En cette période de doublons, plusieurs clubs de français vont devoir montrer au Top 14 la profondeur de leur vivier et la qualité de leur formation. C’est évidemment le cas du Stade Toulousain, club le plus touché par l’absence d’internationaux, puisqu’ils étaient 12 à porter les couleurs de leur sélection nationale ces dernières semaines.
Dont 9 tricolores qui seront protégés ce week-end, parmi lesquels Antoine Dupont, Thomas Ramos, Alexandre Roumat et consorts. L’occasion pour la jeune garde rouge et noire de se montrer et de se rappeler au bon souvenir de sa victoire au Michelin l’an dernier, premier match d’une série durant laquelle les jeunes avaient brillamment assuré l’intérim.
TOP 14. Mathis Castro Ferreira, symbole d’une jeunesse toulousaine biberonnée à l’école des doublonsEt si, durant cette saison 2023/2024, le nombre de 59 joueurs utilisés au total par le Stade Toulousain avait marqué les esprits, le club rouge et noir, élu à nouveau meilleur CDF de France récemment, donne aujourd’hui des détails sur la qualité de sa formation.
53 joueurs passés par les catégories de jeunes de Toulouse
Il indique que 9 joueurs issus du centre de formation ont connu leurs premières minutes avec les professionnels la saison passée. Alors que celui qui a cumulé le plus de temps de jeu est d’ailleurs le 3ème ligne Mathis Castro-Ferreira, auteur de 9 essais en 15 matchs de Top 14 en 737 minutes passées sur le terrain.
Dans le même temps, 5 joueurs de la promotion 2023/2024 ont connu l’équipe de France U20, signe d’un rayonnement à l’échelle nationale. Alors que le Stade Toulousain indique que 9 garçons pensionnaires du centre de formation ont été diplômés en 2024.
TOP 14. Gers, Hautes-Pyrénées, Tarn… Quel département abonde le plus le Stade Toulousain ?
Plus largement, on apprend que 53 joueurs passés par le CDF ont évolué sur les pelouses du Top 14 et de ProD2 l’an passé. Eux qui représentaient d’ailleurs la saison dernière pas moins de 64 % de l’effectif professionnel du Stade Toulousain !
Pêle-mêle, citons aussi les Simon Renda, Martin Page-Relo, Edgar Retière, Arthur Vignolles, Théo Idjellidaine, Gaël Fickou, Selevasio Tolofua ou Florian Verhaeghe, qui se sont tous émancipés ailleurs en France, à différents moments de leur carrière. Aussi parce qu’il n’y a parfois pas de place pour tout le monde…
Bref, niveau formation, l’entité rouge et noire reste LA référence et de loin. Et ce pour de multiples raisons…
resp
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17844 pointsPuisqu'"ils étaient 12 à porter les couleurs de leur sélection nationale ces dernières semaines", soit nos meilleurs joueurs car internationaux, il me semble que la contribution de la fédération au Salary Cap est justifiée.
Pour ceux qui sont contre cette règle, limitons les sélections de nos joueurs toulousains ou supprimons les doublons mais il me semblerait illégitime de perdre nos meilleurs joueurs sans compensation supplémentaire. Tous les ans, l'histoire se répète, donc tous les ans le club s'organise et s'adapte en fonction.
Margoulette
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1137 pointsDe loin, c'est à dire ? Le racing 92 indique par exemple que 52 joueurs passés par son centre de formation sont aujourd'hui professionnels, il faut certes enlever tous ceux qui jouent en nationale, mais aussi ajouter tous ceux formés il y a plus de 10 ans (Ben Arous, Chavancy, Diaby, Javaux, Metz, Vartan, etc.).
L'ASM fait le même calcul avec tous les joueurs issus du centre de formation aujourd'hui professionnels (y compris en nationale) et arrive à 90.
Ces deux clubs sont-ils si loin du stade toulousain ?
Jak3192
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84368 pointsProbablement tu as raison.
Mais ce qui est surprenant c'est le nombre incroyable de jeunes qui sortent tous les ans depuis 4 ou 5 ans, et qui, quand ils jouent, ne font pas une faute de goût sur le terrain.
C'est ça qui est stupéfiant.
potemkine09
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34751 pointsExcellent commentaire, il faudrait mettre en perspective les nombres présentés dans l'article avec les autres formations.
stef7
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134257 pointsIl y a en effet en France des clubs très formateur, l'exposition du Stade Toulousain a tendance à éclipser un peu les autres...