Le 21 Juin 1999 naissait Peyo. Comme toute bonne famille "Rugby", il a touché son premier ballon dans son berceau. Trois ans plus tard, lorsqu'on lui demandait ce qu'il voulait faire, il nous répondait « All Blacks ». Cette passion du rugby a rythmé sa vie : c'est pour jouer au rugby à plus haut niveau qu'il a poursuivi ses études à Paris et signé à Clamart après son école de rugby passée au club de Chaumont, en Bourgogne. C'est pour poursuivre ce rêve, qu'il a souhaité partir ensuite pour neuf mois en Nouvelle-Zélande.
Le Long Bay College lui a donné sa chance en équipe première, après deux entraînements, alors qu’il parlait à peine anglais. Il ne l’a plus quittée. Il était plein de joie de vivre communicative, ouvert d'esprit et avait envie de connaître les autres. Quelqu'un qui rencontrait Peyo se souvenait de lui à jamais. En Nouvelle-Zélande, il avait su s'intégrer dans sa famille, avec ses coéquipiers, ses copains de classe. Il était devenu l'ami du monde entier et adorait sa vie là-bas. Il avait 17 ans. Après six mois passés dans son paradis, un arbre lui a pris la vie.
Un jeune rugbyman français perd la vie dans un accident en Nouvelle-ZélandeSes copains ont symbolisé sa joie de vivre et sa bonne humeur par Live Like Peyo. L'ensemble de ses amis maori, kiwis, néo-zélandais, français et tous les citoyens de ce monde s’y retrouvent. Ses coéquipiers de là-bas lui ont rendu un hommage exceptionnel pour un jeune Français.
Peyo était un fan de Luke McAlister, qui est originaire de North shore, l’endroit où était Peyo. Emu par cette histoire, il a alors réalisé une petite vidéo pour présenter ses condoléances, immédiatement suivi par Dan Carter. Parce que l'émotion a été la même à 20 000 km de distance, il n'est pas possible de laisser partir ce lien pluriculturel fort qu'il a créé entre nos deux pays. C'est pour cela que l'association LiveLikePeyo a été créée. Son but est de maintenir ce lien, en organisant des échanges entre nos deux pays.
Ce projet un peu fou né d’une discussion entre ses entraineurs néo-zélandais et son père à la suite d’une rencontre avec ses coéquipiers à Long Bay beach est devenu une réalité. Comme toute idée un peu folle, il a fallu trouver des ressources pour la financer. Des petits ballons Livelikepeyo ont alors été crées et ont été vendus à plus de 130 exemplaires.
Comme dans le fabuleux destin d’Amélie Poulain avec son nain de jardin, l’association s’est alors attachée à faire voyager ce ballon aux quatre coins du monde. Au-delà des voyages, un soutien moral a alors été demandé à diverses personnalités du monde du rugby, du sport, mais aussi des personnalités civiles. La seule contribution demandée était une photo avec le ballon dans les mains pour afficher son soutien à cet hymne à la vie, à la joie au sport et au rugby bien entendu.
Ce ballon jaune est devenu un symbole. Il a été porté par les plus grandes personnalités du Rugby, du sport, mais aussi les deux plus hauts personnage de nos deux pays, Emmanuel Macron et Jacinda Ardern, premier Ministre néo-zélandaise.
Vous pouvez bien entendu retrouver sur la page de Facebook Livelikepeyo l’ensemble des soutiens qui se retrouvent dans ce message universel. Dans maintenant trois semaines, trentre Néo-zélandais arriveront en France après avoir traversé notre planète pour célébrer la mémoire d’un jeune homme en jouant au Rugby. Ce moment d’humanité et de rencontre désintéressé s’annonce plein d’émotion, et représentera certainement l’un des derniers espaces d’expression de ce fameux esprit barbarian, cher à Jean-Pierre Rives : "Au-delà de l’idée, les Barbarians sont une philosophie, un esprit. Rien d’autre qu’un esprit. Ils protègent un espace de liberté, de fraternité."
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- Et rendez-vous le 28 Avril à 15h00 au stade Daniel Louis à Chaumont (52).
Jak3192
Enorme
Le Haka, c'est pas mon truc,
mais là,
c'est pas pareil
Superbe
MARCFANXV
Pffff, l"âge d'un des miens et la même passion. Terrible ce qui arrive à ces gens et formidable ce qu'ils ont su en faire...Respect.
lolodemillau
Tout à fait d'accord avec toi. Difficile de retenir ses larmes quand on a un fils du même âge et aussi passionné. Toute mon affection pour sa famille et ses amis, il doit leur manquer terriblement...
breiz93
Que d'émotion dans ce haka..., cette sincérité en dit long sur le respect aux valeurs.
Tant que des rugbymen seront capables de cela, on pourra dire que notre passion mérite notre amour.
pascalbulroland
Beaucoup de tristesse pour la famille de ce jeune mais aussi beaucoup d'espoir dans cette initiative au grand coeur...comme quoi,parfois,l'humanité a de beau reste et les fameuses "valeurs" de notre sport n'ont pas complètement disparues...