Les 5 points à retenir de la défaite du XV de France face à l'Australie (23-25)
XV de France - Camille Lopez n'a pas réussi le drop de la victoire face à l'Australie.
Le XV de France s'est incliné face à l'Australie ce samedi au Stade de France lors du deuxième match de la tournée de novembre.

France vs Australie du 19/11/2016 : 23-25
RESUME VIDEO. Le XV de France tombe les armes à la main face aux Wallabies

Une défaite frustrante

Un essai de pénalité et deux réalisations de Tevita Kuridrani (58e) et Bernard Foley (43e) ont permis à l'Australie de prendre le dessus sur la France. Les Bleus pourront regretter ce premier acte où ils ont été trop timides malgré l'essai de Virimi Vakatawa (17e) suite à une sublime action de 60m initiée par Nakaitaci puis une série de passes au contact qui verra l'ailier prendre l'axe et marquer. Cependant, et alors qu'ils ont dominé en termes de possession et d'occupation, ils ont le plus souvent buté sur la défense australienne. A la pause, Guy Novès estimait que ses ouailles semblaient stressés.

Des Australiens plus agressifs

Les hommes de Guy Novès savaient pertinemment qu'une partie du match se gagnerait dans les rucks. S'il y a eu du mieux dans ce domaine en deuxième mi-temps, les Tricolores ont énormément subi dans ce domaine. Souvent en retard, ils n'ont qu'à de très rares reprises réussi à contester le ballon aux Wallabies et ont été obligés de consommer énormément de joueurs pour garder la possession. Comme souvent, David Pocock a été un véritable poison. Perturbés dans leurs sorties de balle, les Bleus ont donc subi de plein fouet la défense agressive des Australiens.

Une belle capacité d'accélération des Bleus

S'ils ont été bousculés, les Français ont par moment réussi à mettre le feu dans la défense des Aussies. Les 3/4 tricolores n'y sont d'ailleurs pas étrangers, même si les avants ont fait leur part du travail sur l'essai de Vakatawa en première mi-temps. Noa Nakaitaci a été un des principaux dynamiteurs de la ligne d'attaque française (6 défenseurs battus, 76 mètres parcourus, 4 offloads) et été parfaitement épaulé par ses coéquipiers à l'ASM, Wesley Fofana, Rémi Lamerat et Scott Spedding. Mention spéciale à Virimi Vakatawa, toujours dans les bons coups avec des courses tranchantes ou des passes acrobatiques mais ajustées.

Trop de points donnés ou laissés en route

Si le drop de Camille Lopez à la fin du match aurait permis à la France de l'emporter, les Français pourront regretter 7 points laissés en route par les buteurs tricolores (deux transformations, une pénalité lointaine). À l'inverse, et comme souvent, Bernard Foley a fait le boulot face aux perches et permis à son équipe de toujours mettre les Bleus sous pression. Les plus gros regrets côté français viendront certainement de ce surnombre vendangé à la 77e lorsque Scott Spedding, excellent tout au long du match, a oublié de servir ses coéquipiers. L'essai était tout fait et cinq autres points se sont envolés.

Les gros sauvent presque la France

C'est un domaine dans lequel les Tricolores étaient attendus et ils ont répondu présent. La mêlée australienne n'est pas réputée pour sa solidité mais les supporters français ont certainement pris plaisir à voir le pack des Bleus prendre le dessus sur son adversaire. Qui n'a pas poussé fort derrière eux lorsqu'ils ont emporté les Wallabies en fin de partie ? Une superbe mêlée qui aurait mérité une pénalité en faveur de la France. Les avants français se sont également illustrés en grattant plusieurs ballons importants par l'intermédiaire de Guirado ou Picamoles. Insuffisant cependant pour l'emporter.

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On perd de quasiment rien en envoyant du jeu face à une équipe Australienne qui n'a rien fait d'extraordinaire mais qui a toujours joué très juste notamment avec leur défense.

Ce qui est paradoxal, c'est qu'en voulant systématiquement jouer tous les ballons et mettre de la vitesse, on a permis aux Australiens de ralentir le jeu et de nous mettre sous pression. Certes les intentions étaient très bonnes mais on a clairement manqué d'alternance. Face à cette défense agressive, on a jamais tenté de les mettre sur le reculoir en utilisant du jeu au pied court ce que les Aussies ont fait d'entrée de jeu (notamment sur leur grosse occasion d'entrée). Après, ça reste de l'ordre du détail, mais à ce niveau, les détails font la différence.

On a été très bons en conquête, pas mal en défense mais défaillants au but.

Après, on a vu qu'on pouvait mettre le feu dès que l'adversaire laissait un peu d'espace et c'est ce qui est vraiment positif. Ce qui est frappant par rapport à l'ère PSA (où les mecs étaient carrément perdus sur le terrain), c'est que peu importe le choix du porteur du ballon, il y'a toujours des soutiens disponibles et c'est ce qui permet de faire du jeu.

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