6 NATIONS. Pourquoi Fabien Galthié ne doit rien changer malgré la défaite en Angleterre ?
Galthié doit continuer à faire confiance à ses hommes forts derrière. crédit photo : screenshot France 2
Si le XV de France est reparti bredouille de Twickenham, il ne faut pas pour autant remettre en question toute la stratégie, qui s'est avérée payante.

Il y a des matchs à part dans le monde du rugby. Ce Crunch 2025 en était certainement un. Au terme d’une rencontre animée, le XV de France est reparti la tête basse de Twickenham. Les Anglais s’en sortent sur le fil et ont su profiter de la maladresse des attaquants français.

Malgré cette contre-performance, Fabien Galthié doit conserver la même stratégie.

Le XV de France n’avait pas développé autant de jeu depuis bien longtemps. Les vagues bleues déferlaient sur la défense anglaise avec un grand volume. Souvent, la Rose pliait. C’est à ce moment que Dupont, Penaud, Bielle-Biarrey ou Ramos échappaient le ballon. Mais ce ne sont pas quelques fautes de main qui doivent chambouler tout un système.

Un air de déjà-vu

Si les Bleus avaient joué au niveau qui est le leur, ils auraient inscrit facilement deux ou trois essais de plus, et la lecture de ce match serait tout autre. « Cela me fait penser à notre match avec Toulouse récemment, contre les Sharks à Durban », soufflait Mauvaka à Rugbyrama.

Après ce match du Stade, pensez-vous qu’Ugo Mola ait revu ses ambitions de jeu à cause de quelques maladresses ? Absolument pas. Le manager sait pertinemment qu’il doit s’appuyer sur les qualités de son groupe pour gagner. La réflexion doit être similaire pour Fabien Galthié. Oui le XV de France s’est incliné en jouant au rugby. Ce n’est pas une raison pour revenir à l’éternelle dépossession.

La recette du succès

Si le rugby français est au sommet de la Champions Cup, il le doit avant tout à ses locomotives, l’UBB et le Stade Toulousain. Deux équipes joueuses qui se nourrissent des ballons dans le désordre. Samedi, la ligne de trois-quarts était 100% bordelo-toulousaine. Ces joueurs savent comment marquer des essais, ils ne l’ont pas oublié en un week-end.

Malgré cette déconvenue, le Tournoi n’est pas terminé, les Bleus peuvent encore l’emporter. Pour cela, il faudra ramener un succès de Dublin face à l’Irlande. Ramener une victoire de l’Aviva Stadium passera obligatoirement par le fait d’accepter de jouer et se découvrir un peu. Rappelez-vous la déconvenue à Marseille l’an dernier (17-38). Les Verts étaient venus pour nous corriger, à nous de réagir.

Fabien Galthié a la chance d’avoir des armes létales sur toute sa ligne arrière. Avec le meilleur joueur du monde à la baguette et quelques ajustements bien sentis, le XV de France pourra effacer cette déconvenue en Angleterre. Mais pitié, ne nous servons pas de ce match pour rétropédaler vers la "dépossession-repossession".

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Pas trop d'inquiétudes à avoir, il ne va pas se passer grand-chose.
On est toujours mauvais sous les ballons et les renvois
Il n'y a pas de stratégie de coaching, ou du moins la stratégie serait de penser que de bons joueurs "frais" suffiront, alors qu'il faudrait modeler le 15 de départ en fonction de l'adversaire, et donc idem pour les remplaçants
Il n'y a jamais eu de plan B ou de capacité à faire évoluer le plan de jeu en fonction du déroulement du match.

Comme vous le rappelez le ST et l'UBB savent s'adapter en fonction de l'adversaire et du contexte.
Je ne comprends pas comment ce match a été préparé, mais à voir la première mi-temps des anglais contre les Irish, je me serais un peu méfié.
Certes on les a pris de vitesse en début de match, ce qui a dû les surprendre, mais nous aussi finalement. Ce qui expliquerait le "dilettantisme" de la finition d'essais tout faits.
Quand on voit comment on a souvent été dans la zone de Earl et Curry, on peut se demander si la vidéo a tourné pendant la semaine !

Tout cela laisse à penser, c'est mon hypothèse, qu'il faut aller chercher dans la semaine de préparation, les causes de cet échec.
Cela reste cohérent avec l'idée que FG reste rivé à ses idées et qu'il prend chaque match l'un après l'autre, sans vision su l'ensemble de la compétition.

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