Lundi soir, lors de la Nuit du rugby, Pierre-Yves Revol a annoncé qu’il ne briguerait pas un second mandat de président de la LNR. Si le consensus était de mise derrière lui, c’est bien moins le cas pour ses possibles successeurs.
Hier le premier a avoir dégainé c’est Patrick Wolff, vice-président de la LNR depuis sa création et qui bénéficie de quelques appuis solides parmi les ténors du rugby hexagonal. L’ennui c’est que l’homme n’est pas non plus apprécié de tous et représente la vieille école du rugby qui ne séduit pas tout le monde à commencer par Max Guazzini, dont on dit qu’il serait lui aussi très intéressé par le poste. Si les compétences de l’ancien président du Stade Français sont réelles, ses relations tumultueuses avec Serge Blanco pourraient largement freiner la force de sa candidature. René Fontès (70 ans), président de l’ASMCA, un temps emballé par la fonction semble se ranger désormais derrière Patrick Wolff, et Thierry Perez, l’ancien président de Montpellier également pressenti, tarde à faire connaître sa position.
Dans tout ce marasme la surprise pourrait venir de Jacques Veyrat, dont son nom revient comme possible futur membre du comité directeur de la Ligue, comme le révèle le quotidien l'Equipe. Veyrat n’est pas issu du monde du rugby, c’est ce qui fait sa faiblesse mais aussi sa force. Ancien PDG de Neuf Telecom, l’homme d’affaire est aussi un passionné de rugby et dispose de 10 % des parts du Stade Français. Revol souhaiterait, à travers lui, ouvrir le comité directeur à une personnalité compétente et extérieure à la technocratie rugbystique. Un profil qui serait plus à même de s’entendre avec les « nouveaux » présidents de clubs, de plus en plus issus du monde de l’entreprise (Altrad, Boudjellal, Lorenzetti,…). De plus, en vue des importantes négociations à venir pour les droits TV en 2014 et des négociations avec la FFR au sujet du "Grand Stade", l’ancien homme fort de Castres verrait d’un bon œil Jacques Veyrat aux manettes.
Les appels à candidature ont débuté et les futurs candidats auront jusqu'au 26 octobre pour se faire connaître. D’ici là on espère y voir un petit peu plus clair…
Hier le premier a avoir dégainé c’est Patrick Wolff, vice-président de la LNR depuis sa création et qui bénéficie de quelques appuis solides parmi les ténors du rugby hexagonal. L’ennui c’est que l’homme n’est pas non plus apprécié de tous et représente la vieille école du rugby qui ne séduit pas tout le monde à commencer par Max Guazzini, dont on dit qu’il serait lui aussi très intéressé par le poste. Si les compétences de l’ancien président du Stade Français sont réelles, ses relations tumultueuses avec Serge Blanco pourraient largement freiner la force de sa candidature. René Fontès (70 ans), président de l’ASMCA, un temps emballé par la fonction semble se ranger désormais derrière Patrick Wolff, et Thierry Perez, l’ancien président de Montpellier également pressenti, tarde à faire connaître sa position.
Dans tout ce marasme la surprise pourrait venir de Jacques Veyrat, dont son nom revient comme possible futur membre du comité directeur de la Ligue, comme le révèle le quotidien l'Equipe. Veyrat n’est pas issu du monde du rugby, c’est ce qui fait sa faiblesse mais aussi sa force. Ancien PDG de Neuf Telecom, l’homme d’affaire est aussi un passionné de rugby et dispose de 10 % des parts du Stade Français. Revol souhaiterait, à travers lui, ouvrir le comité directeur à une personnalité compétente et extérieure à la technocratie rugbystique. Un profil qui serait plus à même de s’entendre avec les « nouveaux » présidents de clubs, de plus en plus issus du monde de l’entreprise (Altrad, Boudjellal, Lorenzetti,…). De plus, en vue des importantes négociations à venir pour les droits TV en 2014 et des négociations avec la FFR au sujet du "Grand Stade", l’ancien homme fort de Castres verrait d’un bon œil Jacques Veyrat aux manettes.
Les appels à candidature ont débuté et les futurs candidats auront jusqu'au 26 octobre pour se faire connaître. D’ici là on espère y voir un petit peu plus clair…