À la faveur d'une très belle saison de Pro D2, l'Aviron Bayonnais a gagné le droit d'évoluer en Top 14 l'année prochaine. Une joie que la formation basque avait déjà connue il y a peu. Relégué en 2015, Bayonne avait immédiatement fait l'ascenseur en s'imposant en finale contre Aurillac. La liesse et la fête avaient été belles, mais la saison qui avait suivi en Top 14 beaucoup moins. Pourtant, l'exercice 2016/2017 avait débuté sur les chapeaux de roues avec des succès à Jean Dauger contre Toulon puis un nul face à Castres. À l'automne, l'Aviron Bayonnais pointe cependant à la dernière place du classement. C'est à ce moment-là que Delphine Gleize a commencé à suivre le groupe avec sa caméra.La réalisatrice avait pour la première fois découvert le club, le stade et son public en 2010 à l'occasion d'un tournage. À l'époque, Bayonne était encore en Top 14. "Le public me chavire, mais pas seulement. Les cèdres centenaires, la bâtisse Art Déco, l’équidistance entre l’Hôpital et la Cathédrale. Il y a comme l’évidence d’un décor de cinéma. Une drôle d’arène." Six ans plus tard, alors qu'elle travaille sur une histoire d’amour entre une athlète et son coach, elle assiste à des entraînements pour mieux saisir la relation entre les joueurs et leur entraîneur. Un technicien l'intrigue cependant : Vincent Etcheto, dont le naturel face aux médias lui plaît et "qui a fait monter une équipe, au culot, en Top 14, quelques mois plutôt".
Pendant huit mois à partir de novembre 2016, Delphine Gleize a donc suivi l'Aviron Bayonnais dans le cadre d'un nouveau projet. Ce qui l'intéresse, ce sont les hommes et leur détermination à se battre pour que le club conserve sa place dans l'élite. Aussi, tourne-t-elle le dos aux matchs. "Le spectacle du sport ne fait pas partie de mon projet. J’ai une grande confiance en le pouvoir narratif de leurs visages. La façon dont ils regardent, dont ils s’impatientent, ou dont ils se taisent. Je voulais les regarder regarder." Peu à peu, les joueurs se sont habitués à sa présence, et c'est comme ça qu'elle a pu avoir de si belles images au bord du pré, dans les vestiaires, à l'entraînement. Joie, peine, colère, sourire, larmes, ce long-métrage intitulé Beau Joueur fait la part belle aux émotions et à l'humain.Crédit vidéo :
Voici la liste des salles :
PARIS / LES 3 LUXEMBOURG
PARIS / LUMINOR
LYON / CNP BELLECOUR
NIMES / LE SEMAPHORE
AGEN / LES MONTREURS D'IMAGES
AIX / MAZARIN
BAYONNE / CGR
BLAGNAC / CGR
BORDEAUX / UGC
BRIVE / CGR
CLERMONT / CAPITOLE
COLOMIERS / LE CENTRAL
GRENOBLE / LE CLUB
GUJAN / GERARD PHILIPPE
ISLE JOURDAIN / OLYMPIA
LA ROCHELLE / CGR DRAGON
LECTOURE / LE SENECHAL
MASSY / CINEMASSY
MONTPELLIER / UTOPIA
MONT DE MARSAN / LE ROYAL
NOGARO / CINE NOGARO
PLAISANCE / EUROPE
SAMATAN / CINE SAMATAN
ST CHAMOND / CINEMA LUMIERE
ST GAUDENS / LE REGENT
ST LEONARD / REX
ST MEDARD / L'ETOILE
ST VINCENT DE TYROSSE / MON CINE
ST YRIEIX / AREVI
SURGERE / LE PALACE
TOULOUSE / ABC
VANNES / CINEVILLE PARC LANN
jaunard le mou
j irai
somport64
il me tarde de le voir ce film sur des hommes qui gagnent et qui perdent, mais qui se donnent sang et eau
Bzhlefer
Belle affiche au moins 😊
banditmanchot
'Le fils à Jo 2'...
le temps a passé...
ils ont oublié la règle des 3 C...
Mais un homme va changer leur destin ... ou pas.
lelinzhou
Y en a des ceusses qui pourraient m'essepliquer la différence entre un article partenaire et un article sponsorisé ?
MARCFANXV
Ouais...Le truc de : "Les yeux dans les Bleus" remâché sans cesse depuis vingt ans, perso, ça commence à me lasser....Les trucs de vestiaire ou off, c'est bien mais quand c'est rare...
Team Viscères
Pour le rugby ça s'appelle "Les yeux dans les bœufs".
CASTRES OLYMPIQUE
Me tarde de le voir
Dhomochevsky
La bande annonce fait peur, le montage ainsi que la voix off font penser à un reportage France 2. Espérons que ce soit un vrai documentaire de cinéma et pas un reportage de Stade 2.