Comment avez-vous appris votre départ de Stade Français Paris ?
Par courrier, en revenant de vacances. Avant mon départ en vacances, le club m’avait fait savoir qu’il ne s’opposerait pas à ce que je sois prêté : à mon retour, le prêt s’est transformé en rupture conventionnelle.
Après dix ans passés au club, quel est votre meilleur souvenir ?
Mon meilleur souvenir, c'est mon premier match en pro, forcément. En 2015 à Béziers contre Castres, 1ère journée de Top 14. Je ne m'attendais pas à jouer si tôt et Gonzalo (Quesada) m'a donné cette opportunité. De plus, j'ai eu la chance de le jouer avec mon pote Paul Gabrillagues, je marque un essai casquette, c’était un super moment et c'est mon meilleur souvenir.
Sur les réseaux sociaux, vous avez déclaré avoir joué avec vos idoles au Stade Français Paris. Lesquels sont-ils ?
Mes idoles ? D’abord il y a Sergio Parisse : quand j'étais jeune il me faisait rêver. Puis il y a Morne Steyn, il a côtoyé le plus haut niveau. Avec lui on apprend tous les jours de sa façon de s'entraîner, de récupérer et gérer les grands événements.
Comment trouvez-vous le fait que le Stade Français licencie beaucoup de cadres et de jeunes ?
C’est un problème de Salary Cap, c’est la dernière année où les indemnités de transferts ou ruptures ne comptent pas dans la masse salariale. C’est une opportunité de gestion. Humainement c’est terrible, mais c’est l’évolution du sport professionnel...
Comment s'est passé le stage Provale ?
Très bien ! C'était top. Je me suis retrouvé avec des mecs dans la même situation que moi et ça m'a fait du bien. On est tous dans une situation compliquée. Notre but à tous c'est de continuer à jouer au rugby. On a fait des entraînements difficiles, il y avait une bonne dynamique de groupe et c'est bien mieux que de rester seul à s'entraîner à la maison. Ce stage a été vraiment bénéfique pour tous. Puis il y avait beaucoup de choses mis en place. Et j'aimerais remercier le club de Bordeaux et Provale pour cela.
Avez-vous des contacts avec des clubs ?
Oui j'ai quelques contacts, mais rien de concret. J'espère vraiment que quelque chose va aboutir, c’est compliqué après avoir joué quatorze matchs cette saison au plus haut niveau de se retrouver sans rien. J’ai hâte de rejouer et montrer à tous que je peux apporter au plus haut niveau.
Qu'est-ce que vous diriez à un joueur dans la même situation ?
Moi, je vis avec un dicton auquel je crois, qui est « Il n'y a pas de hasard, que des rendez-vous ». Une période difficile ne doit pas tout remettre en cause tous les sacrifices qu'on a faits, tous les entraînements où on en a chié. Il faut garder confiance en soi, redoubler d’efforts à l'entraînement et attendre que la roue tourne. Puis surtout, ne pas se renfermer.
breiz93
Bonne chance Matthieu, tu fais partie de ceux que Jean Bouin regrettera.
franpisunship
Ce serait incroyable qu'un mec comme lui reste sur le carreau.
Sinon, y'a peut-être un peu de place dans un club ambitieux de Fédérale 1 au Nord de la Loire 😀
Fada RCT
Et voilà le Stade Français en fais encore des siennes... Ce clun n'a pas d âme pas de coeur et ne pense se qu'au fric de ses dirigeants
ginobigoudi
C'est vrai, comparé aux petites entreprises familiales à taille humaine dirigées par des anciens de légende comme le MHR, le RCT ou le Racing, hein...
Khris
Tu devrais profiter des vacances pour réviser ton français, laisses les adultes parler entre eux des choses que tu ne connais pas. Même le joueur à moins de rancune que toi envers son club.
Rchyères
C'est vrai que l'âme de toulon n'est pas du tout basé sur le fric
Fada RCT
Toulon à un public au moins
breiz93
Cette situation est déjà difficile pour les joueurs, ex joueurs, supporters et le club. Ça prouve au moins une chose c'est que tu connais mal le SF.
Si tu as du venin à cracher, va sur Rugbyrama, il y en plein des comme toi, tu te fera des potes.
Sans rancune, et bon match pour ce WE.