INTERNATIONAL. Arbitrage : faut-il briser la ‘‘barrière de la langue’’ ?
Selon Gavin Mortimer, Nigel Owens aurait toujours refusé d'apprendre le français et ne parlais qu'anglais sur le terrain.
À travers un édito paru dans The XV, le journaliste britannique Gavin Mortimer donne son avis sur l’absence du français dans le rugby international.

“Les arbitres doivent être respectés, ou du moins, ceux qui sont bilingues.” : c’est ainsi que la réflexion sur la barrière de la langue dans le rugby international est venu à Gavin Mortimer, journaliste et écrivain britannique. Le 22 septembre, ce dernier a publié dans le média The XV un long édito sur la “barrière de la langue” dans le rugby international. Et dans ce cas précis, il pense tout particulièrement à la faible connaissance du français chez les arbitres internationaux. Pourtant, comme le souligne le journaliste, la question a le mérite de se poser. L’anglais est-il suffisant pour les arbitres internationaux ? Ces derniers doivent-ils être bilingues ? Et plus particulièrement, le fait de parler français doit-il être obligatoire chez eux ?

Dans un premier temps, on peut trouver cela curieux qu’une personnalité non issue du pays flottant sous la bannière Bleu-Blanc-Rouge se pose cette question. Mais pour Gavin Mortimer, ce n’est pas anodin. Il raconte pourquoi au travers d’une anecdote :

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"Mon anglais n'est pas génial. Pendant les matchs européens, je comprends généralement les arbitres britanniques, mais quand on est fatigué, ça devient difficile d'exprimer clairement ce que je pense."

Donc une seule réponse possible : YES SIR ? !

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