
Allez les Bleues !!!
Djèdge Ovalie
MAGNIFIIIIIIIQUE PARCOURRRRRRRRS de nos Bleues !!! Quelle belle équipe, quel beau jeu... C'était brillant, c'était éclairé...c'est pas passé loin, mais bon sang que cette équipe fait plaisir à regarder et à supporter.
Allez les filles, faut aller chercher la troisième place maintenant !!!
I13
Surtout que Melle AGRICOLE ne se sente pas responsable de la défaite pour ses deux transformations manquées, tant elle a apporté à l'équipe .
Parmi les fondamentaux oubliés, la prise de volée des balles hautes, se souvenir de ce que disait il y a fort longtemps PAPAREMBORDE à propos du "😜aramètre rebondissant" . .
Il n'y avait pas lieu de parler de "😜laquage cathédrale" entrainant ce carton jaune : la joueuse plaquée a été accompagnée et retenue et sa chute s'est faite sur le postérieur puis le dos, mais ceci n'explique pas la défaite, ni même la pénalité faite à l'endroit du 3° rebond sur la faute sur HARVEY
le basque
Bavo les filles!!!! Agricole est en larmes et on la comprend, elle doit se sentir fautive de manquer les deux transformations, mais qui va la blamer apres les matchs realisés auparavant? Il leur reste une troisieme place dans ce mundial qu´il ne faudrat pas galvauder contre les irlandaise. ALLEZ, ENCORE UN MATCH DE REVE!!!!!!
RuckAndRoll
Victoire ou pas, ce que je retiens de tout ça, c'est :
1) La rage des avants sur les deux essais. Elles on rien lâché et ça a payé. Bravo.
2) La propreté dans les rucks (des deux côtés).
3) L'envie de ces bleues prêtes à tout donner pour faire connaître leur sport au grand public (cf les audiences depuis le début de la coupe) et porter fièrement les couleurs de leur pays. Merci les filles, et à dimanche contre l'Irlande!
Pierre-Jean Christian
Salut à tous,
je ne reviendrai pas sur l'arbitrage en mêlée, qui n'a pas été bon pour les deux équipes, et donc équilibré 🙂
Mais sur la charge a retardement sur Harvey en fin de première mi-temps, amenant la seconde pénalité des Canadiennes (2'36 sur la vidéo), n'y a-t-il pas un problème sur la localisation de la pénalité?
Le point de chute du ballon est au niveau de la ligne médiane, et la pénalité est tentée à 35m des poteaux. J'ai retrouvé la règle et il me semble que la décision est bizarre, non?
Charge à retardement sur le botteur. Un joueur ne doit pas charger délibérément un adversaire qui vient de botter le ballon ou lui faire obstruction.
SANCTION : l’équipe non fautive a le choix entre un coup de pied de pénalité à l’endroit de la faute et un coup de pied de pénalité au point de chute du ballon ou à l’endroit où le ballon a ensuite été joué.
John Rimbaud
Erreur de défense au raz, perte de balle en mêlée... Cher payé pour ces deux fautes mais il n'y a rien a dire, les canadiennes ont su exploiter ces deux brèches.
Joli parcours en tout cas et je salue les efforts du rugby féminin qui avec peu de moyen nous propose du beau jeu.
Bonne continuation à ce groupe!
berval
Il n'y a pas une faute des canadiennes sur la mêlée ?