CHAMPIONS CUP. 59-3 dans les têtes : Toulouse tremble-t-il (vraiment) face à l'armada girondine ?
L'UBB et le Stade Toulousain se retrouveront en demi-finale de Champions Cup. crédit photo : screenshot Bein Sport
Deux locomotives du rugby français, deux visions du jeu, une seule place en finale. Le 4 mai, Bordeaux-Bègles et Toulouse s’affronteront dans une demi-finale de Champions Cup aux allures de sommet.

Bordeaux, la dynamique dans les jambes

L’UBB a de la mémoire. Humiliée 59-3 en finale du Top 14 l’an dernier, l’équipe de Yannick Bru a remis les compteurs à zéro cette saison… pour mieux frapper. Vainqueurs des deux confrontations contre le Stade Toulousain en championnat, les Bordelais abordent cette demi-finale avec l’élan d’une machine à marquer : six essais minimum par match en Coupe d’Europe, plus de 40 points inscrits à chaque sortie.

CHAMPIONS CUP. Toulouse miraculé ? ''La pièce est tombée du bon côté'', d'après MolaCHAMPIONS CUP. Toulouse miraculé ? ''La pièce est tombée du bon côté'', d'après Mola

La force de frappe des Penaud, Bielle-Biarrey ou Jalibert fait tourner les têtes. Et si l’UBB s’autorise parfois des absences défensives, elle a pour elle un facteur X décisif en la personne de Maxime Lucu, patron du jeu et métronome.

Toulouse, l'expérience du champion

Si Bordeaux arrive lancé, Toulouse avance avec le poids de son vécu.

Septième demi-finale consécutive, six étoiles sur le maillot, un effectif blindé d’internationaux et de tauliers du très haut niveau. Même sans Antoine Dupont ni Ange Capuozzo, les hommes d’Ugo Mola restent redoutables, portés par la confiance en leur système et leur gestion des moments clés.

Le succès à Toulon, acquis sur une pénalité après la sirène, témoigne de cette solidité psychologique. Le collectif toulousain, huilé et discipliné, a l’habitude des grands rendez-vous. Et même sans flamboyance, il gagne.

Un choc d'identités

Ce choc, c’est aussi celui de deux identités fortes : d’un côté l’UBB, spectaculaire, décomplexée, flamboyante ; de l’autre, le Stade Toulousain, clinique, structuré, maître de ses temps faibles. D’un côté une équipe qui veut écrire sa première grande page européenne ; de l’autre, le géant historique qui ne vise rien d’autre que le titre.

Le facteur X ? Peut-être l’absence de Dupont. Peut-être la fraîcheur girondine. Peut-être la capacité à mieux gérer les temps faibles, ou à résister à la pression. Ce Bordeaux-Toulouse-là a tout pour marquer les esprits.

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  • Pianto
    57743 points
  • il y a 8 heures

Je pense que le ST ne tremble devant personne (à part la commission des sanctions juridiques) et la question est mal posée.

La bonne c'est "est-ce que les bordelais font un complexe ?"

A mon avis, la réponse est non pour les deux, aucun n'a peur, les deux savent qu'il faudra faire un gros match. la météo aura son importance, s'il fait beau, avantage Bordeaux.

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