De Marc Dal Maso, on connaît le passé de joueur, international passé par le SU Agen, notamment. On est familiers avec son parcours d'entraîneur, qui l'a notamment conduit au Stade Montois, qu'il fit monter deux fois en Top 14. Plus récemment, Dal Maso a été loué pour son apport à la mêlée du Japon, révélation de la dernière coupe du monde. Ce qu'on ne savait pas, c'est que l'ancien international est atteint de la maladie de Parkinson. Dans un témoignage exclusif pour La Dépêche , il se confie sur cette maladie "décelée en 2012, qui pour [lui], a commencé vers 30 ans". Dal Maso en compte 48 aujourd'hui.
"Il ne faut pas que je l'accepte. Si je l'accepte, je suis mort. Je me dis qu'il faut que je sois fort. Pour moi et pour les autres... Surtout pour moi. J'ai besoin d'être fort." D'emblée, celui sur lequel Mourad Boudjellal lorgne depuis plusieurs saisons montre son courage. Du courage, il en faut pour rebondir lorsqu'on t'annonce cette maladie "comme si t'étais enrhumé". La découverte de cette dernière ? Après la saison 2011/2012 synonyme de montée pour Mont-de-Marsan. "Je me disais, "il y a un truc pas normal que je ne contrôle pas à l'intérieur de moi". Quid de son avenir ? Le bilan japonais de Dal Maso - qui n'a pas révélé à Eddie Jones ses symptômes - parle pour lui : il peut continuer d'entraîner à haut niveau : "Cela n'altère pas les compétences, cela provoque juste un peu de fatigue". Son traitement est quotidien, trois fois par jour, "mais je me suis tout le temps aperçu qu'une bonne sieste cela ne fait de mal à personne."
"Il ne faut pas que je l'accepte. Si je l'accepte, je suis mort. Je me dis qu'il faut que je sois fort. Pour moi et pour les autres... Surtout pour moi. J'ai besoin d'être fort." D'emblée, celui sur lequel Mourad Boudjellal lorgne depuis plusieurs saisons montre son courage. Du courage, il en faut pour rebondir lorsqu'on t'annonce cette maladie "comme si t'étais enrhumé". La découverte de cette dernière ? Après la saison 2011/2012 synonyme de montée pour Mont-de-Marsan. "Je me disais, "il y a un truc pas normal que je ne contrôle pas à l'intérieur de moi". Quid de son avenir ? Le bilan japonais de Dal Maso - qui n'a pas révélé à Eddie Jones ses symptômes - parle pour lui : il peut continuer d'entraîner à haut niveau : "Cela n'altère pas les compétences, cela provoque juste un peu de fatigue". Son traitement est quotidien, trois fois par jour, "mais je me suis tout le temps aperçu qu'une bonne sieste cela ne fait de mal à personne."
Une maladie pas due au hasard ?
Si Dal Maso se confie à La Dépêche, c'est aussi pour mettre en garde. Faire passer un message.
Je ne sais pas exactement comment cela est arrivé, si ce sont les coups ou les protéines qui sont dans le corps ? Il y a 5 % de génétique mais après il y a plein de choses qui font que tu peux attraper cela. Il peut y avoir des coups, mais pas que les coups. Aujourd'hui j'ai très peur des commotions cérébrales.
Et l'ancien Montois de rappeler deux gros chocs subis dans sa carrière. Pour rappel, Parkinson est une maladie neurologique dégénérative qui affecte le système nerveux. Mais Parkinson ou pas, on espère très vite voir Marc de retour sur les terrains !
AKA
Bon courage Marc! En marge de ce fait personnel c' est sûr que çà ne vas pas s' arranger: pourquoi se lancer dans un jeu ambitieux et difficile à mettre en place alors qu' il suffit de se payer qques mastodontes et de "taper" dans l' adversaire en attaque et en défense jusqu' a épuisement de l' une ou l' autre équipe. Tant pis pour les dégâts!
Blair Condor
C'est sûr que dit comme ça, ça sonne juste, et ça fait peur.
Espérons que les exemples des néo-zeds, des argentins et du Japon par exemple donneront des idées aux autres pour éviter ce que tu décris, même si c'est plus difficile..
Le parcours de l'Angleterre qui a abandonné son jeu si "😜étillant" des VI Nations pour donner cette bouillie du Mondial devrait aider à prendre conscience que le toujours tout droit n'est sans doute pas la solution.
Quant à Marco, qui est vraiment un type bien, bon courage dans son combat. Qu'il continue "à être fort" !
Mr Bricolage
Être diagnostiqué de cette merde avant 50 ans ça doit vraiment faire très mal au moral. Je suis pas medecin donc je peut pas dire que ce soit lié à la pratique du rugby, mais bon c'est sur que ca ne doit pas aider au niveau de la calbasse.
Bon courage, j'espère que ces médecins vont réussir à la canaliser et qu'il pourra revenir entrainer en france désormais.
Kadova
Exactement. Avoir ca si jeune, c'est normal de se poser des questions.
ced
un des plus connu : muhammad ali
on peut s’interroger sur l'impact et les différentes lésions cérébrales
MARCFANXV
Je souhaite bcp de courage à M. Dal Maso, mais il n'en a jamais manqué...
Difficile ds ce type de maladie de quantifier l'impact des Commotions sur son développement.....
Il n'empèche certains Chiffres parlent ! L'univers de la Boxe pro est de loin le + touché par cette maladie et on sait que les commotions y sont légion...
Je pense qu'il est urgent de légiférer sur le Jeu pour revenir à des choses + humaines !
Au début du Professionnalisme les évolutions règlementaires allaient ds le sens de préserver la Santé du Joueur....Je trouve que depuis qqs années le virage pris vers : "Tjrs + de Spectacle, d'impact, de vitesse" néglige qq peu cet aspect !!! C'est possible via un règlement adapté de reduire de facon drastique les Comos ! Les Aussies en Australian Rules l'on fait & les Stades sont tjrs pleins !!!!!!!
setonaikai
Bientôt on aura droit aux casques et protections comme au football américain tellement ça tape de + en + fort et vite...
Mr Bricolage
Je pense pas forcement que ce soit bénéfique d'avoir des casque. Avec un casque tu as un sentiment de protection et tu t"engage beaucoup plus dans le contact, alors je sais pas si au final c'est valable.
Je parle surtout au niveau amateur, les pros y vont déjà très fort au niveau contact
artillon
On souhaite beaucoup de courage à Marc Dal Maso. Il souligne à demi-mot ce qui pourrait se révéler une bombe à retardement malheureusement.
Le rugby (à XIII comme à XV) est devenu bien trop physique. Certains joueurs font des commotions à répétition. D'autres doivent arrêter plus tôt que prévu parce qu'ils ont déjà subi de multiples opérations à 28 ans.
Avant d'en arriver au corps bionique, les instances du rugby devraient plancher sur des idées pour rendre ce sport plus sûr. Les casques et les règles plus contraignantes contre les mauvais gestes, c'est bien mais ça ne suffit pas. Car la casse est de plus en plus patente (cf. coupe du monde).
Marc Lièvre Entremont
Je ne sais plus quel scientifique a alerté sur l'utilisation des casques et ses dangers car les commotions sont plus fortes et plus fréquentes à cause du sentiment de sécurité qu'apporte ces protections.
Y'a eu un article ici même la-là-dessus (Chantal).
vevere
Un déclaration d'utilité public...mais pasé le moment de la compassion...tout le monde s'en fout (clubs, instances, supporters) puisqu'on veut du spectacle, toujours plus de spectacle...the show must go one quel qu'en soit le prix!!! 🙁 🙁 🙁
vevere
*passé
straits
Sans présumer des causes de la maladie de M. Dal Maso, le rugbymen d'aujourd'hui feront de très mauvais vieux... et de plus en plus tôt !