Ecrit par vous !
Beattie revient sur les circonstances douteuses qui ont mis un terme à son contrat
John Beattie dévoile les dessous de sa fin de carrière.
L’ancien troisième ligne écossais de Bayonne, John Beattie, est revenu sur les raisons de son départ à la retraite pour Rugbypass.

Comme Mike Brown récemment avec les Harlequins, John Beattie s’est, lui aussi, fait virer de son club de l’époque, l’Aviron Bayonnais. Pour RugbyPass, il raconte sa fin de carrière brutale et inattendue. L’ancien international écossais aux 38 sélections, était le capitaine de Bayonne lors de la finale de Pro D2, remportée par son équipe. Mais malgré la victoire et l’ascension dans l’élite du rugby français, en Top 14, l’ancien capitaine Basque se dit déjà surpris par le retour en car, à l’issue de la rencontre : "A la fin du match, j'attendais derrière deux coéquipiers pour passer le contrôle anti-dopage et le bus de l'équipe est parti, sans nous. La France est le seul pays où le team manager ne compte pas les joueurs avant de quitter le stade. Surtout que j'étais capitaine de l'équipe, à l'époque !". Mais il n’en tiendra pas rigueur, et préfère profiter de la montée du club en Top 14 avec ses coéquipiers, explique-t-il, toujours pour RugbyPass : "Ce jour-là, nous sommes néanmoins parvenus à rejoindre Bayonne et avons fait la fête comme si nous avions remporté la Coupe du monde. On a été reçu sur le balcon de la mairie, invité partout pendant une semaine, mangé comme des rois, parlé de ce que nous ferions quand nous serions de retour en Top 14. C'était des trucs de conte de fées".

Mais le conte de fée ne va malheureusement pas durer très longtemps pour l’ancien troisième ligne. Après la semaine du titre, Beattie comme tous ses coéquipiers ont le droit à trois semaines de congés. Il en profite alors pour partir au Portugal avec sa famille. Et c’est à ce moment-là, que sa carrière prendra fin, de manière tout à fait inattendue et brutale, comme il le confiait pour nos confrères britanniques : "Je suis sur la plage, une semaine avant le début de la pré-saison, et je reçois un appel téléphonique du président. Je ne me souviens pas des mots exacts, mais ça ressemblait un peu à ça : 'Tu es vieux, tu n'es pas Jiff, on va te licencier. Nous avons besoin de piliers pour l'an prochain, on a signé Census Johnston et on lui a donné ton contrat. Nous allons inventer une faute grave pour te mettre dehors ou alors, tu peux accepter une indemnité de 30 % et partir. Si tu veux aller au tribunal, j'espère que tu as assez d'argent pour faire vivre ta femme, tes enfants et payer ton loyer parce qu'il faut deux ans avant d'être indemnisé par la justice. Nous ne te voulons pas de retour pour la pré-saison'", avant de poursuivre "Voilà comment j'ai été traité après avoir gagné un titre. J'avais 34 ans, je n'étais pas Jiff et il était trop tard pour retrouver un club. J'ai fini ma carrière ainsi".

Avec du recul, l’ancien joueur de Montpellier et Castres, comprend la raison de sa fin de carrière, pour des raisons économiques : "Maintenant, je comprends que c'est une décision commerciale et je suppose que la façon dont elle a été communiquée était légèrement pire que la conversation de Mike Brown", avant de conclure "pourtant, je savais, en venant en France et en traitant avec ce type de personnes, que cela pouvait arriver".

Merci à Théophane Le Bourgeois pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

Vous devez être connecté pour pouvoir participer aux commentaires

Beattie est en roue libre ces derniers temps, c'est au moins la troisième fois qu'il sort la sulfateuse en moins d'un mois.
Je parie que ce ne sera pas sa dernière sortie

Derniers articles

News
News
News
Transferts
News
News
News
News
News
Transferts
News