ASBH Béziers
15 finales 11 titres. Voici l'impressionnant bilan de l'Association Sportive Béziers Hérault en championnat de France de 1ère division.
Nom : Association Sportive Béziers Hérault
Championnat actuel : Pro D2
Les couleurs : Rouge et bleu
Année de fondation : 1911
Professionnel depuis : 1994
Stade : Stade de la Méditerranée (18 555 places)
Président : Cédric Bistué
Entraîneurs : Manuel Edmonds, Christophe Hamacek
Le palmarès de l'ASBH :
Championnat de France : 11 (1961, 1971, 1972, 1974, 1975, 1977, 1978, 1980, 1981, 1983 et 1984)

15 finales 11 titres. Voici l'impressionnant bilan de l'Association Sportive Béziers Hérault en championnat de France de 1ère division. Si la dernière finale au plus haut niveau national date de 1986 face au SU Agen, l'ASBH aura connu des résultats en dents de scie. Après deux décennies de règne absolu sur le rugby français, notamment grâce à un pack néolithique, où évoluaient des joueurs de la trempe d'Armand Vaquerin, Michel Palmié, Alain Estève ou bien encore Olivier Saisset, l'ASBH aura mal digéré le passage au professionnalisme. Encore plus dur fut le départ du groupe Nicollin, qui grâce à son investissement avait permis de structurer le club et lui avait donné les moyens de ses ambitions.

Après des années 1990 préfigurant la venue de l'ère professionnelle, l'arrivée de l'empereur des ordures ménagères a donné un sérieux coup de boost à un club qui commençait à s'essouffler, et qui assistait impuissant à l'avènement du grand Stade Toulousain. Avec Nicollin aux commandes, des joueurs de la trempe de Pierre Mignoni, Richard Dourthe, Sébastien Bruno, Nicolas Durand ou encore Thibault Privat, viennent poser leurs valises en Hérault. La politique de formation porte également ses fruits avec l'explosion au plus haut niveau de garçons comme Grandclaude, Dimitri Szarzewski et Yannick Nyanga.

Hélas pour des brouilles d'ordre politique, le mécène montpelliérain s'en ira en 2007, laissant le club se débattre dans les obscures joutes de Pro D2. Après deux tentatives de remontées avortées sous la houlette d'Oliver Saisset, le club s'enfonce dans les méandres du classement et se voit relégué en Fédérale en 2009. Le spectre de l'amateurisme pèse alors lourdement sur ce club mythique, mais c'était sans compter sur l'engouement et la ferveur du peuple biterrois, qui après deux saisons de purgatoire voit son club historique remonter en Pro D2 avec une 1/2 finale homérique face à Tyrosse, suivie d'une finale à couteaux tirés face à Périgueux.

L'année de la remontée a été très compliquée pour le club héraultais. Il ne doit sa survie en Pro D2 qu'à la rétrogradation administrative du CSBJ qui avait pourtant fini neuvième de la saison. Béziers avait alors terminé à la quinzième place du classement, à 13 points du premier non-relégable narbonnais.

En 2012-2013, l'ASBH, renforcée par Rémi Martin en cours de saison, obtient son maintien sur le terrain. De bonne augure pour la suite.

Armand Vaquerin emblème de l'ASBH

Aucun autre joueur n'aura autant touché le bout de bois ultime, le fameux bouclier de Brennus, et encore moins sous le même maillot. Armand Vaquerin est un monument du rugby français, et il incarne à lui seul la fabuleuse épopée qu'aura vécu le club aux 11 Brennus. Archétype de la ville moyenne, Béziers respire le rugby, et ici personne n'a oublié Armand, pilier indéboulonnable, facétieux et truculent, mais également joueur... Trop sûrement, puisque sa dernière pirouette lui coûta la vie : il est décédé en jouant à la roulette russe.

L'ivresse de la victoire, il l'aura connu à 10 reprises, sans compter les autres trophées. Mais pour lui, seul comptait le Brennus, trophée légendaire remis au club vainqueur du championnat de France de 1ère division, aujourd'hui Top 14. Armand symbolisait la douce euphorie qui régnait sur cette ville vinicole, qui avait pour habitude de célébrer les titres sur le parvis du théâtre, au départ des allées Paul Riquet, un autre illustre biterrois.

Le titre de fédérale 1 de l'an passé a ravivé la flamme qui brûle au fond du cœur de tous les biterrois. Cependant, elle a du mal à masquer les difficultés financières que rencontre l'ASBH. Armand n'est plus là, et il faudra sûrement attendre un moment avant de revoir un biterrois soulever à nouveau le bouclier de Brennus. Il serait de bonne augure que les hommes de Philippe Benetton rendent hommage à l'adage... "Les grands clubs ne meurent jamais" !

Merci à ThbtS pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

Vous devez être connecté pour pouvoir participer aux commentaires

Il ne faut pas oublier le sorcier de Sauclières, RAOUL BARRIERE, l'entraineur des glorieuses de l'ASB, un des plus beaux palmarès hexagonal et un des premiers à faire de la sophrologie avec son équipe.

Derniers articles

News
News
News
News
News
Transferts
News
Vidéos
Transferts
Transferts
News