WTF - Quels sont les 7 péchés capitaux du rugby ?
Au rugby aussi on a nos 7 péchés capitaux.
Le rugby ne mène sûrement pas au paradis, et c'est sûrement la faute à ses 7 péchés capitaux.

Les péchés capitaux sont au nombre de 7, autant que l’équipe de France qui a fait deux finales de Cup en peu de temps. N’y voyez aucune coïncidence. Jérôme Bosch (l'oncle de Marcelo) en a sorti un tableau les résumant parfaitement. Mais au rugby aussi, nous avons des péchés capitaux. 

La colère

La colère au rugby est représentée par les mauvais gestes sur le terrain. Certes, ils restent beaucoup moins fréquentd qu’il y a quelques années dans un derby Perpignan-Béziers. Mais c’est une nouvelle forme de violence que les arbitres tentent tant bien que mal de gérer : les plaquages hauts et les déblayages à l’épaule. On peut la justifier comme on veut, mais accompagnée d’une volonté de chaos et de destruction, la colère devient problématique. Il y a la colère des mots également, aussi destructrice quand ils sont bien utilisés. Est-ce que tu te plains du gouvernement quand ton train est en retard à cause d’un animal sur la voie ?

L'avarice

Aucun rapport avec les problèmes aux jambes de ton gaucher, ni du bâteau de ton oncle au Cap d'Agde. L’avarice de mots dans le rugby actuel est représentée par ces déclarations incessantes de présidents, supporters ou joueurs. Donner son avis, c’est important, de manière intelligente, c’est mieux. Les clashs dans le rap ont petit à petit gangrené les déclarations d’avant-match ou sur le bord du terrain. Est-ce que dans la rue, tu interviens dans une conversation sur les pistes cyclables pour donner ton avis ? 

L'envie

L’envie est représentée par cette rivalité qui plane dans le monde rugby : les milliers de « je peux mieux faire » en intérim. Depuis Jacques Brunel, des vocations se sont révélées pour le poste de sélectionneur du XV de France masculin, comme une forme de jalousie. Les joueurs sont victimes de rivalité également, mais on sait tous que la dernière fois que tu as géré un duel, c’était dans le métro, et tu as quand même réussi à t’emplâtrer dans la personne avec tes crochets digne d’un chimpanzé qui marche debout. Est-ce qu’avec ta copine, tu lui dis « laisse, je vais le faire » quand il s’agit de réparer la lampe, pour au final jeter la pierre sur le tournevis ?

L'orgueil

L’orgueil est représenté par ce désir effréné de puissance : le plaquage à retardement. Tu viens de te faire secouer dans un ruck ou sur un plaquage et la seule solution est de rendre la monnaie de la pièce alors que tu n’as que ta carte bleue sur toi. Résultat, tu te jettes à corps perdu sur ce centre avec quelques secondes de retard. Est-ce qu’à l’école, tu étais l’élève qui donnait la même réponse que celui d’avant ? 

La gourmandise

La gourmandise au rugby est représentée par ce deux contre un que tu gères comme ta vie amoureuse. Un deux contre un, c'est simple : comme son nom l'indique, tu es deux, il est un. Dans toutes les situations de vies, être deux contre un amène à la victoire : une bagarre, un débat, dire non à ton enfant ou ton enfant et son ami qui aimeraient dormir à la maison.  Alors joue le deux contre un comme dans la vie, le plus finement possible. Est-ce que toi et ton meilleur pote avez déjà réussi à convaincre ta femme de te laisser en week-end mec à Barcelone ? 

La paresse

La paresse au rugby est représentée par ce mal qui touche tous joueurs : l’entraînement du mercredi en décembre. Sérieusement, ce n'est pas un péché de ne pas y aller ! As-tu déjà changé de sac tellement tu avais d’affaires dedans juste pour un entraînement ? Arrivé sur le stade et voir les dirigeants à côté du feu ? Te tourner vers le terrain et ne voir que 8 joueurs ? C’est ce moment qui fait de toi un sur-efficient, et qui te pousse à prendre une décision plus rapidement que sur un deux contre un. Est-ce que tu ranges ton appartement le lundi soir alors que le streaming de Game Of Thrones vient de sortir ? 

La luxure

La luxure… Au rugby, c’est l’équivalent du strap au poignet. Aucune étude scientifique n’a encore démontré l’utilité de cette coquetterie. Il ne te tient pas le poignet puisque tu n’as pas mal. Tu le fais même en hiver avec un manche-longue sous le maillot, j’imagine qu’il relève donc du spiritualisme. D’ailleurs, tu n’es pas Fidjien, la seule fois que tu as tenu un ballon à une main, c’était au handball du collège. Cette coquetterie est sûrement le plus grand fléau du rugby actuel, mais c’est un mal pour un bien. Balzac disait : « la coquetterie tue la gourmandise. » Est-ce que tu mets du gel avant de rentrer sur le terrain ?

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  • to7
    16852 points
  • il y a 5 ans

les 7 péchés capitaux sont
1) s'échapper dans une générale
2) la fourchette
3) les courses en travers
4) les passes dans les chaussettes
5) s'échapper en 3e mi temps
6) arriver à l'entrainement défoncé
7) jouer au pied quand tu es un avant

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