Les règles du Rugby changent tout le temps et ne sont connues de personne.
Mais on respecte les décisions de l’arbitre (qui pourtant siffle toujours en faveur des adversaires).
Schématiquement, l’objectif est d’avancer en jetant la balle derrière soi, tout en essayant d’arrêter avec son corps des types beaucoup plus gros que nous.
Les joueurs sont divisés en catégories (avants et lignes arrières), elles-mêmes subdivisées en sous-catégories (première, deuxième et troisième ligne, demis et trois-quarts, arrière), elles-mêmes distinguées en sub-subdivisions (talonneur et piliers, demi de mêlée et demi d’ouverture, etc.).
Les postes sont attribués en fonction des aptitudes mentales, intellectuelles et physiques des joueurs.
Comme un enfant change, il peut être premier centre une année et devenir deuxième ligne l’année suivante.
En plus, chaque poste porte un nom qui n’est pas le nom officiel (le pilar, le talon, les deuxièmes lattes, les gazelles, les gros, etc.), manière de tromper les profanes.
De cet ensemble de postes, l’entraîneur définit une stratégie de jeu qui se traduit par des combinaisons de passes dont les noms de codes (très secrets) sont donnés par chaque club.
On assiste donc à des matches incompréhensibles où les gamins crient « Toulouse », « Kebab » ou « 653 » avant de louper tout ce qui était prévu et de s’engueuler entre eux.
Eux comprennent pourquoi, nous non.
Mais cela aussi fait partie de la tradition.
Si vous voulez un peu mieux approcher cet univers étrange et un peu complexe, il n’est pas superflu de lire les BD « les Rugbymen » du dessinateur Poupard.
Comme les gosses s’identifient totalement à ces joueurs du village de Paillar, il y a de toute façon de fortes chances que les copains de Léo lui en aient offert un tome à son anniversaire.
Le jeu ira en se structurant au fil des années mais deviendra aussi de plus en plus dur et complexe.
Les vieux qui regardent les matches savent que les moins de quatorze d’aujourd’hui (les minimes, ceux de moins de douze étant les benjamins, et les moins de dix les poussins) font des choses (passes vrillées, chisteras, etc.) que n’ont jamais fait les grandes équipes de Lourdes ou de Béziers.
Les équipes voient le nombre de joueurs, la taille du terrain et le temps de jeu augmenter au passage de chacune des catégories (à 8 sur un quart de terrain en mini-poussins, à 15 sur un terrain en minimes, le temps étant limité sur la journée).
En général, on retrouve les mêmes personnalités, qui tendent au fil des années à caricaturer les joueurs de Paillar précédemment cités : Abdu, le pilier taciturne, un peu nounours, qui écrabouille tout, Yann le talon méchant comme une teigne, Peyo le seconde pompe carnassier, Jules le 6 adroit, Fred le 9 coquinas, Guilhem qui cherche toujours des crosses, Kevin qui ne dit rien mais devient un ninja dès qu’il a la balle, et les beaux gosses de derrière qui « se la pètent grave », surtout l’arrière (au dire des gros).
Et tout ce joli monde se construit ensemble pour faire des ados imbéciles mais heureux.
Mais on respecte les décisions de l’arbitre (qui pourtant siffle toujours en faveur des adversaires).
Schématiquement, l’objectif est d’avancer en jetant la balle derrière soi, tout en essayant d’arrêter avec son corps des types beaucoup plus gros que nous.
Les joueurs sont divisés en catégories (avants et lignes arrières), elles-mêmes subdivisées en sous-catégories (première, deuxième et troisième ligne, demis et trois-quarts, arrière), elles-mêmes distinguées en sub-subdivisions (talonneur et piliers, demi de mêlée et demi d’ouverture, etc.).
Les postes sont attribués en fonction des aptitudes mentales, intellectuelles et physiques des joueurs.
Comme un enfant change, il peut être premier centre une année et devenir deuxième ligne l’année suivante.
En plus, chaque poste porte un nom qui n’est pas le nom officiel (le pilar, le talon, les deuxièmes lattes, les gazelles, les gros, etc.), manière de tromper les profanes.
De cet ensemble de postes, l’entraîneur définit une stratégie de jeu qui se traduit par des combinaisons de passes dont les noms de codes (très secrets) sont donnés par chaque club.
On assiste donc à des matches incompréhensibles où les gamins crient « Toulouse », « Kebab » ou « 653 » avant de louper tout ce qui était prévu et de s’engueuler entre eux.
Eux comprennent pourquoi, nous non.
Mais cela aussi fait partie de la tradition.
Si vous voulez un peu mieux approcher cet univers étrange et un peu complexe, il n’est pas superflu de lire les BD « les Rugbymen » du dessinateur Poupard.
Comme les gosses s’identifient totalement à ces joueurs du village de Paillar, il y a de toute façon de fortes chances que les copains de Léo lui en aient offert un tome à son anniversaire.
Le jeu ira en se structurant au fil des années mais deviendra aussi de plus en plus dur et complexe.
Les vieux qui regardent les matches savent que les moins de quatorze d’aujourd’hui (les minimes, ceux de moins de douze étant les benjamins, et les moins de dix les poussins) font des choses (passes vrillées, chisteras, etc.) que n’ont jamais fait les grandes équipes de Lourdes ou de Béziers.
Les équipes voient le nombre de joueurs, la taille du terrain et le temps de jeu augmenter au passage de chacune des catégories (à 8 sur un quart de terrain en mini-poussins, à 15 sur un terrain en minimes, le temps étant limité sur la journée).
En général, on retrouve les mêmes personnalités, qui tendent au fil des années à caricaturer les joueurs de Paillar précédemment cités : Abdu, le pilier taciturne, un peu nounours, qui écrabouille tout, Yann le talon méchant comme une teigne, Peyo le seconde pompe carnassier, Jules le 6 adroit, Fred le 9 coquinas, Guilhem qui cherche toujours des crosses, Kevin qui ne dit rien mais devient un ninja dès qu’il a la balle, et les beaux gosses de derrière qui « se la pètent grave », surtout l’arrière (au dire des gros).
Et tout ce joli monde se construit ensemble pour faire des ados imbéciles mais heureux.
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MARCFANXV
MERCI
mounjet
quel est le traître qui a espionné mes cadets dans mon dos?
Manque juste Lucas le pilier de 1.50 pour 85kg qui comprend pas pourquoi il est pas 9 et titi le talon de 35kg que sa jolie maman veut pas voir jouer devant parce qu'il est trop petit alors qu'il démonte comme des legos tous les gros d'en face.
Si si c'est des vrais
MARCFANXV
Et Binbin qu'à oublié ses chaussures ???