CHAMPIONS CUP. ANALYSE. Rapidité d’exécution, cellules de 3 mobiles.. Comment le Leinster concasse-t-il ses adversaires ?
Le Leinster a une stratégie bien définie, et il la respecte à la perfection.
À l’aube de la finale de Champions Cup face au Stade Rochelais, nous avons décidé de comprendre comment le Leinster arrive à prendre le dessus sur ses adversaires.

Dans un peu plus de 3 jours, les Rochelais de Greg Alldritt se frotteront à ce qui se fait peut-être de mieux en Europe, en finale de Champions Cup : le Leinster. Une rencontre qui promet des étincelles, dans un Vélodrome qui sera en feu. Les Maritimes voudront certainement s’appuyer sur leur victoire la saison passée face à ces mêmes adversaires, en demi-finale cette fois-ci. Ce jour-là, Skelton and co avaient littéralement concassé les coéquipiers de Lowe, avant de tomber face au Stade Toulousain en finale. Mais voilà, la donne semble différente aujourd’hui : les Irlandais sont plus rodés, et récitent leur rugby à la perfection. Un jeu mêlant vitesse et puissance, qui a eu raison des plus grands clubs européens : Leicester, Toulouse… Aucune équipe n’a su résister aux assauts des hommes de Leo Cullen. Alors quoi, le Leinster est-il invincible ? Bien sûr que non, mais les Rochelais devront réaliser leur meilleur match de la saison, s’ils veulent remporter leur première Champions Cup de leur histoire. Mais en attendant ce choc, on a essayé de comprendre le jeu du Leinster, en observant son match face au Stade Toulousain en demi-finale.

Lorsqu’une équipe développe un jeu de mouvement, on a souvent tendance a louer les arrières, souvent à la conclusion des actions. Mais ne vous y trompez pas, pour arriver à déployer ce style de jeu, il faut avoir des avants très mobiles, capables de répéter les efforts en apportant des solutions constantes à la charnière. Et c’est exactement le cas du Leinster ici. En effet, et à l’image de ce que propose l’Irlande, la province irlandaise s’appuie énormément sur une cellule de 3 avants lors de la première et de la deuxième phase de jeu, avec Sexton en retrait afin d’apporter une troisième solution. Le porteur de balle peut donc choisir de garder, ou alors de lâcher soit au large pour un autre avant, soit dans le dos pour l’ouvreur. Une combinaison assez simple sur le papier, mais diaboliquement efficace quand elle est réalisée avec de la vitesse. C’est notamment avec cela que le Leinster a mis en difficulté le Stade Toulousain. L’alternance, jumelée avec le timing de course des Irlandais ont eu raison des coéquipiers de Romain Ntamack, qui se faisaient par ailleurs souvent transpercer dans la zone autour du 10.

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Mettre en place une stratégie, n'est pas aussi simple que la théorie expliquée dans l'article. Contre Toulouse la vraie différence s'explique par la différence niveau physique. Les toulousains étaient cramés dès le début du match, notamment au niveau des avants et des trois quarts surtout dans la zone du 10.
Dès lors que l'adversaire n'a pas une dynamique suffisante on peut "réciter". Dans notre rugby moderne il suffit d'un retard infime dans le placement pour réaliser les combinaisons "apprises".
Cela risque d'être plus difficile face à La Rochelle ... enfin je l'espère.

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