Après le match entre les Américains et les Russes à New Plymouth, nous prenons la route d'Hamilton. La 4ème ville de Nouvelle-Zélande, située à une centaine de kilomètres d'Auckland, accueillait ce dimanche 18 décembre le match entre le Pays de Galles et les Iles Samoa. Un choc entre deux équipes qui postulent pour une place en quart de finale. Faux pas interdit pour le XV du Poireau après la défaite d'un point face aux Boks. Côté Samoan, on sait pertinemment qu'il sera difficile d'aller chercher la qualification sur le dernier match face aux Sud-Africain. C'est donc un match au sommet qui attend les 44 acteurs et les 30 000 spectateurs d'un stade plein à craquer avec un fort accent gallois.
Le beau temps incite les deux équipes à envoyer la balle à l'aile. A ce jeu là, c'est indiscutablement les Samoans qui mènent la valse. Mais la défense galloise résiste malgré les charges ahurissantes des équipiers d'Alesana Tuilagi. La première ligne samoane, issue du Super 15, propose un jeu typique de l'hémisphère sud, touchant énormément de ballon dans le jeu courant mais elle se retrouve en souffrance en mêlée fermée. Les Gallois héritent ainsi de pénalités précieuses. Avec un peu plus de flair, l'entraîneur samoan aurait fait entrer un certain Census Johnstone, un des meilleurs spécialistes du Top 14, qui n'avait joué que 15 minutes face à la Namibie. Les Bleus parviennent tout de même à marquer un essai des plus mérités avant la pause (10-6).
La deuxième mi-temps ressemble à la première avec une équipe samoane toujours aussi entreprenante. Mais les efforts fournis ne sont pas récompensés par des points à cause d'une très mauvaise gestion des temps forts. Les joueurs du Pacifique auraient dû tenter quelques drops pour scorer et tuer un match qui leur tendait les bras. Alors qu'on sent les mâchoires des supporters gallois se crisper, le petit Leigh Halfpenny met le feu dans la défense samoane avant de servir Davies. Ce dernier négocie très mal la situation mais Shane Williams peut inscrire l'essai libérateur.
Les Gallois peuvent exulter dans les tribunes et remercier l'entraîneur des Samoans. Son coaching catastrophique a fait sombrer son équipe pourtant très ambitieuse. Comment ne pas faire rentrer Johnstone et Tekori plus tôt qu'à la 68e minute ? Comment ne pas sortir Stowers (n°8), victime de crampes à la 45e minute qui s'est traîné tout le reste de la 2ème mi-temps ? Malgré une dernière relance de l'excellent Paul Williams, les joueurs du Pacifique s'inclinent avec le bonus défensif. Un moindre mal pour cette équipe qui a charmé le stade entier au rythme de ces multiples tampons. Les supporters Samoans sont déçus bien évidemment... et nous aussi. Le panache n'a pas été récompensé ce dimanche mais pourquoi ne pas rêver d'une victoire samoane sur les Boks ?
Le beau temps incite les deux équipes à envoyer la balle à l'aile. A ce jeu là, c'est indiscutablement les Samoans qui mènent la valse. Mais la défense galloise résiste malgré les charges ahurissantes des équipiers d'Alesana Tuilagi. La première ligne samoane, issue du Super 15, propose un jeu typique de l'hémisphère sud, touchant énormément de ballon dans le jeu courant mais elle se retrouve en souffrance en mêlée fermée. Les Gallois héritent ainsi de pénalités précieuses. Avec un peu plus de flair, l'entraîneur samoan aurait fait entrer un certain Census Johnstone, un des meilleurs spécialistes du Top 14, qui n'avait joué que 15 minutes face à la Namibie. Les Bleus parviennent tout de même à marquer un essai des plus mérités avant la pause (10-6).
La deuxième mi-temps ressemble à la première avec une équipe samoane toujours aussi entreprenante. Mais les efforts fournis ne sont pas récompensés par des points à cause d'une très mauvaise gestion des temps forts. Les joueurs du Pacifique auraient dû tenter quelques drops pour scorer et tuer un match qui leur tendait les bras. Alors qu'on sent les mâchoires des supporters gallois se crisper, le petit Leigh Halfpenny met le feu dans la défense samoane avant de servir Davies. Ce dernier négocie très mal la situation mais Shane Williams peut inscrire l'essai libérateur.
Les Gallois peuvent exulter dans les tribunes et remercier l'entraîneur des Samoans. Son coaching catastrophique a fait sombrer son équipe pourtant très ambitieuse. Comment ne pas faire rentrer Johnstone et Tekori plus tôt qu'à la 68e minute ? Comment ne pas sortir Stowers (n°8), victime de crampes à la 45e minute qui s'est traîné tout le reste de la 2ème mi-temps ? Malgré une dernière relance de l'excellent Paul Williams, les joueurs du Pacifique s'inclinent avec le bonus défensif. Un moindre mal pour cette équipe qui a charmé le stade entier au rythme de ces multiples tampons. Les supporters Samoans sont déçus bien évidemment... et nous aussi. Le panache n'a pas été récompensé ce dimanche mais pourquoi ne pas rêver d'une victoire samoane sur les Boks ?