Comment un joueur de Bidart s'est retrouvé à Koh Lanta ?
Brice s'est lancé dans l'aventure Koh Lanta cette année
Joueur à Bidart, Brice participe cette année à ''Koh Lanta, la guerre des chefs''. Il nous raconte son aventure, le rugby et les difficultés sur l'île.

Brice a 24 ans et avant de partir À Koh Lanta il était un simple étudiant en école de commerce sur La Rochelle. Ses études terminées, il part avec son sac à dos pour l'aventure Koh Lanta, actuellement sur TF1 le vendredi soir. Cela faisait 4 ans qu'il postulait, et cet amoureux de l'aventure et de l'Asie du sud-est est égalemet un redoutable troisième ligne du club de Bidart dans le Pays basque, en Promotion Honneur actuellement. Il nous raconte son aventure, celle de Koh Lanta, et celle du dimanche, à Bidart.

Tu t’es préparé, raconte-nous ?

Oui depuis quelques années je voyage beaucoup en Asie du sud-est. C’est une région dont je suis tombé amoureux, j’avais fait mon premier voyage en 2008 avec mes parents, donc ça commence à faire maintenant. J’y pars souvent, que ce soit Cambodge, Thaïlande, Malaisie ou Indonésie. Et durant ces voyages, j’aime bien me prendre quelques jours pour faire un petit trek dans la jungle. Sinon, en terme de préparation, on ne peut pas dire que je me suis préparé. Physiquement, je ne me suis quasiment pas préparé parce que j’étais en stage sur Toulouse dans une boîte d’énergie renouvelable et je n'avais pas trop le temps de me préparer. Mais je m’étais mis mentalement dans des conditions favorables. J’avais intégré la chose la plus importante qui était que l’aventure allait être dure mentalement, même si le physique est primordial, c’est la tête qui fait la différence. C’était inconcevable d’abandonner une fois sur l’île.

Ne pas manger sur une île, pas trop dur ?

Pour tout te dire, c’était ce qui me faisait le plus peur, je suis sportif donc je mange régulièrement et en grosse quantité. Ça a été difficile, mais pas plus compliqué que ce que je m’imaginais. Je trouve que j’ai assez bien géré l’affaire contrairement à d’autres qui avait un peu plus de mal. C’est difficile parce qu’on ne mange rien, mais s'il y a le mental qui suit, c’est ce qui fait la différence.

Le rugby et ses valeurs t’ont aidé à évoluer dans l’aventure ?

Ça fait 12 ans que je pratique le rugby et j’ai retrouvé certaines valeurs une fois sur l’île comme la convivialité bien évidemment, surtout quand vous restez H24 sur l’île avec 6 personnes. Je suis quelqu’un d’assez bon vivant et j’aime bien rigoler ou qu’il y ait une bonne ambiance dans l’équipe, donc j’ai remis ça un peu une fois sur l’île. Les valeurs de convivialité et de partage sont ressorties de ce côté-là. Le rugby nous apprend le "combat", ne pas se laisser faire, tout donner et j’ai retrouvé ça sur l’île également même s’il n’y a pas que des épreuves physiques, la majorité d’entre elles sont assez dures. Ensuite, je préfère le terme de combativité à la vaillance. Koh Lanta, c’est du combat, comme quand on rentre sur un terrain de rugby où on doit être prêt à se donner à 200% pour ses coéquipiers. Quand un camarade baisse un peu de régime ou ne va pas très bien, faut essayer de l’aider et inversement. De ce côté-là, on avait vraiment une équipe solidaire et soudée, et même la meilleure équipe ! Si je le dis, c’est que je le pense vraiment.

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Vous avez le bonjour de Denis les amis ✌️✌️ @denisbrogniart_off @kohlantatf1 #kohlanta #TF1 #aventure #aventuriers #laguerredeschefs

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Tu joues à Bidart, en Promotion Honneur, comment se passe cette saison ?

J’ai commencé fin janvier à Bidart, car bien entendu mes coéquipiers n’étaient pas au courant que j’étais à Koh Lanta. Ils pensaient que j’étais encore à Toulouse et que j’étais embauché en CDI. C’est ce que je leur ai fait croire (rires). Au niveau du classement, ce n'était pas top, on a joué il y a 2 semaines le match du maintien qui nous faisait redescendre en 1e série en cas de défaite. Mais on a gagné ! Le maintien a été un grand moment, on a fait la fête tous ensemble le soir et c’était une super troisième. Là, on joue une place pour le 1/4 de finale. En tout cas, j’espère être là à Bidart l’an prochain si je travaille dans le Pays basque, j’ai vécu des supers moments dans ce club. J’attache une grande importance au rugby, c’est une passion. J’ai été très bien intégré parce que je ne connaissais pas grand monde quand je suis arrivé, et quand j’ai vu qu’il y avait beaucoup de jeunes, ça m’a de suite rassuré. Ils sont assez fêtards, comme moi, donc ça, ça me plaît bien ! (Rires)

Koh Lanta c’est une aventure de malade que j’ai eu la chance de vivre, alors qu’il y a 30 000 postulants au départ.

Quels sont les objectifs de Bidart cette saison ?

L’objectif en début de saison, de ce que j’ai compris comme je n’étais pas là dès le départ, c’était de viser une qualification. Ça ne s’est pas fait puisque très rapidement, on s’est rendu compte qu’on n’était pas armé pour rivaliser avec les autres équipes. Il y a le fait que beaucoup de nouveaux sont arrivés, et je pense que ça met un peu de temps à trouver du lien entre tous les joueurs, c’est ce qui nous pénalise sur certains matchs. On s’est maintenu et on ne pensait jamais jouer un match pour le maintien parce que ça n’était pas l’objectif de début de saison. Mais c’est que du positif et du bonus aujourd’hui. Ensuite, on a l’équipe réserve, qui on l’espère, va aller très loin, car elle est armée pour faire un beau parcours. À Bidart, on est l’équipe qui a le plus de licenciés donc c’est forcément plus simple pour nous de mettre en place une équipe réserve compétitive. 

Le plus dur ? C'était quand Maxime, le chef d'équipe bleu m'a choisit. Je suis vraiment tombé avec les personnes que je voulais, mais en tant que supporter du BO, il ne me manquait plus que la couleur du foulard ! J'aurais préféré qu'elle soit rouge ! (rires) 

Malgré les résultats, l'ambiance est bonne à Bidart ?

Bien sûr ! Par exemple, Jefferson Velasco, qui jouait ailier à Bidart et qui met l’ambiance à chaque match. Il a des pètes au casque, à la fin de chaque match il s’arrache le t-shirt pour montrer ses 2-3 abdos qu’il a. Je dis 2-3 abdos parce que sinon il va se voir plus beau qu’il ne l’est, donc 2-3, c’est bien (rires). C’est une personnalité atypique du club qui est là depuis de nombreuses années qui met l’ambiance qu’on gagne ou qu’on perde. C’est une équipe très jeune qui a une moyenne d’âge autour de 24 ans et donc l’ambiance est bonne. C’était peut-être cette ambiance qui me manquait à Anglet où forcément on regardait un peu plus le niveau et les résultats. 

À Bidart, les résultats nous intéressent, mais quand on peut faire la fête après, on ne s'en prive pas ! C’est ce que j’aime à Bidart, cet esprit festif.

Vous avez parlé du XV de France sur l’île ?

Non… Il n’y avait pas beaucoup de personnes qui suivaient le rugby. On a plus parlé de foot, avec Mohamed notamment dans mon équipe. Je suis pas mal le foot, et du coup ça tournait plus autour du ballon rond que du rugby. Le foot, c’est très bien aussi ! 

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Pourquoi Koh Lanta alors que jouer dans le Béarn est aussi une aventure ?

Disons que j’avais plus de chance de ressortir vivant de Koh Lanta que d’aller jouer tous les week-ends dans le Béarn (rires) ! Donc je me suis dit : "Brice, faut que tu fasses un choix maintenant. T’as 24 ans, fais un choix pour ton avenir et ta santé." Donc je me suis dit Koh Lanta c’est le mieux (rires). Plus sérieusement, les déplacements dans le Béarn sont toujours compliqués car ce sont toujours des vaillants qui aiment bien nous emmerder un peu sur le terrain et un peu bagarreur mais c’est bien aussi. C’est un peu le jeu que je pratique aussi donc ça ne me déplaît pas. Que ce soit aller jouer dans le Béarn ou faire Koh Lanta, ce sont deux aventures très très très difficiles physiquement et mentalement (rires). Mais c’est dur de venir jouer dans le Pays basque aussi, attention ! 

Bon, du coup, t’as gagné ? 

Tu me poses la question qu’il ne faut pas ! Tu connais très bien ma réponse, je ne peux pas te dire… (rires)

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"Le rugby et ses valeurs..." il serait peut-être temps d'arrêter avec cette phrase qui ne veut strictement plus rien dire aujourd'hui...

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