Après huit revers de rang, le Pays de Galles s’interroge sur ce qui ne va pas, ou plutôt sur ce qui ne va plus. L’un de ses plus fameux représentants, l’ancien capitaine et recordman de sélections (92) Gareth Llewellyn, semble avoir sa petite idée sur la question en remettant en cause la défense dite blitz : « Les avantages que l’on peut en tirer ne doivent pas nous en faire oublier ses carences. (BBC) » Pour rappel, la défense en blitz est en quelque sorte une spécialité galloise qui consiste à monter très rapidement sur les joueurs en attaque, et ce, dès que la balle est sortie d’un maul ou d’une mêlée. Le but étant de couper les lignes de passes et de mettre la pression sur le porteur de balle.
C’est une défense qui peut rapporter beaucoup, en empêchant l’équipe en attaque de passer la ligne d’avantage voire même de reculer et de perdre le ballon. Le Pays de Galles avait d’ailleurs forgé son Tournoi sur cette stratégie. Mais elle est aussi connue pour comporter de très gros risques si d’aventure un joueur parvient à casser la ligne de défense. Elle est aussi vulnérable au petit coup de pied par-dessus, car du fait de la montée rapide des défenseurs, il y a énormément d’espace libre derrière le rideau défensif. Il est alors difficile pour les joueurs, montés en pointe dans un sens, de se retourner pour chasser le porteur de balle. « Nous avons perdu contre l'Australie en novembre dernier parce que nous avions blitzé au mauvais moment. Si nous n'avions pas fait ça à la dernière minute, ils ne nous auraient pas fait l'extérieur » précise Gareth Llewellyn.
C’est une défense qui peut rapporter beaucoup, en empêchant l’équipe en attaque de passer la ligne d’avantage voire même de reculer et de perdre le ballon. Le Pays de Galles avait d’ailleurs forgé son Tournoi sur cette stratégie. Mais elle est aussi connue pour comporter de très gros risques si d’aventure un joueur parvient à casser la ligne de défense. Elle est aussi vulnérable au petit coup de pied par-dessus, car du fait de la montée rapide des défenseurs, il y a énormément d’espace libre derrière le rideau défensif. Il est alors difficile pour les joueurs, montés en pointe dans un sens, de se retourner pour chasser le porteur de balle. « Nous avons perdu contre l'Australie en novembre dernier parce que nous avions blitzé au mauvais moment. Si nous n'avions pas fait ça à la dernière minute, ils ne nous auraient pas fait l'extérieur » précise Gareth Llewellyn.
De part leur montée rapide, les Gallois se font clairement prendre de court par la passe de sautée de Barnes pour Mike Harris. « Je n’ai jamais vraiment été un supporter de cette défense, indique Llewellyn. De plus, les équipes auxquelles nous voulons ressembler, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ne la pratiquent pas. » Il semble cependant difficile pour les Gallois d’abandonner un système qui, par le passé, leur a permis d’engranger les succès. Un nouveau revers pourrait cependant les amener à revoir leur façon de faire.
ced
si eux doivent changer leur défense nous on doit changer l'attaque ET la défense, enfin hier ils ont très bien joué avec les règles : limite hors jeu à chaque fois (parfois sanctionné) et ballon gardé au sol non sifflé par l'arbitre, ça c'est plus difficilement compréhensible, bref ils ont su s'adapter pas nous.
TPhib
Je suis d'accord avec vous, ce n'est pas spécialement clair. Mais Gareth Llewellyn considère, lui, que c'est une forme de blitz. J'ai rajouté une déclaration de sa part pour afin d'être plus précis.
Matt2706
je suis d'accord avec vous sur le fait que la blitz défense puisse être contournée par certaines équipes...
mais malheureusement ici vous montrez un exemple ou il n'y a pas de "blitz" justement. Juste un 2nd ligne dans la ligne de défense qui reste serré et ne monte pas pour fermer l'attaque.
Alors que dans le résumé vidéo précédant on peut voit que la blitz bien exécutée est l'oeuvre du 2nd centre casqué qui piste bien les ailiers qui s’intercalent et les passages à vides pour fermer rapidement en même temps que la passe.
ephileth
Merci pour cet article qui soulève un point très intéressant. Il semble en effet qu'un retour aux "basiques" pourrait être bénéfique.