Un brin machiste, voire sexiste pour certains(nes), le rugby tend pourtant à évoluer pour offrir aux femmes les mêmes opportunités qu'aux hommes. Malgré les récentes avancées en termes de médiatisation et de reconnaissance, le chemin est encore long. En effet, la grande majorité des joueuses ne sont pas professionnelles, et doivent donc travailler en parallèle. Il en va de même pour les internationales, bien que certaines aient récemment acquis un statut de semi-pro. Ainsi, des cadres comme Safi N'Diaye, Manon André ou encore Gaëlle Mignot doivent concilier leur travail avec leur vie de sportive de haut niveau. D'autres sont encore (ou de retour) à l'école. C'est le cas de la joueuse de l'USAP féminin Fanny Horta et de Marie Menanteau qui poursuivent des études d'infirmière.
Un quotidien pas facile à gérer comme en témoigne la mésaventure qu'a connue cette dernière. Convoquée avec France Féminines dans le cadre du Tournoi des 6 nations pour affronter l'Écosse puis l'Irlande, elle a dû quitter ses coéquipières à contre cœur avant même le deuxième match face au Pays de Galles. La faute à « des cours de transfusion sanguine [qu'elle] ne [peut] pas louper ». De manière générale, les joueuses s'entendent avec leur employeur pour être libérées lors des échéances internationales ou bien des stages. Le cas de la demi de mêlée formée à Sainte-Florine est particulier puisque l'Institut de formation en soins infirmiers ne peut la libérer seulement que quelques semaines par an. Comme avec la transfusion sanguine, certains cours sont obligatoires. L'hebdomadaire La Ruche indique ainsi que Marie « n'a pu négocier que deux ou trois semaines » après avoir fait des pieds et des mains avec la direction de l'établissement. L'IFSI dépend en effet du ministère de la Santé et ne peut donc pas offrir les mêmes facilités que d'autres écoles ou universités.
Une situation difficile à vivre pour l'internationale qui a donc quitté le groupe France « dans la précipitation. J'ai dû dire rapidement au revoir aux filles car je devais prendre mon avion pour Bayonne. Comme je suis plutôt très émotive et que je pleure très rapidement, c'est vrai que cela a été compliqué. D'autant plus que les nouvelles capées comme moi avons été très bien accueillies par les anciennes joueuses ». Difficile également de se préparer dans de bonnes conditions même si elle va continuer de s'entraîner de son côté afin d'être opérationnelle pour les prochains matchs. Il reste en effet deux rencontres aux Bleues, avec un notamment un alléchant Angleterre – France à Twickenham le 21 mars pour lequel elle pourra postuler.
Un quotidien pas facile à gérer comme en témoigne la mésaventure qu'a connue cette dernière. Convoquée avec France Féminines dans le cadre du Tournoi des 6 nations pour affronter l'Écosse puis l'Irlande, elle a dû quitter ses coéquipières à contre cœur avant même le deuxième match face au Pays de Galles. La faute à « des cours de transfusion sanguine [qu'elle] ne [peut] pas louper ». De manière générale, les joueuses s'entendent avec leur employeur pour être libérées lors des échéances internationales ou bien des stages. Le cas de la demi de mêlée formée à Sainte-Florine est particulier puisque l'Institut de formation en soins infirmiers ne peut la libérer seulement que quelques semaines par an. Comme avec la transfusion sanguine, certains cours sont obligatoires. L'hebdomadaire La Ruche indique ainsi que Marie « n'a pu négocier que deux ou trois semaines » après avoir fait des pieds et des mains avec la direction de l'établissement. L'IFSI dépend en effet du ministère de la Santé et ne peut donc pas offrir les mêmes facilités que d'autres écoles ou universités.
Une situation difficile à vivre pour l'internationale qui a donc quitté le groupe France « dans la précipitation. J'ai dû dire rapidement au revoir aux filles car je devais prendre mon avion pour Bayonne. Comme je suis plutôt très émotive et que je pleure très rapidement, c'est vrai que cela a été compliqué. D'autant plus que les nouvelles capées comme moi avons été très bien accueillies par les anciennes joueuses ». Difficile également de se préparer dans de bonnes conditions même si elle va continuer de s'entraîner de son côté afin d'être opérationnelle pour les prochains matchs. Il reste en effet deux rencontres aux Bleues, avec un notamment un alléchant Angleterre – France à Twickenham le 21 mars pour lequel elle pourra postuler.
chinois62
Quelle honte .
On a des filles au plus haut niveau en Europe et pas de structure pour les aider en scolarité .
Même pas une filière spéciale .
Courage les filles , en tout cas vous savez ce que le mot valeur veut dire , vous ....
aramis
c'est bien de cracher dans la soupe. Et vous dites n'importe quoi.
ced
"des cours de transfusion sanguine [qu'elle] ne [peut] pas louper"
haha, l'article juste avant parle de dopage, on a qu'à concilier les deux.
Baek
Les anglo-saxons ont beaucoup d'avance sur nous concernant la combinaison entre les études et le sport. C'est dommage.
Waltervincent
Encore heureux que les études soient prioritaires ! Vous êtes au courant du nombre de jeunes qui sont en galère parce qu'on leur a / qu'ils se sont monté le bourrichon sur leurs capacités, qu'ils n'y sont pas arrivés pour telle ou telle raison, blessure ou simplement pas le niveau, et qui n'ont rien mis en place à côté ? De plus, une université ou un organisme de formation n'a pas à chambouler le cursus de toute une promotion ni l'emploi du temps des formateurs qui sont très compliqués à établir en fonction de nombreuses contraintes pour privilégier un individu, soit-il international. Les choix appartiennent aux personnes, je ne pense pas que les diplômes galvaudés, notamment d'ingénieurs, que certaines écoles ont délivrés à des internationaux qui ne suivaient pas les cours, par souci d'image et de communication, soient vraiment à leur honneur.
Grand Sachem aux sages commentaires
Je ne vois pas où est l’inégalité homme/femme. Le rugby masculin est un sport pro, le rugby féminin non. Si un élève-infirmier avait été sélectionné en équipe de France fédérale, il aurait connu la même mésaventure.
Rappelons que dans les années 50, des Lourdais refusaient leur sélections pour les tournées car il ne pouvaient pas se permettre de fermer leur commerce pendant un mois.
kat_Mlslg
Ce qui montre encore une fois, la place du sport dans les parcours scolaires/universitaires/études...
ToToNe
ah oui elles sont pas sorties du sable surtout qu'il faut être réaliste si ça ce professionnalise les filles venant de l'étranger et qui joueront pendant 3 ans prendrons une place en bleue alors qu'elles ce seront battues pour rien... ah oui ça fait envie que le rugby féminin ce médiatise...
noComment
encore une inégalité homme femme
et dans le sport !!
qu'on est loin de l'encadrement des hommes à qui on fait tout pour qu'ils réussissent ...parfois sans réusltat !!!
courage aux filles qui doivent mener tant de combats de front!
Fachier
En tant qu'infirmier je compatis et suis vraiment déçu.
Déçu par ces instituts de formation psychorigides dans l'incapacité totale de s'adapter a un monde moderne. Reflet d'un monde de la santé figé de par sa structure.
Incohérence d"un endroit ou l'on apprend le savoir-être et où l'on nous donne des directions pour devenir des professionnels compétents, de ne pas avoir le droit seulement d'être malade. (Retards de 6mois à 1ans de diplôme pour certaines absences de 2h (justifiées ou pas) ).
C'est désolant que ces sportives ne puissent pas aménager leurs cours avec les supports dématérialisé fournis en permanence. Car non les cours obligatoires ne sont que des Travaux Dirigés, sans encadrement, avec des étudiants laissé pour seuls maitres de leur formation.
Bref, IFSIs de merde.
Mac Sou
Je trouve cela honteux. Elle arrive à mener de front une carrière de Rugby de haut vol et des études d'infirmière (Un grand bravo à elle) mais au lieu l'aider à cela on lui fait subir en lui mettant des bâtons dans les roues !
Comme si ce n'était pas possible d'avoir certaines facilités comme certains sports l'ont...
FDB
Le rugby féminin est pas sortie de la berge avec ce genre de contre-temps
lau1
Courage pour les études.
Dommage de devoir partir en effet.