Paris devrait, sauf surprise, accueillir les Jeux olympiques de 2024 tandis que Los Angeles a confirmé vouloir organiser ceux de 2028. Le CIO n'aura donc pas à trancher dans ce dossier contrairement à World Rugby. L'instance rugbystique a devant elle trois dossiers pour l'organisation de la Coupe du monde 2023 : l'Irlande, l'Afrique du Sud et la France. Portée par le président de la FFR Bernard Laporte, la candidature tricolore est d'un point de vue économique la plus solide. Si la perspective d'avoir les JO dans l'Hexagone est une "valeur ajoutée" notamment en termes de sécurité, la Fédération a également fait savoir ce lundi que les deux garanties financières exigées par l'instance internationale avaient été apportées.
La première par l'Etat français s'élève à 171 millions d'euros et "est supérieure au montant attendu par World Rugby pour disposer du droit d’organiser la compétition." La seconde provient d'une grande banque privée française "à hauteur de 236 millions d’euros". Soit plus de 400 millions de garanties qui "crédibilisent le dossier présenté par la France qui présente l’offre économique la plus attractive et la plus sécurisée, dont profitera l’ensemble du rugby mondial", note Claude Atcher, directeur de la candidature #FRANCE2023, via le site de la FFR. Et tout ça, sans impact budgétaire sur les finances publiques et sans déboursement anticipé puisqu'on table sur 477 millions de recettes dont 373 millions d’euros assurés de billetterie. De plus, aucune dépense supplémentaire n'est à prévoir car les stades, les infrastructures de transport, les installations hôtelières sont déjà prêts.
Si l'Irlande peut faire valoir le fait qu'elle n'a jamais accueilli la compétition et l'Afrique du Sud mettre en avant son expérience, la France est en confiance. L'aspect économique est comme souvent le nerf de la guerre tandis que 94 % des revenus de World Rugby proviennent de la coupe du monde. Un point que Bernard Laporte a rappelé via La Provence : "Si nous voulons continuer à développer ce sport, il faut des moyens et la Coupe du monde en apporte la quasi-totalité. D'où la nécessité de la confier à des organisateurs capables de la faire fructifier." Le pays hôte sera connu le 15 novembre après une ultime présentation du dossier à Londres.
La France met tous les atouts de son côté pour organiser la Coupe du monde de rugby pour la deuxième fois en 2023.
ced
il nous faut cette CDM, on se dope comme des idiots à ce moment là et comme ça on gagne une bonne fois pour toute
Ahma
Obstacle scientifique majeur : comment se doper encore plus ?
Androsfortdufruit
Obstacle culturel majeur : comment gagner quant on ne sait pas gagner ?
Rémi teLamettra
eh beh on dit ce qu'on en veut de Bernie, mais avec lui, ça glande pas !