Le parent de rugbyman passe essentiellement son temps à attendre.
Or, comme il s’agit d’un sport d’extérieur, le parent est soumis aux aléas climatiques.
Et il souffre terriblement du froid tandis que son fils se réchauffe gaillardement sur le sol gelé et boueux.
Il faut comprendre que le Rugby est un sport d’hiver.
S’il s’est développé dans des régions d’agriculture céréalière ou de viticulture, c’est qu’on n’y travaille quasiment qu’aux beaux jours (vendanges ou moissons) : le reste du temps on s’ennuie.
Donc, il faut se protéger et prendre un soin particulier de trois zones extrêmement sensibles : les pieds, la tête et les fesses.
Les pieds dans la boue glacée communiquent très vite le froid au reste du corps. Donc le mieux est de se munir de chaus-sures à semelles épaisses isolantes. Il faut aussi prévoir une étanchéité pour le dessus.
En clair, ça s’appelle des bottes (si possibles fourrées).
De la même manière la tête est sujette à la pluie, au froid et au soleil, donc l’achat de bonnets, casquettes et autres couvre-chefs est vivement recommandé.
Il se trouve que les clubs proposent ce type d’élégants accessoires pour les parents : il est donc judicieux d’en acquérir, ce qui vous permettra en plus de montrer votre ferveur de supporter en arborant les seyantes couleurs du club.
Mais là ne sont pas les zones les plus problématiques. En réalité, vous vous apercevrez très vite que vous devrez rester debout à piétiner durant toute une journée, ce qui vous occasionnera des douleurs lombaires. Le soir venu, vous ne comprendrez pas pourquoi votre fils est endolori par ses matchs tandis que vous souffrez le martyre dans le bas du dos.
En plus, si vous avez le bonheur de trouver une tribune dans les stades que vous visitez, ce sont les parties charnues de votre anatomie qui vont se plaindre : plusieurs heures sur du béton froid et dur vous passeront l’envie de vous asseoir.
La solution passe donc par l’achat d’un siège pliant, du type siège de pêche. L’idéal est d’en prendre un avec des logements pour les bières dans les accoudoirs.
Vous y ajoutez un vaste parapluie ou un poncho, et vous voilà idéalement équipé.
Certains déploient un barnum pliant ou vont même jusqu’à venir en camping-car : point n’est besoin d’en arriver à ces extrémités.
En parallèle, vous aurez sûrement envie de photographier votre Léo. Un conseil : ne vous positionnez pas sur la touche mais derrière la ligne d’essai de l’équipe adverse (celle d’Agen, que trois généra-tions de joueurs, soit trois ans, ne sont pas parvenus à battre). Vous aurez ainsi des photos de face de vos joueurs (bien sûr, s’ils perdent en permanence, vous n’aurez rien à photographier, mais pour-quoi avoir des souvenirs de défaites ?).
Enfin, il est absolument impératif de pré-voir de quoi se sustenter.
Or, si beaucoup de tournois ont une buvette (le menu est ventrêche, saucisses ou merguez, plus frites et bière obligatoire), les plateaux (une demi-journée) vous obligent au pique-nique.
D’ailleurs, se ravitailler à la buvette, c’est Fort Boyard : une fois qu’on a réussi à atteindre le comptoir en se faufilant entre deux gros à béret qui évoquent leurs anciennes blessures, on s’aperçoit qu’il est matériellement impossible de transporter à la fois un sandwich, une barquette de frites et un gobelet en plastique. Si malgré tout on y parvient, on rencontre à cet instant son banquier dont le fils joue chez les jaunes : essayez alors de lui serrer la main !
Un point fondamental quand même : pensez impérativement à l’apéro à partager avec les éducateurs et les autres parents : votre enfant jouera mieux.
Or, comme il s’agit d’un sport d’extérieur, le parent est soumis aux aléas climatiques.
Et il souffre terriblement du froid tandis que son fils se réchauffe gaillardement sur le sol gelé et boueux.
Il faut comprendre que le Rugby est un sport d’hiver.
S’il s’est développé dans des régions d’agriculture céréalière ou de viticulture, c’est qu’on n’y travaille quasiment qu’aux beaux jours (vendanges ou moissons) : le reste du temps on s’ennuie.
Donc, il faut se protéger et prendre un soin particulier de trois zones extrêmement sensibles : les pieds, la tête et les fesses.
Les pieds dans la boue glacée communiquent très vite le froid au reste du corps. Donc le mieux est de se munir de chaus-sures à semelles épaisses isolantes. Il faut aussi prévoir une étanchéité pour le dessus.
En clair, ça s’appelle des bottes (si possibles fourrées).
De la même manière la tête est sujette à la pluie, au froid et au soleil, donc l’achat de bonnets, casquettes et autres couvre-chefs est vivement recommandé.
Il se trouve que les clubs proposent ce type d’élégants accessoires pour les parents : il est donc judicieux d’en acquérir, ce qui vous permettra en plus de montrer votre ferveur de supporter en arborant les seyantes couleurs du club.
Mais là ne sont pas les zones les plus problématiques. En réalité, vous vous apercevrez très vite que vous devrez rester debout à piétiner durant toute une journée, ce qui vous occasionnera des douleurs lombaires. Le soir venu, vous ne comprendrez pas pourquoi votre fils est endolori par ses matchs tandis que vous souffrez le martyre dans le bas du dos.
En plus, si vous avez le bonheur de trouver une tribune dans les stades que vous visitez, ce sont les parties charnues de votre anatomie qui vont se plaindre : plusieurs heures sur du béton froid et dur vous passeront l’envie de vous asseoir.
La solution passe donc par l’achat d’un siège pliant, du type siège de pêche. L’idéal est d’en prendre un avec des logements pour les bières dans les accoudoirs.
Vous y ajoutez un vaste parapluie ou un poncho, et vous voilà idéalement équipé.
Certains déploient un barnum pliant ou vont même jusqu’à venir en camping-car : point n’est besoin d’en arriver à ces extrémités.
En parallèle, vous aurez sûrement envie de photographier votre Léo. Un conseil : ne vous positionnez pas sur la touche mais derrière la ligne d’essai de l’équipe adverse (celle d’Agen, que trois généra-tions de joueurs, soit trois ans, ne sont pas parvenus à battre). Vous aurez ainsi des photos de face de vos joueurs (bien sûr, s’ils perdent en permanence, vous n’aurez rien à photographier, mais pour-quoi avoir des souvenirs de défaites ?).
Enfin, il est absolument impératif de pré-voir de quoi se sustenter.
Or, si beaucoup de tournois ont une buvette (le menu est ventrêche, saucisses ou merguez, plus frites et bière obligatoire), les plateaux (une demi-journée) vous obligent au pique-nique.
D’ailleurs, se ravitailler à la buvette, c’est Fort Boyard : une fois qu’on a réussi à atteindre le comptoir en se faufilant entre deux gros à béret qui évoquent leurs anciennes blessures, on s’aperçoit qu’il est matériellement impossible de transporter à la fois un sandwich, une barquette de frites et un gobelet en plastique. Si malgré tout on y parvient, on rencontre à cet instant son banquier dont le fils joue chez les jaunes : essayez alors de lui serrer la main !
Un point fondamental quand même : pensez impérativement à l’apéro à partager avec les éducateurs et les autres parents : votre enfant jouera mieux.
Découvrez les chapitres précédents :
PARENT DE RUGBYMAN HEUREUX - CHAPITRE 1 : INITIATION
PARENTS DE RUGBYMAN HEUREUX - CHAPITRE 2 : LES PARENTS
PARENT DE RUGBYMAN HEUREUX - CHAPITRE 3 : LES ÉDUCATEURS
PARENT DE RUGBYMAN HEUREUX - CHAPITRE 4 - LES ADVERSAIRES
PARENT DE RUGBYMAN HEUREUX - CHAPITRE 5 : LES VIEUX
Parent de rugbyman heureux - Chapitre 6 : Les traditions
sha1966
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82160 pointstellement vrai!!!