Les grands débats qui animent les instances du rugby français quant à son organisation (doublons, formation des jeunes joueurs etc..) n’épargnent pas les autres nations européennes. Dans un article du journal irlandais Irish Independent, le journaliste Hugh Farrelly met en exergue plusieurs points qui minent selon lui le rendement de l’équipe nationale irlandaise et livre des pistes de réflexion pour repenser le rugby irlandais.
Et pour redorer le blason du XV du Trèfle, c’est sur la sélection en forme du moment que l’éditorialiste s’appuie. Il remarque que le Pays de Galles a réalisé trois fois le grand chelem depuis 2005, là où l’Irlande ne l’a remporté qu’une fois (2009). Trois facteurs expliquent selon lui ces performances.
Il souligne en premier lieu l’absence de relation entre les performances médiocres des clubs gallois en H-Cup (les Ospreys et Cardiff formant à eux deux une grande partie de l’effectif de la sélection) et les très bons résultats de la sélection galloise. L’Irlande quant à elle brille au contraire bien plus en Coupe d’Europe des clubs (4 titres en H-Cup depuis 2006) qu’en sélection. De ce double constat, il sous-entend que l’Irlande des clubs doit lever le pied en Coupe d’Europe pour favoriser l'équipe nationale. Une position qui est souvent défendue en France.
Il pointe ensuite du doigt le manque de volonté de Declan Kidney, le sélectionneur irlandais, de faire confiance aux jeunes, alors que c’est la marque de fabrique de Warren Gatland, son homologue gallois. Ce dernier n’a pas hésité à s’appuyer cette année sur une équipe dont la moyenne d'âge ne dépassait pas 25 ans ou à lancer de jeunes joueurs comme Brian O’Driscoll lorsqu’il était à la tête de l’Irlande. Un problème que connaissent également les français : dès qu’un jeune joueur crève l’écran en Top 14, il est d'emblée considéré comme « trop jeune » pour le niveau international. L’exemple aurait pu porter sur Jean-Marcellin Buttin, que le sélectionneur Philippe Saint-André ne voulait pas sélectionner malgré ses performances avec Clermont, et qui a finalement disputé le dernier match face au Pays de Galles. En quelques jours, le sélectionneur est donc passé d’un extrême à l’autre. A l’image de la France du rugby, qui offre à Jean-Marc Doussain sa première sélection en finale de Coupe du monde mais qui fait généralement de l’expérience l’argument essentiel pour s’ouvrir les portes de la sélection.
Enfin, il constate les problèmes que connaît le XV du trèfle en mêlée fermée. La large défaite concédée face aux anglais samedi dernier (30-9) a permis de mettre en évidence les faiblesses de l'Irlande, qui a été broyée dans ce secteur. Le huit de devant titulaire est certes au niveau de ses concurrents européens, mais c’est le manque de profondeur du banc de touche qui est mis en cause. Une faiblesse que l’embauche d’un spécialiste de la mêlée pourrait corriger.
Et pour redorer le blason du XV du Trèfle, c’est sur la sélection en forme du moment que l’éditorialiste s’appuie. Il remarque que le Pays de Galles a réalisé trois fois le grand chelem depuis 2005, là où l’Irlande ne l’a remporté qu’une fois (2009). Trois facteurs expliquent selon lui ces performances.
Il souligne en premier lieu l’absence de relation entre les performances médiocres des clubs gallois en H-Cup (les Ospreys et Cardiff formant à eux deux une grande partie de l’effectif de la sélection) et les très bons résultats de la sélection galloise. L’Irlande quant à elle brille au contraire bien plus en Coupe d’Europe des clubs (4 titres en H-Cup depuis 2006) qu’en sélection. De ce double constat, il sous-entend que l’Irlande des clubs doit lever le pied en Coupe d’Europe pour favoriser l'équipe nationale. Une position qui est souvent défendue en France.
Il pointe ensuite du doigt le manque de volonté de Declan Kidney, le sélectionneur irlandais, de faire confiance aux jeunes, alors que c’est la marque de fabrique de Warren Gatland, son homologue gallois. Ce dernier n’a pas hésité à s’appuyer cette année sur une équipe dont la moyenne d'âge ne dépassait pas 25 ans ou à lancer de jeunes joueurs comme Brian O’Driscoll lorsqu’il était à la tête de l’Irlande. Un problème que connaissent également les français : dès qu’un jeune joueur crève l’écran en Top 14, il est d'emblée considéré comme « trop jeune » pour le niveau international. L’exemple aurait pu porter sur Jean-Marcellin Buttin, que le sélectionneur Philippe Saint-André ne voulait pas sélectionner malgré ses performances avec Clermont, et qui a finalement disputé le dernier match face au Pays de Galles. En quelques jours, le sélectionneur est donc passé d’un extrême à l’autre. A l’image de la France du rugby, qui offre à Jean-Marc Doussain sa première sélection en finale de Coupe du monde mais qui fait généralement de l’expérience l’argument essentiel pour s’ouvrir les portes de la sélection.
Enfin, il constate les problèmes que connaît le XV du trèfle en mêlée fermée. La large défaite concédée face aux anglais samedi dernier (30-9) a permis de mettre en évidence les faiblesses de l'Irlande, qui a été broyée dans ce secteur. Le huit de devant titulaire est certes au niveau de ses concurrents européens, mais c’est le manque de profondeur du banc de touche qui est mis en cause. Une faiblesse que l’embauche d’un spécialiste de la mêlée pourrait corriger.
batost-
Dejà je prendrais pas la France comme exemple ... ça fait des années que 14 équipes jouent à un jeu incroyable et pourtant c'est souvent les mêmes joueurs et mêmes équipes qui se retrouvent dans l' équipe de France. Ensuite, je pense que l' Irlande a le syndrôme écossais pendant le tournoi. Être totalement en domination, obligez un jeux, proposer un jeu péchu et plein de vie mais n' avoir pas les épaules pour concrétiser. L' Irlande moi je l' adore parce qu' au delà des petites tricheries y a un fair-play qu' on retrouve dans l' équipe de France 😉 Allez FRANCE et Go IRELAND ! Et espérons que le Tournoi des VI nations prochains sera meilleurs !
Bonne soirée à tous !!!!!!
Bas
-Le nombre de match joués par un international irlandais est incomparable (environ 20) au nombre de match joué par un international français (40) et ce dans une ligue celtique qui n'est pas prioritaire pour les clubs et je ne parle même pas de leur disponibilité pour l'équipe nationale.
Selon moi la raison principale est le manque de réservoir de leur fédération (60000 joueurs licenciés) alors que la France compte (300000 joueurs).
Avec un si petit réservoir et peut être un sélectionneur qui fait de mauvais choix, il me parait évident que cette équipe ne peux fonctionner que par cycle de plusieurs années, comme les Gallois(bon cycle) ainsi que les écossais (très mauvais cycle).
La problématique est donc selon moi complétement différente qu'avec la France, et l'implication de leur province en hcup est une bonne chose: c'est le niveau le plus proche du niveau international en Europe (une réflexion pour les clubs français qui font l'impasse chaque année)
Rif
Au passage, c'est des Llanelli Scarlets que venait la majeure partie des joueurs du groupe gallois.
Il ne faut peut-être pas oublier non plus que si les Gallois ont remporté deux Grands Chelems avec Gatland, c'est... Grâce à Gatland!! Je trouve beaucoup de qualités à Kidney mais il n'est peut-être pas le meilleur choix pour être constamment au top européen.
batost-
Très bon article du Rugbynistère ! Moi qui suis fan de l' équipe d' Irlande, mon désarroi a été énorme en regardant le Match ENGLAND - IRELAND ... Alors qu' il me paraissait les meilleurs durant ce tournoi , une défaite comme celle là ! Fichu anglais !!! Jspr Que l' année prochaine les irlandais auront le grand chelem, au moins pour Paul O'Connell ! Bonne journée à tous 😉