Suite aux accidents graves et tragiques qui ont endeuillé les terrains la saison passée, la Fédération Française de Rugby a organisé en Mars 2019, un symposium (colloque) sur la sécurité du joueur. Il en est ressorti la modification, à titre expérimental, de la règle du plaquage et leur application dès cette saison chez les amateurs dans certains pays, dont la France.
Cette nouvelle règle comporte trois points majeurs :
- La hauteur limite du plaquage est abaissée à la taille.
- Le plaquage à deux simultané est interdit (l’explication de la simultanéité est donnée dans l’interview)
- Le porteur du ballon ne peut pas aller au contact avec sa tête et son buste penchés en avant
Seulement certains championnats sont concernés par cette expérimentation, ce sont ceux régis par les règles des catégories C’, C et D :
- C’ : 2ème et 3ème division fédérale – Fédérale B – Excellence B – Fédérale 1 féminine
- C : Séries régionales – Réserves honneur – Rugby entreprises – Fédérale 2 féminine – M19 Ligue 1 et 2 – M16 Ligue 1 et 2 – Fédérale M18 Féminine
- D : Jeu à 10
Notons également que ces modifications, au-delà de l’objectif de protection des joueurs, doit aussi permettre de donner plus de continuité au jeu. On doit donc s’attendre à plus de spectacle grâce à la renaissance de gestes techniques qui étaient en voie de disparition (on a hâte de recevoir vos vidéos de chisteras et d’essais de 100 mètres).
Philippe Marguin, membre de la Direction Nationale de l’Arbitrage, et responsable de la formation des arbitres, a accepté de répondre à nos questions afin d’éclairer quelques points sur cette nouvelle règle. Vous trouverez à la fin, le lien vers le document explicatif de la FFR.
Bonjour Philippe, pourrais-tu te présenter en quelques mots et dire en quoi consiste ta mission au sein de la FFR ?
Bonjour, je travaille à la Direction Nationale de l’Arbitrage (DNA) et je suis chargé de la formation des arbitres, comprenant notamment le plan de formation national et les formations dans les académies fédérales. Auparavant j’avais démarré le rugby au Creusot, en Bourgogne, avant d’entrainer Annecy dans les Alpes.
Pourrais-tu nous expliquer en quoi la nouvelle règle relative au plaquage doit permettre de diminuer le nombre de KO chez les amateurs ? On sait maintenant aujourd’hui que plus de 50% des joueurs commotionnés l’ont été suite à un plaquage dans lequel ils avaient une position de plaqueur.
Tout à fait, on s’est rendu compte qu’une dérive était apparue dans l’acte technique du plaquage. Au fur et à mesure des années, les joueurs ont plaqué de plus en plus haut, dans le but de faire tomber le joueur, mais aussi le ballon, en le faisant « exploser ». Cette déviance est venue du rugby à XIII qui aujourd’hui a conduit aux tragiques accidents qu’a connu le rugby français la saison passée. Suite au symposium organisé par World Rugby à l’initiative de la FFR, il a été proposé de baisser la hauteur limite du plaquage du bas du sternum à la taille pour les amateurs. Cette règle va donc être appliquée de manière expérimentale en France, mais aussi en Géorgie et sur les îles Fidji (ndlr : oui oui, nous aussi on a fait les yeux ronds en entendant « Fidji ») ! Cela démontre une certaine prise de conscience, que les gens savent qu’on est allé trop loin et qu’il faut absolument retrouver des bases saines sur notre jeu. Il y a une réelle attente des dirigeants mondiaux vis-à-vis de ces expérimentations, qui pourraient peut-être, dès la saison 2020-2021, déboucher sur la généralisation mondiale, notamment au niveau professionnel et international.
On pourrait donc retrouver cette règle en Top 14 et en Pro D2 la saison prochaine si l’expérimentation était concluante ?
Il y a de grandes chances que cette règle devienne expérimentale sur d’autres nations majeures et peut-être même sur une année sur tous les pays. World Rugby procède de cette manière pour toutes les règles qu’ils créent ou qu’ils modifient. Ce projet relève d’un double avantage. Au-delà de la protection des joueurs qui est l’objectif numéro 1, le deuxième aspect de cette règle est de redonner de la liberté d’action pour le porteur du ballon. Cela va diminuer le nombre de rucks et de phases arrêtées en fluidifiant le jeu. Des essais ont déjà été menés par des équipes séniors et juniors, masculines et féminines. Les retours étaient unanimes : les joueurs et les entraineurs voyaient une libération du jeu grâce aux passes après contact et une amélioration de la vision de jeu.
A t’entendre, on a l’impression qu’on va retrouver un jeu beaucoup plus fluide, similaire à celui qu’on pratiquait il y a 20 voire 30 ans.
Effectivement c’est un retour en arrière par rapport au geste du plaquage que les « anciens » ont connu, mais je crois qu’on ne va pas non plus revenir au jeu qu’on a connu il y a 30 ans. Le plaquage a sa place, et doit avoir sa place dans le sport de combat collectif qu’est le rugby. Il faut cependant s’assurer que ce geste technique soit effectué dans les meilleures conditions de sécurité pour le plaqueur et pour le plaqué. Il est certain qu’on entre dans une période d’adaptation car il faut réapprendre le geste technique du plaquage. Il faudra aussi faire face aux dérives comme celles rencontrées dans certaines écoles de rugby. Certains éducateurs disaient à leurs joueurs de ne plus plaquer le porteur de ballon, mais de simplement le ceinturer en lui bloquant les bras pour l’empêcher de passer la balle. Le fait d’obliger les joueurs à ceinturer au niveau de la taille libère les bras du porteur du ballon. Cela libère aussi tout le haut du corps qui auparavant se préparait pour l’impact, alors que maintenant il se prépare pour la transmission du ballon. On voit ainsi réapparaitre des gestes techniques comme le raffut, l’effacement du buste, les passages de bras, ainsi que des passes qu’on ne voyait presque plus comme des passes dans le dos, des offloads. De plus, le joueur plaqué ayant les bras libres, il peut ainsi mieux organiser et maitriser sa chute au sol, ça permettra de sécuriser davantage la phase de plaquage.
Et concernant les « pick and go », la règle encadre déjà cette pratique puisque les joueurs n’ont pas le droit de se lier avant le contact et d’aller directement au sol. La saison prochaine, les joueurs qui récupèrent le ballon après un ruck, à 2m de l’en-but adverse par exemple, ne pourront plus se jeter, tête en avant, dans les pieds de leurs adversaires c’est ça ?
Oui tout à fait. Je pense que cette situation est même une belle illustration de la dérive qui s’était développée. En effet, les joueurs avaient pour réflexe, quand ils se sentaient en danger, c’était d’aller au sol en faisant la tortue pour se protéger le ballon de l’intervention adverse. Même le « pick and go » dans son essence a été changé, car la traduction signifie « ramasser et y aller ». Les dérives ont été observées près des lignes de but, ou en fin de match pour gagner du temps lorsque le porteur du ballon plonge directement dans les jambes d’un adversaire et qu’un coéquipier du porteur de balle « scelle » le ballon dans un mouvement de « sealing off ». L’équipe défendante n’avait alors presque aucune chance de récupérer le ballon. Pour lutter contre ça, on a précisé la règle en disant que le joueur qui récupère le ballon (« pick ») et qui part avec (« go ») doit pouvoir permettre à son opposant de pouvoir le plaquer. Donc si ce joueur qui porte le ballon a la tête trop en avant, avec une attitude d’aller vers le sol, alors il doit être pénalisé. La meilleure illustration concerne les situations proches des lignes de but. Pour celles-ci, les arbitres ont reçu des consignes claires : un joueur n’a le droit d’aller au sol que pour effectuer un toucher à terre. Autrement dit, si un joueur tente de plonger pour marquer, ou il marque et l’essai est accordé, ou il ne marque pas et il sera sanctionné d’un coup de pied de pénalité. Il va donc être intéressant pour les entraineurs et les éducateurs, de trouver d’autres formes de jeu à proximité des lignes de but. On devrait donc voir disparaitre ces petits tas, qui étaient synonymes de jeu lent et de non-équité.
Merci pour ces éclairages concernant le pick and go. J’aimerai revenir sur le plaquage, comment les arbitres vont-ils devoir arbitrer cette nouvelle règle, notamment pour les plaquages situés entre le bas du sternum, et la taille ?
Nous sommes actuellement au début de la saison. Les arbitres, en fonction de leur niveau, ont réalisé ou vont réaliser leur stage de rentré. Il a été expliqué qu’il est important que tout le monde travaille sur la même longueur d’onde. Il est important également que les joueurs, les entraineurs et les éducateurs comprennent que la règle a évolué. Il y aura donc surement plus de pénalités sifflées qu’auparavant sur la phase plaqueur-plaqué mais on a déjà construit des repères précis sur les observables à identifier pour caractériser une faute. Par exemple, la nouvelle règle stipule que le plaquage à deux en simultané n’est pas autorisé. Le terme « en simultané » signifie que si le deuxième joueur, qui vient pour aider son partenaire à plaquer, n’a pas le temps matériel de positionner sa tête correctement, c’est que le plaquage est réalisé simultané. Cela va demander davantage de technique dans le geste du plaquage, ce qui permettra d’assurer plus de sécurité pour les plaqueurs. Pour le moment, les retours sont très positifs concernant cette nouvelle règle. Certaines situations posent néanmoins quelques problèmes. Par exemple un joueur porteur du ballon peut descendre son centre de gravité sans engager son buste et sa tête vers l’avant. Cette action est licite et lui permet de se protéger et d’être fort sur sa percussion sur l’adversaire. Cependant, ces joueurs qui avaient auparavant l’habitude de percuter de face sans évitement, vont désormais chercher des solutions de passe, sachant que l’adversaire ne l’attaquerait que sur le bas du corps. Cela l’obligera aussi à s’informer de son environnement proche autour de lui pour donner plus de continuité au jeu. D’ailleurs, c’est une des constatations majeures des premières expérimentations : il y a désormais beaucoup moins de ruck qu’auparavant.
À la vue des éléments que tu nous présentes, on constate qu’un travail global de précision est de technique est donc à faire chez les joueurs, les entraineurs et les éducateurs, mais également chez les arbitres.
Tout à fait, c’est pour ça qu’on a décidé avec Didier Retière, le Directeur Technique National, que le même document soit utilisé par les entraineurs, les éducateurs et les arbitres. Ce document est un diaporama powerpoint, illustré par des vidéos, et disponible pour tout le monde sur le site de la FFR. Ce document a été envoyé il y a plus de deux mois, à tous les conseillers techniques, à tous les clubs et à tous les arbitres, pour que tous les acteurs du rugby puissent analyser les choses de la même façon. Lors des stages des arbitres de F2 et de F3, des entraineurs seront présents pour discuter avec les arbitres et échanger sur les sanctions et les fautes qui seront sifflées, mais aussi les solutions qui peuvent être mis en place, collectivement. Il faut que fin septembre, début octobre, tout soit réglé puisque la saison aura commencé et que les équipes auront déjà fait des matches amicaux et des matches de championnat. On va donc faire face à une période d’adaptation où on va demander aux arbitres de sensibiliser les joueurs et essayer de faire un maximum de prévention pour éviter de siffler mais il est évident qu’il va falloir faire appliquer la règle rapidement sous peine de ne pas voir les bénéfices appliqués, et donc de générer plus de frustration que de satisfaction vis-à-vis de cette nouvelle règle. Il en va également de la sécurité et de la santé des joueurs.
En fait, un plaquage à la taille, quand il est bien réalisé, c’est un plaquage offensif qui fait reculer l’adversaire. Peux-tu rassurer nos lecteurs en leur affirmant que les plaquages offensifs sont toujours bel et bien autorisés ?
Bien sûr ! Ce qu’on appelle un plaquage offensif, c’est un plaquage sur lequel le défenseur avance par rapport à l’attaquant. Ça n’a jamais été interdit et ça ne sera toujours pas interdit. Le fait de décoller les pieds d’un joueur porteur du ballon du sol ça ne le met en danger que si le bassin bascule au-dessus des épaules. Il est important de faire la nuance entre le plaquage offensif et le plaquage cathédrale. Faire quitter les appuis d’un joueur du sol, et le faire reculer pour le faire retomber sur ses pieds ou sur les fesses (ndlr : le bon vieux cul des familles) n’a jamais constitué un plaquage dangereux.
Finalement, si tu avais un conseil à donner aux équipes pour préparer la saison à venir avec cette nouvelle règle, que leur dirais-tu ?
Je pense qu’il faut absolument favoriser les échanges entre les arbitres, les entraineurs et les éducateurs. Il faut que les arbitres aillent dans leur club, et que les clubs les reçoivent pour participer à des entrainements ou à des sessions d’échange en salle pour travailler avec les équipes, les entraineurs. De ces échanges, doit naitre la compréhension de tout le monde, à la fois des arbitres sur la manière dont les équipes jouent, et des joueurs, de la manière dont les arbitres jugent. Si une action devrait être mise en place ou approfondie, c’est bien celle de l’arbitre acteur au cœur de son club. La modification de cette règle peut inquiéter, et c’est bien normal, mais la qualité de jeu des joueurs et des équipes va, selon moi, être très positivement impactée et on ne se rend encore par compte à quel point.
La FFR a publié en juin dernier, un document unique pour tous les acteurs du rugby (joueurs, entraineurs, éducateurs, arbitres, techniciens). Il a pour but d’expliquer ces nouvelles règles, ce qui est interdit, mais ce qui est aussi autorisé. Ces documents sont à retrouver sur le site de la fédération :
Eisenhower
retours très positifs ?? de qui ?
tout le monde se plaint de ce système impossible à arbitrer. 50 pénalités par match.
il oublie de dire que c'est impossible à l'oeil nu à vitesse réelle de détecter qui se baisse le plus entre l'attaquant et le défenseur. résultats des situations bien plus dangereuse qu'avant ou le porteur du ballon n'ose plus se baisser pour ne pas se faire pénaliser et le plaqueur qui se baisse au niveau du short pour plaquer : la situation idéale me direz-vous ! Et quel est le résultat d'un mec qui vient droit comme un i ? Il bascule direct. Jamais vu autant de jambes au dessus des hanches en un match. Oui oui le temps d'adaptation.... mais à un moment donné le jeu ou le ballon vit c'est pas un problème de ligne de plaquage. En nouvelle Zélande les mecs savent faire des passes du 1 au 23.
Cette règle ne permettra qu'une chose : une discréditation des arbitres ! Car on est sur une règle purement à l'appréciation de l'arbitre et qui sera de moins en moins possible à arbitrer de façon identique pour tous. En un plaquage il peut y avoir simultané, plaqueur qui ne se baisse pas, plaqueur qui vient au ballon, porteur du ballon qui se baisse trop, assistant plaqueur qui bloque le ballon.... sur une phase qui dure 0,5 secondes... bref à voir avec le temps mais jamais on ne s'est autant fait ch... sur un terrain de rugby que se soit en tant que joueur ou arbitre...
spir
Ca va un peu dans le bon sens.
Mais c'est malgré tout se tromper de cible selon moi. Les commentaires (de l'article Rugbynistère comme du diaporama FFR, suivre le lien en bas d'article) montrent bien que l'essentiel du bénéfice, c'est que le porteur a les bras libres. Il suffirait donc d'autoriser le plaquage seulement sous les bras, nan ? Et on aurait un gain en sécurité des joueurs et continuité du jeu. En plus, ça supprimerait la zone grise d'arbitrage lorsque le plaqueur attaque près de la taille (alors qu'on peut pas être à moitié sous et sur les bras!).
De plus, et l'article comme ses sources évitent bizarrement d'en parler, nombre de gens ont observé que l'abaissement du plaquage produit l'effet pervers que les porteurs tentent alors de s'abaisser aussi pour interdire ou gêner le plaquage. Du coup, d'une part ça limite grandement la zone de plaquage possible, aux mollets et chevilles en fait, de l'autre on retrouve les percussions frontales qui sont la vraie source de dommage à court et long terme, voire les chocs tête contre tête (eux bien évoqués).
La solution est à mon avis, à côté d'un plaquage exclusivement sous les bras, d'interdire les tampons :
* Dans le cas courant, le plaqueur doit se placer de biais voire de côté (et ça va bien avec le bon geste de plaquage qui impose de placer la tête de côté), sinon, il est pénalisé.
* Si un défenseur ne peut pas lui éviter le choc, à cause de la vitesse ou la proximité, parce qu'il est masqué ou se relève..., alors c'est au porteur de ne pas l'attaquer frontalement, sous peine de pénalité.
Qu'en pensez-vous ?
Lenahic
Salut @Sprir,
On évoque pas forcément les dérives car on veut éviter de donner des idées aux gens. Comme les porteurs de balle n'auront plus le droit de charger buste et tête en avant, on devrait éviter quand même la situation du joueur où il n'y a que les chevilles de libres pour plaquer.
Sinon, pour "interdire les tampons", ça serait dénaturer le jeu, et le sport de combat collectif qu'est le rugby. Sur un plaquage offensif (pieds décollés du sol mais le bassin ne passe jamais au dessus des épaules), le joueur aura les bras libres pour se réceptionner.
L'idée de créer une règle du "passage en force" chez les enfants (école de rugby, U14 et avant) est pertinente et déjà en place. Elle permet de créer chez les joueurs, une recherche de l'espace et une alternative à l'affrontement. Mais nous ne devons pas limiter le combat dans le rugby à la mêlée ou aux mauls. Pour l'évitement pur, il y a le seven, voire même le touch. Donc pas vraiment d'accord avec toi même si tes arguments sont intéressants 🙂
spir
Je comprends et approuve en gros.
Mais pour moi il y a diverses manières de passer *en force* (en utilisant masse et puissance) autres que le tampon frontal ; et d'ailleurs celui-ce ne permet pas toujours de passer, il dégomme juste l'adversaire direct.
david42fr
A voir si cela apporte des améliorations mais assez déçu que ça ne concerne finalement que le rugby "amateur"... comment un cadet formé à cette école pourra-t-il espéré rejoindre un club pro....j'ai bien peur que le fossé se creuse un peu plus 🙁
Lenahic
Le principe d'une regle expérimentale, c'est de l'étendre si les résultats sont probants. Si l'analyse en F2/F3 est probante et donne des résultats, il y a de grandes chances que la mesure soit étendue aux pros prochainement. Pour l'heure, les règles sont déjà différentes entre les amateurs et les pros, c'est pour ça qu'il existe plusieurs catégories de règles (A, B, C, C' et D)
ELSTADT TOULOUSAIN
Nous sommes à égalité dans les arrêts de jeu. Leonardo Ghiraldini lance la dernière pizza de sa carrière à 5m de sa ligne. Parisse est lobé. Taofifénua qui ne souvient plus où il a foutu son billet Ouigo pour Toulon ne voit pas passer un ballon qui fini aplati dans l’en-but par Camille Chat qui l’avait pris pour une souris. Victoire de la France!!!
Moustache à vu des choses interessantes (normal quand on suit le plan de jeu) et se trouve plutôt rassuré pour la suite de la compétition.
batelier
Merci pour cette analyse...
yandelug
Cette régle est déjà mise en place chez les U14(Minimes) ,effectivement on voit que les gamins se la sont appropriée et proposent de belles et longues séquences.....un bémol,pourquoi ne pas commencer par les "pros" qui au travers de la télé sont porteurs de l'image motrice de notre Jeu;
Le rugby est un jeu
Parce que l'arbitre doit leur répéter 8 fois et sortir deux biscottes pour qu'ils comprennent! Les enfants apprennent plus rapidement.
lelinzhou
@Lénaïc Ovize
Un bel article comme on aimerait en voir etc... etc...
Lenahic
Merci 🙂
Yonolan
@ LénaïcOvize : merci pour cet article et pour les documents joints qui sont très bien faits pour les premiers que j'ai consultés
Lenahic
merci à toi pour ton retour, les docs sont produits par la FFR, je n'ai fait que l'article et l'interview 🙂
Yonolan
Oui mais grâce à toi on connait leur existence et en plus on y accédé très facilement
Donc super
duodumat
Tout cela est fort intéressant et promet de belles et bonnes choses sur la dynamique du jeu et la sécurité des joueurs. Cela va demander une vraie "rééducation" et donc du temps? Ce sera sûrement plus facile en école de rugby.
En avant
Sur le plaquage à 2 les équipes devraient rapidement s’adapter donc peu de choses à gérer.
Sur le pick and go, l example de la video est bien mignon et propre mais cela ne couvre pas tous les cas.... mais je trouve ça très positif.
Maintenant .... faudra attendre les conclusions et analyser les potentielles nouvelles blessures qui pourraient survenir...et comparer avec un essai similaire qu’ils ont fait en Angleterre si je ne me trompe pas....
Et puis après WR s en mêlera....
spir
"Et puis après WR s en mêlera...."
Aïe Aïe Aïe !
Imanol votre idole
J'espère qu'on ne verra pas une augmentation de genoux tordus avec des défenseurs lourds qui se jettent à corps perdu dans les jambes de l'adversaire.
Une pensée également pour les 2e lignes qui ont déjà du mal à plaquer les demi-de-mêlées au torse, alors à la taille...
ginobigoudi
Rien sur les manchettes à la gorge des attaquants... En handball, engager une épaule contre un défenseur, c'est sifflé...
spir
Ouais, j'aimerais bien trouver comment *vraiment* interdire les agressions épaule en avant (qui en plus semblent assez variées), sans dénaturer de rrougby.
Team Viscères
Il faut attendre que quelqu'un redécouvre le règlement où la seule façon d'écarter un défenseur physiquement pour un attaquant c'est le raffut main ouverte...
spir
"c'est le raffut main ouverte..."
... et bras tendu (ce qui empêche de pousser violemment)
@LuigiPicamolio
Team Viscères
Toutafé.
lelinzhou
Y a plus qu à...