Clermont désavantagé face à l'Ulster à cause... des consignes de l'arbitre ?
Matthew Carley en Ulster pour le match de Clermont, ce samedi.
Les arbitres vont-ils devoir... se taire en plein match, s'ils ne sont pas bilingues ? Le débat est lancé.
En France, Wayne Barnes est l'un des arbitres les plus respectés. Et rien à voir avec son coup de pouce donné en 1/4 de finale du Mondial 2007 ! Si l'Anglais est si populaire dans l'Hexagone, c'est parce qu'il fait l'effort de parler dans la langue de Molière lors des matchs impliquant les Bleus, ou des clubs français. Ce qui n'est pas le cas de tous les officiels, disons-le...
Être polyglotte va-t-il devoir être bientôt la norme pour arbitrer au plus haut niveau ? Un homonyme de Barnes - Stuart de son prénom - lance le débat. Pas n'importe qui donc, puisque l'ancien n°10 de Bath a été sacré quatre fois champion d'Angleterre, portant le maillot du XV de la Rose à dix reprises. Devenu éditorialiste pour le Sunday Times, il confie sa frustration après la rencontre Ulster - Clermont, où Matthew Carley s'exprimait en anglais : 

Il y a deux problèmes avec ça : une communication biaisée en faveur de l'Ulster, et les commandements donnés en plein match dans le feu de l'action, qui représentent la majorité des consignes sur le terrain. Avoir un arbitre donnant des directives que seule une équipe peut comprendre est un désavantage inacceptable. 

Pour Barnes, l'équation est simple à résoudre : "les arbitres devraient s'abstenir "d'aider" les équipes dans le feu de l'action, si l'une des deux équipes parle une autre langue." L'Anglais va plus loin :

Le dernier match de l'Angleterre dans le 6 Nations est à Rome. Imaginez si Pascal Gaüzere décidait de faire comme Carley en aidant les joueurs, mais seulement en italien. Les supporters anglais seraient furieux de cette injustice ! La RFU se plaindrait, et World Rugby réagirait. On n'attend pas des arbitres anglophones qu'ils soient bilingues, alors pourquoi les autres devraient l'être ?

Lors de la dernière Coupe du monde, les arbitres tricolores avaient notamment brillé pour leur niveau anglais, échangeant dans la langue de Shakespeare... même en se parlant entre eux ! Alors, d'accord avec Stuart Barnes ? Dédé Puildébut donne son avis :

Point Arbitrage :

C'est en demander encore un peu plus aux arbitres. Il faut donc que les arbitres parlent italien, espagnol, anglais, français et japonais. Il ne restera plus beaucoup de temps pour travailler son arbitrage ! La directive de l'EPCR est d'au moins parler en anglais. Si on rajoute une autre langue comme Wayne Barnes, c'est un bonus.

Ce que Stuart Barnes ne dit pas, c'est le nombre d'anglophones présents dans les équipes... françaises. Pour une fois qu'il y a un avantage à avoir de nombreux étrangers dans les effectifs !

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Je pense que les joueurs comprennent quand même les injonctions simples "reculez", "lachez", "1er arrêt", etc...
et les numéros en anglais "eight Hands up !", (le 8 lachez !)
En tout cas tous les joueurs devraient en être capable. Après si l'arbitre doit expliquer un truc, il y a en effet toujours un joueur anglophone dans l'équipe.
C'est sympa de la part du rosbeef de vouloir mettre tout le monde sur un même pied d'égalité, mais si ca avait été le cas nous aurions gagné les finales arbitrées par Craig joubert.
A nous de nous adapter, et aux arbitres d'être aussi concis que possible lors des phases de jeux pour des injonctions simples afin que nos frenchies puissent comprendre !

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