Mola sceptique : Sans son ''Zidane'' Antoine Dupont, Toulouse sera-t-il aussi dangereux ?

"A l’entraînement, il y avait cette semaine des petites choses qui peuvent flotter alors que d’habitude, elles ne flottent pas." Ce sont les mots d’Ugo Mola en conférence de presse, comme relayé par la Dépêche.

Selon le manager du Stade Toulousain, l’absence d’Antoine Dupont pour la première fois depuis 2018 à l’approche des phases finales perturbe quelque peu son groupe. A l’aube de recevoir Sale en 8ème de finale de Champions Cup, le manager s’interroge sur l’absence de son maître à jouer.

"Ce n’est pas neutre. Je ne sais pas ce que serait devenu Aimé Jacquet sans Zinedine Zidane, je ne sais pas trop ce que je vais devenir sans Antoine Dupont. (…) Nous, on gagnait souvent avec le meilleur joueur du monde, peut-être qu’on gagnera sans lui, mais peut-être que d’autres joueurs se révéleront notamment en termes de leadership et de capacité à gérer ces moments clés", détaille le coach de 51 ans.

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Mola attend donc son équipe au tournant pour voir comment elle réagira face à cette épreuve. "Il me tarde de voir comment on va se comporter. (…) Perdre son Zinedine Zidane… Je n’en sais rien moi, je ne sais pas si les équipes sans Cruyff, sans Zidane, ont réussi à gagner. Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que ce sport a toujours réussi à combler ces moments charnières quand des joueurs partaient, se blessaient, dans toutes les générations."

En effet, Toulouse a les arguments pour surmonter cette épreuve. Qu’on se le dise, l’effectif le plus fourni a les ressources pour gagner même sans le grand Antoine Dupont.

La preuve encore lors des doublons, ou sans les internationaux, les Rouge et Noir ont largement fait le job. Finalement, vu la qualité du groupe toulousain, la plus grande interrogation se situera autour du leadership.

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Mais comme souligné par Mola, certains garçons vont peut-être se révéler. Même si les Willis, Marchand, Cros, Ntamack, Ramos ou Ahki ont déjà de sacrés airs de meneurs d’hommes, quand Paul Graou, le remplaçant du meilleur rugbyman du 21ème siècle à la mêlée, n’a rien, mais alors rien d’un peintre en numéro 9…