Delphine Rigaud vit au Mexique depuis plus de trois ans. Cette journaliste, originaire de Bayonne et supportrice de l'Aviron, a « le rugby dans les veines. » Joueuse chez les Pumas de l'UNAM, elle est à l'origine d'un tournoi mêlant rugby et lutte contre le cancer. Elle fait un point sur la situation du rugby au Mexique, où le ballon ovale sert de vecteur d'émancipation des femmes.
Comment t'es-tu retrouvée au Mexique ?
J'ai découvert le Mexique fin 2010 lorsque le site Internet pour lequel je travaillais m'a envoyée couvrir la conférence sur le climat à Cancún. J'ai passé presque un mois à Mexico pour des reportages sur la thématique "le développement durable et les femmes" et puis 15 jours à Cancún. Je suis complètement tombée amoureuse de Mexico, de sa culture, ses petits quartiers, sa gastronomie, ses habitants et surtout son énergie. Quand je suis rentrée à Paris, au mois de janvier, en plein hiver... Ça a été un peu difficile. Cela faisait quelques années que j'habitais à Paris et j'avais envie de changement. À cette époque, on était encore en pleine affaire Florence Cassez et je savais que plusieurs correspondants francophones allaient quitter le Mexique. Je savais que j'aurais un peu de boulot comme journaliste indépendante. Je me suis donc dit pourquoi ne pas tenter ? J'ai débarqué à Mexico fin avril 2011 pour 3 mois avec 2 valises. Et j'y suis toujours.
Ton arrivée s'est-elle bien passée ?
Mon arrivée s'est très bien passée. Avec mon métier, j'ai rapidement rencontré beaucoup de monde et puis j'avais quelques amis qui vivaient à Mexico. Ça a donc été assez facile de m'installer. Aussi, la situation de violence générale du pays fait que les correspondants étrangers se soutiennent énormément. On n'est pas du tout dans une ambiance de concurrence ou de recherche du scoop. Quand on vit à Mexico, on est plutôt préservé par rapport à d'autres régions, comme dans le Nord du pays. Mais dès qu'on s'intéresse à des sujets qui touchent les droits de l'homme ou la violence, ça devient compliqué. Heureusement, le pays est suffisamment riche culturellement et surprenant pour travailler sur d'autres sujets que le narcotrafic. J'ai notamment publié en juin 2012 un long reportage sur le rugby mexicain pour le magazine de Midi Olympique.
Justement, quelle est la situation du rugby au Mexique, au niveau des résultats comme des infrastructures ?
Il y a un dicton au Mexique qui dit "soy ese 1% que juega rugby en México". Cela veut dire "je suis ce 1% qui joue au rugby au Mexique". Mais ce 1% commence à avoir des résultats assez prometteurs au niveau international. Après les Etats-Unis et le Canada, le Mexique est le 3e pays de la zone nord-américaine. En fait, depuis l'annonce du retour du rugby aux Jeux Olympiques le développement est assez exponentiel grâce au travail incroyable de la Fédération mexicaine. Le Mexique est l'un des 5 pays pilotes de l'IRB parmi les pays non-traditionnellement rugbystiques. Au-delà d'un soutien financier, ce statut permet par exemple la diffusion des matchs du Top 14 ou internationaux à la télévision pour populariser ce sport. Il y a 3 ou 4 ans, il n'y avait que 5,000 licenciés. Aujourd'hui, on est plus de 22,000.
Au niveau des sélections nationales, le 7 masculin participait depuis 3 ans au tournoi de Hong Kong. Les filles du 7 (il n'y a pas de XV féminin) ont de grandes chances de pouvoir se qualifier pour les JO de Rio. Pour cela, elles doivent maintenir leur 3e place régionale en s'imposant lors du NACRA de novembre (l'équivalent des 6 Nations de la zone) et en terminant sur le podium des Jeux Centre-Américains.
Par contre, la difficulté, ce sont les infrastructures. Il n'y a qu'un seul vrai stade de rugby au Mexique, construit pour les Jeux Panaméricains en 2011. Il est à Guadalajara, à 8h de Mexico. Beaucoup de clubs s'entraînent sur des terrains vagues au milieu des trous et des cailloux. C'est très compliqué aussi de trouver du matériel, ne serait-ce que des ballons. Et puis, même s'il y a eu beaucoup d'efforts depuis une année, le problème est aussi l'arbitrage. Il n'y a qu'une dizaine d'arbitres (hommes et femmes confondus) capables d'arbitrer à bon niveau. Ça provoque souvent de grosses frustrations sur les pelouses le week-end...
La suite page 2
Parle-nous du Torneo Rosa, Rugby vs Cancer, tournoi dont tu es à l'origine ?
Ce tournoi est né d'une réflexion sur les valeurs du rugby et la situation des femmes au Mexique. Il y a 2 ans, quand j'ai commencé à jouer avec les Pumas de l'Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM), beaucoup de mes coéquipières m'ont raconté combien le rugby avait changé leurs vies : elles se sentaient plus fortes, plus indépendantes, plus sûres d'elles. Grâce au rugby, elles pouvaient enfin dire "non" aux figures masculines dans leur entourage et se positionner dans une relation d'égal à égal. Aussi, elles sentaient vraiment que la lutte sur le terrain leur permettait de défier les complications de leur vie avec plus de sérénité et de responsabilité. Cela m'a beaucoup rappelé une interview que j'avais faite avec le capitaine du XV mexicain dans les premiers mois de mon arrivée ici. Il m'avait déclaré que les valeurs de ce sport pouvaient sauver son pays de la violence et de la corruption.
Je suis donc allée discuter avec l'Institut des femmes de Mexico pour leur proposer de réfléchir sur des projets communs. L'idée était de faire du rugby un vecteur d'émancipation des femmes. Le premier projet est ce tournoi en soutien à la lutte contre le cancer du sein. Les statistiques sont terribles au Mexique. 10 % des Mexicaines sont ou seront atteintes de ce cancer au cours de leur vie. Et c'est le deuxième cancer le plus mortel. Une Mexicaine meurt toutes les deux heures d'un cancer du sein. Dans un climat très machiste et tabou sur ces questions, les Mexicaines n'osent pas aller chez le médecin alors que s'il est détecté à temps le cancer du sein est guérissable. Nous avons donc axé notre campagne de communication sur l'auto-examen et sur la mammographie.
Delphine Rigaud, à droite, pose à côté d'Aurelia Juarez, responsable du programme "Cancer du sein" de l'Institut des Femmes de Mexico.
Notre slogan était "sigue luchando, sigue en el juego", ("Continue de lutter et reste dans le jeu"). L'une des valeurs du rugby est de ne jamais abandonner ni pour soi, ni pour son équipe. Et comme dans le rugby, la lutte contre le cancer du sein n'est pas une lutte individuelle, mais en famille, en équipe.
Le tournoi n'a pas pour but de lever des fonds, mais d'encourager les Mexicaines à prendre conscience de leur corps et prendre soin d'elles, pour rester en jeu, sur le terrain comme dans la vie.
La suite page 3
Finalement, avec le recul, comment s'est passé le tournoi ?
Le résultat du tournoi est extrêmement positif. Nous avons eu beaucoup de retombée presse et notre message sur le parallèle entre le rugby et la lutte contre le cancer du sein a été compris. À côté de la compétition, nous avons proposé des examens gratuits de détection du cancer du sein, mais aussi de la prostate, etc. Nous avons aussi organisé des dons de cheveux pour des perruques en cheveux naturels. Beaucoup de joueuses se sont fait couper les cheveux, une équipe tout entière, les Rhinos de Guadalajara, et même le sélectionneur de l'équipe nationale féminine, Nicolas Utrilla. D'un point de vue rugbystique, nous avons droit à un super niveau entre des équipes qui sont venues de tout le pays. Notre plus grande fierté est d'avoir réussi à motiver les femmes qui travaillent pour les institutions de la ville partenaires du tournoi de former leurs propres équipes. Elles ont découvert le rugby grâce au programme "Get into Rugby" de l'IRB. L'institut des Femmes de Mexico et le Ministère de la santé se sont affrontés dans des matchs de rugby sans contact. Grâce au tournoi, la famille du rugby s'est agrandi. Nous avons reçu deux grands soutiens internationaux : Henry Chavancy du Racing Metro et Patricia García, la capitaine du 7 espagnol. Grâce à eux, notre défi selfie "sigue luchando, sigue en el juego" a bien fonctionné. J'invite d'ailleurs les internautes fans du Rugbynistère à y participer pour continuer de soutenir les Mexicaines face au cancer du sein.
Quels sont vos objectifs maintenant à court et moyen terme ?
Notre objectif est de faire de ce tournoi un rendez-vous régulier et d'inviter de plus en plus d'équipes à y participer. Nous souhaitons aussi poursuivre notre partenariat avec l'Institut des femmes de Mexico pour continuer le développement du rugby féminin et favoriser l'émancipation des femmes, que ce soit via l'équipe des Pumas ou bien la Fédération mexicaine. Nous aimerions par exemple que le rugby soit un sport enseigné à l'école. Nous espérons aussi que les deux équipes féminines des institutions de la ville de Mexico continueront d'exister pour pouvoir développer une ligue entre tous les ministères de la ville. Plusieurs de ces joueuses ont annoncé qu'elles voulaient passer au rugby de contact et intégrer les clubs de Mexico. Il y a deux ans, quand je leur avais présenté le rugby, jamais elles ne se seraient imaginées jouer un jour. Aujourd'hui, elles sont complètement accrocs et elles motivent même leurs copines à rejoindre leurs équipes.
Crédit photos : Facebook Roberto Garcia, Facebook Torneo Rosa
Comment t'es-tu retrouvée au Mexique ?
J'ai découvert le Mexique fin 2010 lorsque le site Internet pour lequel je travaillais m'a envoyée couvrir la conférence sur le climat à Cancún. J'ai passé presque un mois à Mexico pour des reportages sur la thématique "le développement durable et les femmes" et puis 15 jours à Cancún. Je suis complètement tombée amoureuse de Mexico, de sa culture, ses petits quartiers, sa gastronomie, ses habitants et surtout son énergie. Quand je suis rentrée à Paris, au mois de janvier, en plein hiver... Ça a été un peu difficile. Cela faisait quelques années que j'habitais à Paris et j'avais envie de changement. À cette époque, on était encore en pleine affaire Florence Cassez et je savais que plusieurs correspondants francophones allaient quitter le Mexique. Je savais que j'aurais un peu de boulot comme journaliste indépendante. Je me suis donc dit pourquoi ne pas tenter ? J'ai débarqué à Mexico fin avril 2011 pour 3 mois avec 2 valises. Et j'y suis toujours.
Ton arrivée s'est-elle bien passée ?
Mon arrivée s'est très bien passée. Avec mon métier, j'ai rapidement rencontré beaucoup de monde et puis j'avais quelques amis qui vivaient à Mexico. Ça a donc été assez facile de m'installer. Aussi, la situation de violence générale du pays fait que les correspondants étrangers se soutiennent énormément. On n'est pas du tout dans une ambiance de concurrence ou de recherche du scoop. Quand on vit à Mexico, on est plutôt préservé par rapport à d'autres régions, comme dans le Nord du pays. Mais dès qu'on s'intéresse à des sujets qui touchent les droits de l'homme ou la violence, ça devient compliqué. Heureusement, le pays est suffisamment riche culturellement et surprenant pour travailler sur d'autres sujets que le narcotrafic. J'ai notamment publié en juin 2012 un long reportage sur le rugby mexicain pour le magazine de Midi Olympique.
Justement, quelle est la situation du rugby au Mexique, au niveau des résultats comme des infrastructures ?
Il y a un dicton au Mexique qui dit "soy ese 1% que juega rugby en México". Cela veut dire "je suis ce 1% qui joue au rugby au Mexique". Mais ce 1% commence à avoir des résultats assez prometteurs au niveau international. Après les Etats-Unis et le Canada, le Mexique est le 3e pays de la zone nord-américaine. En fait, depuis l'annonce du retour du rugby aux Jeux Olympiques le développement est assez exponentiel grâce au travail incroyable de la Fédération mexicaine. Le Mexique est l'un des 5 pays pilotes de l'IRB parmi les pays non-traditionnellement rugbystiques. Au-delà d'un soutien financier, ce statut permet par exemple la diffusion des matchs du Top 14 ou internationaux à la télévision pour populariser ce sport. Il y a 3 ou 4 ans, il n'y avait que 5,000 licenciés. Aujourd'hui, on est plus de 22,000.
Au niveau des sélections nationales, le 7 masculin participait depuis 3 ans au tournoi de Hong Kong. Les filles du 7 (il n'y a pas de XV féminin) ont de grandes chances de pouvoir se qualifier pour les JO de Rio. Pour cela, elles doivent maintenir leur 3e place régionale en s'imposant lors du NACRA de novembre (l'équivalent des 6 Nations de la zone) et en terminant sur le podium des Jeux Centre-Américains.
Par contre, la difficulté, ce sont les infrastructures. Il n'y a qu'un seul vrai stade de rugby au Mexique, construit pour les Jeux Panaméricains en 2011. Il est à Guadalajara, à 8h de Mexico. Beaucoup de clubs s'entraînent sur des terrains vagues au milieu des trous et des cailloux. C'est très compliqué aussi de trouver du matériel, ne serait-ce que des ballons. Et puis, même s'il y a eu beaucoup d'efforts depuis une année, le problème est aussi l'arbitrage. Il n'y a qu'une dizaine d'arbitres (hommes et femmes confondus) capables d'arbitrer à bon niveau. Ça provoque souvent de grosses frustrations sur les pelouses le week-end...
La suite page 2
Parle-nous du Torneo Rosa, Rugby vs Cancer, tournoi dont tu es à l'origine ?
Ce tournoi est né d'une réflexion sur les valeurs du rugby et la situation des femmes au Mexique. Il y a 2 ans, quand j'ai commencé à jouer avec les Pumas de l'Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM), beaucoup de mes coéquipières m'ont raconté combien le rugby avait changé leurs vies : elles se sentaient plus fortes, plus indépendantes, plus sûres d'elles. Grâce au rugby, elles pouvaient enfin dire "non" aux figures masculines dans leur entourage et se positionner dans une relation d'égal à égal. Aussi, elles sentaient vraiment que la lutte sur le terrain leur permettait de défier les complications de leur vie avec plus de sérénité et de responsabilité. Cela m'a beaucoup rappelé une interview que j'avais faite avec le capitaine du XV mexicain dans les premiers mois de mon arrivée ici. Il m'avait déclaré que les valeurs de ce sport pouvaient sauver son pays de la violence et de la corruption.
Je suis donc allée discuter avec l'Institut des femmes de Mexico pour leur proposer de réfléchir sur des projets communs. L'idée était de faire du rugby un vecteur d'émancipation des femmes. Le premier projet est ce tournoi en soutien à la lutte contre le cancer du sein. Les statistiques sont terribles au Mexique. 10 % des Mexicaines sont ou seront atteintes de ce cancer au cours de leur vie. Et c'est le deuxième cancer le plus mortel. Une Mexicaine meurt toutes les deux heures d'un cancer du sein. Dans un climat très machiste et tabou sur ces questions, les Mexicaines n'osent pas aller chez le médecin alors que s'il est détecté à temps le cancer du sein est guérissable. Nous avons donc axé notre campagne de communication sur l'auto-examen et sur la mammographie.
Delphine Rigaud, à droite, pose à côté d'Aurelia Juarez, responsable du programme "Cancer du sein" de l'Institut des Femmes de Mexico.
Notre slogan était "sigue luchando, sigue en el juego", ("Continue de lutter et reste dans le jeu"). L'une des valeurs du rugby est de ne jamais abandonner ni pour soi, ni pour son équipe. Et comme dans le rugby, la lutte contre le cancer du sein n'est pas une lutte individuelle, mais en famille, en équipe.
Le tournoi n'a pas pour but de lever des fonds, mais d'encourager les Mexicaines à prendre conscience de leur corps et prendre soin d'elles, pour rester en jeu, sur le terrain comme dans la vie.
La suite page 3
Finalement, avec le recul, comment s'est passé le tournoi ?
Le résultat du tournoi est extrêmement positif. Nous avons eu beaucoup de retombée presse et notre message sur le parallèle entre le rugby et la lutte contre le cancer du sein a été compris. À côté de la compétition, nous avons proposé des examens gratuits de détection du cancer du sein, mais aussi de la prostate, etc. Nous avons aussi organisé des dons de cheveux pour des perruques en cheveux naturels. Beaucoup de joueuses se sont fait couper les cheveux, une équipe tout entière, les Rhinos de Guadalajara, et même le sélectionneur de l'équipe nationale féminine, Nicolas Utrilla. D'un point de vue rugbystique, nous avons droit à un super niveau entre des équipes qui sont venues de tout le pays. Notre plus grande fierté est d'avoir réussi à motiver les femmes qui travaillent pour les institutions de la ville partenaires du tournoi de former leurs propres équipes. Elles ont découvert le rugby grâce au programme "Get into Rugby" de l'IRB. L'institut des Femmes de Mexico et le Ministère de la santé se sont affrontés dans des matchs de rugby sans contact. Grâce au tournoi, la famille du rugby s'est agrandi. Nous avons reçu deux grands soutiens internationaux : Henry Chavancy du Racing Metro et Patricia García, la capitaine du 7 espagnol. Grâce à eux, notre défi selfie "sigue luchando, sigue en el juego" a bien fonctionné. J'invite d'ailleurs les internautes fans du Rugbynistère à y participer pour continuer de soutenir les Mexicaines face au cancer du sein.
Quels sont vos objectifs maintenant à court et moyen terme ?
Notre objectif est de faire de ce tournoi un rendez-vous régulier et d'inviter de plus en plus d'équipes à y participer. Nous souhaitons aussi poursuivre notre partenariat avec l'Institut des femmes de Mexico pour continuer le développement du rugby féminin et favoriser l'émancipation des femmes, que ce soit via l'équipe des Pumas ou bien la Fédération mexicaine. Nous aimerions par exemple que le rugby soit un sport enseigné à l'école. Nous espérons aussi que les deux équipes féminines des institutions de la ville de Mexico continueront d'exister pour pouvoir développer une ligue entre tous les ministères de la ville. Plusieurs de ces joueuses ont annoncé qu'elles voulaient passer au rugby de contact et intégrer les clubs de Mexico. Il y a deux ans, quand je leur avais présenté le rugby, jamais elles ne se seraient imaginées jouer un jour. Aujourd'hui, elles sont complètement accrocs et elles motivent même leurs copines à rejoindre leurs équipes.
Crédit photos : Facebook Roberto Garcia, Facebook Torneo Rosa
moman
Tres bel article!
HH
Après "we are Blanco" qui défendait les valeurs de l'argent, on découvre "sigue luchando, sigue en el juego" qui défend des valeurs humaines....ça met du baume au coeur.
Merci.
Kyb
Tana Plinlaevalis doit être jaloux de ne pas avoir pu se rendre à Mexico, tiens... Bonne idée, bonne patte, bon esprit. Bref, bon !
sha1966
Encore un super article !!! Merci!!
sylche
Bel exemple et beau collectif.
Une dynamique qui fédère, se développe, s'élargit... une vraie belle plante rugbystique !
cahues
Quel bel exemple!