Il s'appelle Benoît Piffero, son nom vous est peut-être inconnu... mais son visage vous dira sûrement quelque chose si vous suivez attentivement la Fédérale 1 depuis quelques saisons. Ancien pensionnaire des centres de formations de l'ASM et du MHR, ce talonneur de 28 ans s'apprête à disputer la première coupe du monde de sa carrière. Pourtant, n'y voyez pas une nouvelle concurrence pour Guirado, Kayser et Szarzewski : né à Montréal, Piffero défend depuis 2013 les couleurs du Canada.
Futur joueur de Castanet la saison prochaine, il a accepté de nous faire vivre de l'intérieur la coupe du monde des Canucks, qui affronteront notamment les Bleus le 1er octobre prochain. Confidences, vie de groupe, couverture médiatique, Jamie Cudmore... Non, le Canada ne rime pas qu'avec hockey, sirop d'érable, bûcheron et Robin Scherbatsky, mais aussi avec rugby. La preuve avec ce 1er épisode de notre nouvelle série : Caribou Inside.
Salut Benoît ! Pour débuter comme il faut cette nouvelle chronique, peux-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours rugbystique ?
Mes parents sont de la région toulousaine et ariégoise. Ils sont allés vivre trois ans au Canada et je suis né à Montréal, ce qui fait que je suis éligible pour la sélection canadienne. On est ensuite rentrés en France et j'ai attaqué le rugby à Issoire (Puy-de-Dôme) où j'ai passé sept ans, tout en intégrant la section sport-études les trois dernières années. J'ai rejoint Montferrand pour quatre ans, dont la dernière au centre de formation avant d'atterrir à Montpellier, en Reichel (deux ans) et en Espoirs (deux ans).
Les portes du monde pro se referment et tu te diriges vers le championnat amateur, où s'ouvrent les portes de l'équipe nationale.
C'est ça ! J'ai fait deux ans à Romans, en Fédérale 1, et c'est à ce moment là que j'ai été contacté par Mike James (ancien international canadien du Stade Français, ndlr) qui me demandait si j'étais intéressé pour partir jouer au Canada, à Burnaby (Colombie-Britannique). Avec ma copine de l'époque, devenue ma femme depuis, on a trouvé l'idée intéressante : c'était l'occasion de visiter, d'apprendre l'anglais... J'avais le rugby en tête, mais ce n'était pas la priorité. À la fin de la saison 2011/2012, j'ai donc débarqué au Québec : à Montréal, on ne joue que l'été, de fin avril à début octobre.
Justement, explique-nous un peu le mode de fonctionnement du rugby canadien.
En fait, il existe des compétitions en fonction des régions. Par exemple, pour revenir sur le championnat du Québec, il réunit les équipes qui sont à Montréal, Ottawa, et dans la ville de Québec, et n'est disputé que l'été du fait des conditions météorologiques. A contrario, les équipes basées en Ontario ou en Colombie-Britannique jouent toute l'année. Il faut aussi tenir compte des distances : on ne peut pas se permettre de faire de trop grands déplacements. Seulement, la Fédération a voulu réunir tous les meilleurs joueurs du Canada en une seule compétition : le CRC a donc été créé. C'est un championnat de province avec quatre équipes, dont l'Atlantic Rock, qui représente le Québec et les régions alentours. Trois semaines après mon arrivée, c'est avec cette équipe que j'ai été sélectionné, ce qui m'a permis de me faire un peu reconnaître là-bas. Bon, l'organisation du rugby canadien n'est pas parfaite : en étant pris avec le Rock, je n'ai pas pu disputer les phases finales avec mon club, qui avaient lieu en même temps.
Après Montréal, direction Burnaby, que t'avait conseillé Mike James.
On y joue comme en France, d'octobre en avril, avec une pause hivernale. Ça s'est bien passé et j'ai été appelé pour faire des entraînements dans leur Marcoussis local, sur l'île de Vancouver avant de rejoindre – en mai – le camp de l'équipe nationale pour préparer les tests d'été... mais au final, je n'ai pas été sélectionné. Je suis rentré en France à Blagnac, où j'ai évolué ces deux dernières saisons. Je n'ai décroché ma première cape qu'en 2013.
Avant de revenir sur tes premiers pas sur la scène internationale, parle-nous un peu de ton intégration au Canada. On ne te voyait pas comme le petit Français ?
Ma première expérience avec l'Atlantic Rock a été facilitée par la présence de Jon Phelan (ancien 2e-ligne de Lille, ndlr). Au début, j'étais loin d'être bilingue et il a pu me servir de traducteur ! Après, au rugby, partout comme en France, l'acceptation se fait aussi sur le terrain. Si le mec joue le jeu et qu'il n'est pas trop mauvais sur le terrain, c'est déjà beaucoup plus facile pour se faire accepter. Ça a été un peu plus long à l'échelon national car ils ne me connaissaient pas forcément, mais le fait d'avoir pu faire des bons matchs à Burnaby, un bon camp d'entraînement a participé au fait que j'ai pu m'intégrer assez facilement.
La façon dont tu as appris ta première sélection est assez cocasse...
En arrivant à Blagnac (2013/2014), je ne connaissais personne. Pour le premier match de championnat contre Castanet, je me fais mal à l'épaule, puis une déchirure la semaine suivante... Je n'ai pas été disponible pendant plus d'un mois et demi, donc l'intégration a été un peu plus compliquée jusqu'à mon retour à 100% début novembre, contre Bagnères. À ce moment-là, la Fédérale 1 faisait relâche. J'étais chez des amis, un dimanche soir. Le Canada jouait contre les Maoris pour le premier match de la tournée d'automne. Je regarde la première période en streaming avec du vin rouge, un peu de fromage... On était impeccables. C'est là qu'un de mes potes me dit « t'imagines si l'un des talons se pètent, c'est toi qu'ils appellent... » Moi, j'ai rigolé car je n'avais plus de nouvelles ! Le lundi était férié et le mardi, je devais commencé un stage... mais à 6h du matin, je reçois un message me disant que je devais être à Tbilissi le mercredi pour jouer avec la sélection ! Il a fallu que je m'entende avec Blagnac et mon patron de l'époque, puis je suis parti pour affronter la Géorgie.
Tu connais alors tes trois premières sélections, c'est fou.
Et ça n'aurait même pas dû être le cas ! Quand ils m'ont appelé, ils m'ont dit que si le match était serré, je ne rentrerais pas. En gros, j'étais dans le groupe, mais sans devoir entrer en jeu. Je ne l'ai pas mal pris : c'était déjà énorme ce qu'il m'arrivait. Seulement, à la 36e, notre talonneur se blesse et à la 37e, une bagarre générale éclate : elle avait fait le tour du net à l'époque.
VIDEO : Géorgie - Canada : Enorme bagarre générale et deux cartons rouges Pendant la bagarre, le coach m'appelle. Disons que j'ai connu ma première sélection dans un contexte assez bouillant ! Ensuite, j'ai enchaîné avec une titularisation contre la Roumanie et un remplacement contre le Portugal. À l'été 2014, j'ai été rappelé pour la Pacific Nations Cup, où je suis entré en jeu contre le Japon. Malheureusement, je n'ai pas été rappelé par la suite car un ancien de la sélection était de retour de blessure après avoir subi plusieurs KOs, et je me suis moi-même blessé en novembre au niveau du ligament postérieur. J'étais un peu au fond du seau, je ne voulais pas que ça compromette mes chances de jouer le Mondial. Heureusement, j'ai pu participer à un tournoi avec Canada A en mars, où j'ai marqué des points, avant qu'on ne me prenne à nouveau cet été en équipe première avec un seul but : disputer la Coupe du monde...
La suite dans l'épisode 2, prochainement sur le Rugbynistère, avec la préparation des Canucks en mode commando, le PNC 2015 et l'arrivée de Jamie Cudmore !
Futur joueur de Castanet la saison prochaine, il a accepté de nous faire vivre de l'intérieur la coupe du monde des Canucks, qui affronteront notamment les Bleus le 1er octobre prochain. Confidences, vie de groupe, couverture médiatique, Jamie Cudmore... Non, le Canada ne rime pas qu'avec hockey, sirop d'érable, bûcheron et Robin Scherbatsky, mais aussi avec rugby. La preuve avec ce 1er épisode de notre nouvelle série : Caribou Inside.
Salut Benoît ! Pour débuter comme il faut cette nouvelle chronique, peux-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours rugbystique ?
Mes parents sont de la région toulousaine et ariégoise. Ils sont allés vivre trois ans au Canada et je suis né à Montréal, ce qui fait que je suis éligible pour la sélection canadienne. On est ensuite rentrés en France et j'ai attaqué le rugby à Issoire (Puy-de-Dôme) où j'ai passé sept ans, tout en intégrant la section sport-études les trois dernières années. J'ai rejoint Montferrand pour quatre ans, dont la dernière au centre de formation avant d'atterrir à Montpellier, en Reichel (deux ans) et en Espoirs (deux ans).
Les portes du monde pro se referment et tu te diriges vers le championnat amateur, où s'ouvrent les portes de l'équipe nationale.
C'est ça ! J'ai fait deux ans à Romans, en Fédérale 1, et c'est à ce moment là que j'ai été contacté par Mike James (ancien international canadien du Stade Français, ndlr) qui me demandait si j'étais intéressé pour partir jouer au Canada, à Burnaby (Colombie-Britannique). Avec ma copine de l'époque, devenue ma femme depuis, on a trouvé l'idée intéressante : c'était l'occasion de visiter, d'apprendre l'anglais... J'avais le rugby en tête, mais ce n'était pas la priorité. À la fin de la saison 2011/2012, j'ai donc débarqué au Québec : à Montréal, on ne joue que l'été, de fin avril à début octobre.
Justement, explique-nous un peu le mode de fonctionnement du rugby canadien.
En fait, il existe des compétitions en fonction des régions. Par exemple, pour revenir sur le championnat du Québec, il réunit les équipes qui sont à Montréal, Ottawa, et dans la ville de Québec, et n'est disputé que l'été du fait des conditions météorologiques. A contrario, les équipes basées en Ontario ou en Colombie-Britannique jouent toute l'année. Il faut aussi tenir compte des distances : on ne peut pas se permettre de faire de trop grands déplacements. Seulement, la Fédération a voulu réunir tous les meilleurs joueurs du Canada en une seule compétition : le CRC a donc été créé. C'est un championnat de province avec quatre équipes, dont l'Atlantic Rock, qui représente le Québec et les régions alentours. Trois semaines après mon arrivée, c'est avec cette équipe que j'ai été sélectionné, ce qui m'a permis de me faire un peu reconnaître là-bas. Bon, l'organisation du rugby canadien n'est pas parfaite : en étant pris avec le Rock, je n'ai pas pu disputer les phases finales avec mon club, qui avaient lieu en même temps.
Après Montréal, direction Burnaby, que t'avait conseillé Mike James.
On y joue comme en France, d'octobre en avril, avec une pause hivernale. Ça s'est bien passé et j'ai été appelé pour faire des entraînements dans leur Marcoussis local, sur l'île de Vancouver avant de rejoindre – en mai – le camp de l'équipe nationale pour préparer les tests d'été... mais au final, je n'ai pas été sélectionné. Je suis rentré en France à Blagnac, où j'ai évolué ces deux dernières saisons. Je n'ai décroché ma première cape qu'en 2013.
Avant de revenir sur tes premiers pas sur la scène internationale, parle-nous un peu de ton intégration au Canada. On ne te voyait pas comme le petit Français ?
Ma première expérience avec l'Atlantic Rock a été facilitée par la présence de Jon Phelan (ancien 2e-ligne de Lille, ndlr). Au début, j'étais loin d'être bilingue et il a pu me servir de traducteur ! Après, au rugby, partout comme en France, l'acceptation se fait aussi sur le terrain. Si le mec joue le jeu et qu'il n'est pas trop mauvais sur le terrain, c'est déjà beaucoup plus facile pour se faire accepter. Ça a été un peu plus long à l'échelon national car ils ne me connaissaient pas forcément, mais le fait d'avoir pu faire des bons matchs à Burnaby, un bon camp d'entraînement a participé au fait que j'ai pu m'intégrer assez facilement.
La façon dont tu as appris ta première sélection est assez cocasse...
En arrivant à Blagnac (2013/2014), je ne connaissais personne. Pour le premier match de championnat contre Castanet, je me fais mal à l'épaule, puis une déchirure la semaine suivante... Je n'ai pas été disponible pendant plus d'un mois et demi, donc l'intégration a été un peu plus compliquée jusqu'à mon retour à 100% début novembre, contre Bagnères. À ce moment-là, la Fédérale 1 faisait relâche. J'étais chez des amis, un dimanche soir. Le Canada jouait contre les Maoris pour le premier match de la tournée d'automne. Je regarde la première période en streaming avec du vin rouge, un peu de fromage... On était impeccables. C'est là qu'un de mes potes me dit « t'imagines si l'un des talons se pètent, c'est toi qu'ils appellent... » Moi, j'ai rigolé car je n'avais plus de nouvelles ! Le lundi était férié et le mardi, je devais commencé un stage... mais à 6h du matin, je reçois un message me disant que je devais être à Tbilissi le mercredi pour jouer avec la sélection ! Il a fallu que je m'entende avec Blagnac et mon patron de l'époque, puis je suis parti pour affronter la Géorgie.
Tu connais alors tes trois premières sélections, c'est fou.
Et ça n'aurait même pas dû être le cas ! Quand ils m'ont appelé, ils m'ont dit que si le match était serré, je ne rentrerais pas. En gros, j'étais dans le groupe, mais sans devoir entrer en jeu. Je ne l'ai pas mal pris : c'était déjà énorme ce qu'il m'arrivait. Seulement, à la 36e, notre talonneur se blesse et à la 37e, une bagarre générale éclate : elle avait fait le tour du net à l'époque.
VIDEO : Géorgie - Canada : Enorme bagarre générale et deux cartons rouges Pendant la bagarre, le coach m'appelle. Disons que j'ai connu ma première sélection dans un contexte assez bouillant ! Ensuite, j'ai enchaîné avec une titularisation contre la Roumanie et un remplacement contre le Portugal. À l'été 2014, j'ai été rappelé pour la Pacific Nations Cup, où je suis entré en jeu contre le Japon. Malheureusement, je n'ai pas été rappelé par la suite car un ancien de la sélection était de retour de blessure après avoir subi plusieurs KOs, et je me suis moi-même blessé en novembre au niveau du ligament postérieur. J'étais un peu au fond du seau, je ne voulais pas que ça compromette mes chances de jouer le Mondial. Heureusement, j'ai pu participer à un tournoi avec Canada A en mars, où j'ai marqué des points, avant qu'on ne me prenne à nouveau cet été en équipe première avec un seul but : disputer la Coupe du monde...
La suite dans l'épisode 2, prochainement sur le Rugbynistère, avec la préparation des Canucks en mode commando, le PNC 2015 et l'arrivée de Jamie Cudmore !
testw
😀
Ouate ZeFoque
Je vais pas m'étendre sur tout ce qui a déjà était dit, mais j'aime beaucoup les articles sur les "expats", vivement la n°2 de cette fabuleuse aventure 🙂
Jak3192
Trop fort !!
fxlerusse
"C'est bien bro', continue comme ça"
San Atonio
Le commentateur au rugby québecois, ça devrait donner à peut-près ça:
"Ooooh tabarnac' d'ostie d'calissse!!! Y'a Jamie Cudmore pis sa frimousse d'orignal en rut qui charge eud' dain l' fly-alfe adverse lancé en crisse comme un char qu'ui met une ostie d'takeul tellement fort qu'Farrell y c'est faite flatenned su'l graounde et y'échappe la balle!!! Mackenzie à la récupération qui la pogne ben pour sacrer une counteur-attack!!! RUN MAUDZIT!! RUN!! RUN COMME SI QU'T'AVAIS UNE MOUFFETTE DANS L'REARVIEW MIRROR!!! YEAH!!! TRY!!! TRY!!!! ÇA C'EST SA COCHE!!!
Minotop
@San Atonio, présentes-toi au présidentielles! Je vote pour toi!
ClemOConnor
Ton pseudo me fait rêver ! 😊
jakal
excellent - si seulement ce genre de commentaires pouver exister pour le taupe14 ou la la prod2
virilmaiscorrect
De l'immersion dans le monde du rugby pro par un joueur non pro. Merci de nous permettre d'avoir une vision autre que celles données par les autres médias.
Et vivement le prochain épisode ! 🙂
La Gérasse
Au fond du seau chers amis du rugbynistere. Pas du "sceau"
La Gérasse
😉
Nicolas Rousse
On est vraiment des
sceauxseauxsots. Merci !WarriusZero
Et malgré tout, ça n'a pas scellé son destin ...
Oui oui, je sors.
Yves Rogne
Intéressant ce concept d'interviewer ce qu'on peut appeler des "nobodies" du rugby (aucune méchanceté dans ce terme, ce sont juste des joueurs à qui aucun journaliste rugbystique de bonne notoriété ne tenterait un micro pour une interview)...
On constate donc que pour jouer une World Cup, la condition d'être talentueux n'est pas forcément nécessaire ; un brin de chance sur le lieu de naissance ou sur les origines des aïeux peut vous amener à Twickenham devant le monde entier...
Ca ne m'étonnerait pas de voir des Français comme lui aller jouer pour des pays comme la Hongrie, l'Espagne ou la Grèce, qui sont proches du néant rugbystiquement parlant...
mche
Si j'étais un journaliste de bonne notoriété je te tendrais volontiers un micro, histoire de tenter une interview pleine de mansuétude, pour changerf!
Minotop
Ils sont en effet chanceux de jouer une Coupe du Monde, de rencontrer les plus grand joueurs, mais on ne peut véritablement parler de chance quand tu vas te prendre minimum 2 valises de 60-70pts....
Et effectivement pas mal de français s'expatrient à l'origine pour du travail mais finissent dans des petites équipes nationales mais ... Mais ce qui me gène dans ton commentaire Ivrogne est que tu sembles prendre ses joueurs de haut alors que de ton côté la seule passe que t'es pu faire devait être avec une travailleuse du soir..... Tu es doué pour te faire remarquer de la mauvaise manière dans quasi tout tes commentaires, c'est que tu dois surement bien te faire chier, dsl pour toi mais je te prierai de ne pas nous faire partager ton ennui.....
Il est vrai que voir des joueurs jouer pour des nations étrangères à la leur me fait un peu réagir car çà fait perdre le côté justement 'd'équipe nationale', et rend plus difficile pour la population de ces pays de s'identifier à leur équipe, ce qui n'aiderait pas à leur épanouissement rugbystique selon moi...
Toutefois, il m'arriverai la même chose qu'a ce joueur, dans l'immédiat je penserai être heureux de la situation car çà offre une chance aux 'petits' passionnés que nous sommes de rencontrer pour de vrai de grand joueur que l'on apprécie voir dans certains cas idolâtrer. C'est par ailleurs le sentiment que cherche à nous faire partager cet article et lerugbynistere.
garcon63
Je ne sais pas ce que tu viens chercher sur ce site, mais il est là pour nous faire découvrir d'autres rugby et rugbymen.
Si tu n'es intéressé que par le haut niveau reste sur les organes officiels (LNR, RR et l'équipe),
tu ne nous manqueras pas.
garcon63
Comme quoi maxime Le Forestier avait raison ; "être né quelque part c'est toujours un hasard"
Pour Benoit le hasard a bien fait les choses.
Bonne chance à lui et vivement la suite de ses aventures.