ALL BLACKS : la mise en garde de Lima Sopoaga sur l'avenir du rugby néo-zélandais
Lima Sopoaga met en garde, et explique pourquoi les Kiwis sont attirés par l'Europe.
Dans un discours loin de l'hypocrisie habituelle, le n°10 kiwi explique pourquoi les jeunes joueurs sont de plus en plus attirés par l'Europe.

En ce début de saison, il est l'une des attractions de la Premiership. Car si les Wasps ont perdu Danny Cipriani cet été, ils n'ont pas forcément perdu au change en récupérant Lima Sopoaga. Le demi d'ouverture - 16 sélections chez les All Blacks - vient d'arriver en Angleterre, et doit mener l'équipe de Coventry au titre en compagnie des Launchbury, Robson ou Le Roux.

PREMIERSHIP - Transferts : le Top 5 des nouveaux venus dans le championnat anglaisProblème : si les autres joueurs nommés ont une bonne chance de disputer la prochaine Coupe du monde, l'ancien n°10 des Highlanders sait déjà qu'il ne s'envolera pas pour le Japon. En cause ? En évoluant à l'étranger, il ne répond plus aux critères de sélections de la Nouvelle-Zélande. Son contrat lucratif de deux ans outre-Manche était-il plus important que le maillot noir ? Dans les colonnes du Guardian, Sopoaga avoue :

Les choses sont en train de changer, et les joueurs le réalisent : ça devient du business. On se parle entre nous, on échange sur nos expériences et sur comment bénéficier un maximum de nos carrières dans le rugby. Pour beaucoup de gens comme moi, qui viennent de grandes familles, d'un milieu social peu élevé, la chance de pouvoir changer la vie de nos proches est assez irrésistible. Ce n'est pas quelque chose à prendre à la légère. Parfois, le maillot n'est pas suffisant pour avoir une meilleure vie.

Voilà qui a le mérite d'être honnête, et loin des discours souvent prémâchés servis par les joueurs. Sopoaga poursuit : "C'est assez spécial (porter le maillot des Blacks, ndrl) mais au bout du compte, ça ne vous met pas un toit au-dessus de la tête. Le rugby ne dure pas pour toujours, et les jeunes joueurs s'en rendent de plus en plus compte. Avoir une fille a changé la façon dont je voyais le rugby, ma vie. Le rugby peut s'arrêter du jour au lendemain."

En son absence, c'est Damian McKenzie et Richie Mo'unga qui sont devenus les alternatives crédibles à Beauden Barrett en cas de blessure chez les All Blacks.


Et aussi : 

60 points inscrits en moyenne par matchs : pourquoi valait-il mieux mater la Premiership que le Top 14 ?VIDEO. Super Rugby - Richie Mo'unga et Lima Sopoaga se tirent la bourre et assurent le show

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  • Khris
    19611 points
  • il y a 6 ans

Bientôt on va entendre parler de l’empreinte carbone d’un joueur de rugby

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