Comme toute bonne compétition qui se respecte, le Super Rugby n’a eu de cesse de grandir en incluant de nouvelles équipes au fil des années. De 6 en 1986 à 10 en 1993, la compétition des clubs de l’hémisphère sud est passée trois ans plus tard à 12, puis à 14 après une longue période de 10 ans pour finalement atteindre son format actuel en 2011 avec pas moins de 15 équipes. Vous suivez toujours ? Alors me direz-vous, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Justement, la SANZAR, l’organisme qui gère le Super 15, a une nouvelle idée derrière la tête : intégrer à l’horizon 2016 des franchises asiatiques, nord et sud-américaines.
Pourquoi en 2016 ? Merci de poser la question. Et bien c’est cette année-là que débuteront les négociations des droits télé. Pas folle la SANZAR ! Si le consortium regroupant les fédérations des nations du sud est content du modèle actuel, la perspective de s’ouvrir à de tels « marchés » ne peut être ingnorée. « Ce serait faire preuve de négligence » indique le CEO de la SANZAR Greg Peters à Fox Sports. Outre l’aspect financier, l’organisme, qui ne veut pas non plus chambouler une compétition somme toute lucrative, tient à préserver la compétitivité de son poulain. C’est pourquoi il entend tout d’abord évaluer à la fois les États-Unis, le Canada, l’Argentine ou encore le Japon.
L’intégration à venir des deux nations nord-américaines à la Pacific Nations Cup (25 mai-23 juin) aux côtés du Fidji, des Samoa, du Tonga, du Japon, ou encore de l'Australie A et d’une équipe néo-zélandaise, ne pouvait d’ailleurs pas mieux tomber. Cela donnera un nouveau point de référence à la SANZAR, laquelle ne s’appuyait jusqu’à présent que sur les performances des USA et du Canada lors de la Churchil Cup, disparue en 2011, et leurs beaux parcours cette même année en Coupe de monde. Seul ombre au tableau, la perspective d’imposer aux joueurs encore plus de trajets dans une compétition qui en compte plus que n’importe quelle autre évènement sportif dans le monde. Si d’aventure ce projet venait à se réaliser, on imagine déjà l'impact positif qu'il pourrait avoir sur la Coupe du monde.
Pourquoi en 2016 ? Merci de poser la question. Et bien c’est cette année-là que débuteront les négociations des droits télé. Pas folle la SANZAR ! Si le consortium regroupant les fédérations des nations du sud est content du modèle actuel, la perspective de s’ouvrir à de tels « marchés » ne peut être ingnorée. « Ce serait faire preuve de négligence » indique le CEO de la SANZAR Greg Peters à Fox Sports. Outre l’aspect financier, l’organisme, qui ne veut pas non plus chambouler une compétition somme toute lucrative, tient à préserver la compétitivité de son poulain. C’est pourquoi il entend tout d’abord évaluer à la fois les États-Unis, le Canada, l’Argentine ou encore le Japon.
L’intégration à venir des deux nations nord-américaines à la Pacific Nations Cup (25 mai-23 juin) aux côtés du Fidji, des Samoa, du Tonga, du Japon, ou encore de l'Australie A et d’une équipe néo-zélandaise, ne pouvait d’ailleurs pas mieux tomber. Cela donnera un nouveau point de référence à la SANZAR, laquelle ne s’appuyait jusqu’à présent que sur les performances des USA et du Canada lors de la Churchil Cup, disparue en 2011, et leurs beaux parcours cette même année en Coupe de monde. Seul ombre au tableau, la perspective d’imposer aux joueurs encore plus de trajets dans une compétition qui en compte plus que n’importe quelle autre évènement sportif dans le monde. Si d’aventure ce projet venait à se réaliser, on imagine déjà l'impact positif qu'il pourrait avoir sur la Coupe du monde.
ggg
ça risque d’être compliqué en terme d’organisation. Le déplacement d’une équipe sud-africaine au Canada va nécessiter 24 h de voyage, 3 jours sur place pour se caler sur l’heure locale. Tout ça pour 1 match ? Merci le bilan carbone !
Et en quelle saison jouer ? Parce que on peut jouer en janvier en Australie, au Canada j’en suis moins sûr.
jbm
Enfin une bonne initiative dans le rugby international!!pas trop tot!!!!
uhr
pognon, pognon, pognon. Vite, allons démarcher les Qataris.