Bill Pulver, le boss de la fédération australienne de rugby, a de nouveau tiré la sonnette d’alarme ce vendredi concernant la santé financière de l’ARU alors que cette dernière annonce une perte de près de 15 millions d’euros sur deux ans. Un trou tel, que la tournée à venir des Lions britanniques et irlandais, d’ordinaire lucrative pour l’île-continent, ne pourra pas le combler. « Malheureusement, cela ne va pas entraîner les retombées économiques espérées, confie Pulver via le site du Super 15. En général nous pouvons nous appuyer sur des événements comme la Coupe du monde 2003, et les Lions tous les 12 ans, pour survivre et couvrir les pertes. »
L’année 2013 devrait cependant déroger à la règle. Le patron de l’ARU de pointer les difficultés rencontrées pour trouver des sponsors pour la tournée. Et qui dit moins d’argent dans les caisses, dit moins de dollars australiens pour payer les joueurs internationaux. Ceux-ci pourraient donc être amenés à accepter une baisse assez importante de leurs salaires. Bill Pulver est certain que l’honneur de porter le maillot des Wallabies suffira à faire passer la pilule. Pas sûr que tous soient prêts à un tel sacrifice. Dès lors, il ne serait pas impossible de voir plusieurs pointures se tourner vers les championnats étrangers. Une aubaine pour les clubs européens et japonais.
Pour retrouver une équilibre financier acceptable, Pulver sait que cela passera également par autre chose : « Les fans ont tourné le dos au rugby, il nous faut retrouver nos spectateurs. Un gros travail nous attend. » A ce propos, la fédération australienne table sur une ou plusieurs victoires des Wallabies sur les Lions pour retrouver son public, faire rentrer un peu d'argent dans les caisses et respirer un peu.
L’année 2013 devrait cependant déroger à la règle. Le patron de l’ARU de pointer les difficultés rencontrées pour trouver des sponsors pour la tournée. Et qui dit moins d’argent dans les caisses, dit moins de dollars australiens pour payer les joueurs internationaux. Ceux-ci pourraient donc être amenés à accepter une baisse assez importante de leurs salaires. Bill Pulver est certain que l’honneur de porter le maillot des Wallabies suffira à faire passer la pilule. Pas sûr que tous soient prêts à un tel sacrifice. Dès lors, il ne serait pas impossible de voir plusieurs pointures se tourner vers les championnats étrangers. Une aubaine pour les clubs européens et japonais.
Pour retrouver une équilibre financier acceptable, Pulver sait que cela passera également par autre chose : « Les fans ont tourné le dos au rugby, il nous faut retrouver nos spectateurs. Un gros travail nous attend. » A ce propos, la fédération australienne table sur une ou plusieurs victoires des Wallabies sur les Lions pour retrouver son public, faire rentrer un peu d'argent dans les caisses et respirer un peu.