XV de France. Record en vue : Dupont, Ramos, Flament… vers une ''toulousanisation'' jamais vue chez les Bleus ?Dimanche, l’Italie reçoit le XV de France à Rome dans le cadre de la 3e journée du Tournoi des 6 Nations 2025. Après la déconvenue à Twickenham, les Bleus sont déterminés à s'imposer pour rester en course pour le titre. En face, la Squadra entend bien vendre chèrement sa peau. Avec l'espoir de réaliser un nouvel exploit devant son public. Mais sur le papier, les Tricolores semblent au-dessus. Une impression que partage un certain Sergio Parisse, qui ne mâche pas ses mots via le Midi Olympique sur l’état des forces en présence.
La France, consciente de sa supériorité ?
Avec ses 142 sélections, Parisse connaît mieux que quiconque le rugby transalpin. Et à ses yeux, il n’y a pas de débat : « Le staff et les joueurs français savent très bien qu’ils sont bien plus forts que l’Italie. Or, ils ne vont pas le dire. Ils vont dire, évidemment, qu’ils nous respectent. Et c’est normal. Mais je suis convaincu que dans leur tête, ils savent très bien qu’ils sont beaucoup plus forts que nous. »
Si le respect est de mise dans les discours, la réalité du terrain s’annonce rude pour ses compatriotes. Lesquels restent néanmoins sur deux revers frustrants contre les Bleus de Galthié, 24-29 en 2023 et surtout 13 partout l'an passé. Côté Bleu, une réaction est attendue. Suite à ce que certaines estiment être un faux pas en Angleterre, ils veulent remettre les pendules à l’heure. Ce surplus d'envie, combiné à une composition très solide à fort accent toulousain, devrait faire la différence sur la pelouse romaine.
Le choix du 7-1 : une stratégie, pas un manque de respect
À ce titre, Parisse est également revenu sur le choix du staff français d’aligner un banc en 7-1, qui est à la fois risqué et stratégique. Un pari osé qui, selon lui, ne doit pas être interprété comme une provocation : « Je ne pense pas que la décision de 7-1 soit un manque de respect vis-à-vis de l’Italie, mais plutôt la volonté de vouloir faire un jeu différent et de prendre les Italiens sur d’autres secteurs. Avec un jeu plus direct et physique au début pour pouvoir ensuite écarter plus vite les ballons. »
Une approche qui pourrait faire mal à l’Italie, souvent en difficulté dans les duels d’avants : « Être plus dominateur sur les phases de conquête, que ce soit la mêlée, les touches, les ballons portés, où l’Italie a été assez en souffrance quand même sur ses deux premiers matchs. Je pense que c’est plutôt le côté stratégique. »
Un espoir pour l’Italie ?
Alors, l’Italie peut-elle créer l’exploit ? Parisse y croit encore, mais sous conditions : « On verra bien de quelle façon on va commencer ce match. » Si les Tricolores parviennent rapidement à prendre le score, la tâche pourrait être encore plus difficile qu'elle ne l'est déjà. Et ce, même si l'équipe de France a fait le choix de se priver d'une arme offensive telle que Damian Penaud. Avec la présence de Louis Bielle-Biarrey, et le retour d'un Flament qui fait le lien entre avant et 3/4, les Italiens savent que le moindre espace se paiera cash. Ce match sera autant une bataille physique que mentale.
La presse mondiale en ébullition : des choix discutables, un adversaire remonté, Italie-France, un match sous tensionIl identifie ainsi un levier psychologique important : « On sait très bien que les Français sont des Latins comme nous et les très peu de fois où on a réussi à mettre en difficulté cette équipe de France, c’est quand on a été collé au score et qu’on arrivait à garder une certaine pression psychologique sur eux et sur le score. » L’Italie devra donc s’accrocher pour espérer contrarier la machine bleue. Mais avec un banc taillé pour faire plier la mêlée adverse et un effectif qui semble monter en puissance, la tâche s’annonce immense pour les hommes de Gonzalo Quesada.
potemkine09
Parisse est un coquin, il sait très bien que la meilleure façon que la France déjoue est qu'elle vienne à Rome en pensant avoir déjà gagné d'avance.
J'espère que les joueurs ne tomberont pas dans ce piège.
Zizi Pompon
Il a cependant raison. On est plus fort que la Squadra, sur le papier. Mais le rugby tient en son âme une vérité qui fait déjouer ponctuellement les favoris : le terrain n'est pas fait de papiers.
Et si la France rate son entame, si elle échoue près des lignes et si le hasard s'en mêle, la confiance fuira par endroits et les italiens pourraient s'en sentir galvanisés.
Mais en respectant nos valeurs, compétences et en s'appliquant, le bonus offensif sera au rdv.
mimi12
C'est le jeu ; ce n'est pas le seul à utiliser cette stratégie...😉