Meilleur joueur : Viliami Ma'afu (Oyonnax)
Incontournable, indiscutable, impérial, Viliami Ma'afu est la pièce maîtresse de l'USO. Depuis son arrivée en 2013, le troisième-ligne tongien s'est rendu indispensable. Adroit dans les airs, tranchant ballon en main et impassible en couverture, l'ancien pensionnaire des Blues est un des principaux artisans du titre de PRO D2 des Oyomen. Avec 6 essais au compteur, il est l'avant le plus prolifique de la division. Dans son sillage, c'est toute la troisième-ligne, voire tout le pack de l'USO qui est récompensé.
Meilleur progression : Thomas Ramos (Colomiers)
Sa plus grosse progression, c'est son temps de jeu (un match joué la saison dernière ; 23 titularisations cette saison). Barré au Stade Toulousain, son court voyage chez le voisin columérin l'a fait changer de statut. Titulaire indiscutable au poste d'arrière, Thomas Ramos a tout prouvé cette saison. Excellent relanceur et impérial dans les tirs au but, il a marqué cette saison de son empreinte. Le titre de meilleur réalisateur (347 points) est une juste récompense pour cet espoir du rugby français.
Crédit photo : Fanny Haas
Meilleur « 16ème homme » : Dorian Laborde (Mont-de-Marsan)
C'est un des jeunes talents français présents sur la liste développement FFR. Il ne cumule « que » 15 titularisations cette saison, c'est pour cela qu'il est récompensé dans cette catégorie de meilleur 16ème homme (ou meilleur remplaçant). Sa polyvalence est un atout pour son équipe. Même si Mont-de-Marsan ne retrouvera pas le Top 14 l'an prochain, il va pouvoir continuer de grappiller du temps de jeu au cours de la saison prochaine.
Crédit Photo : Jean Philippe Bezier
Rookie de l'année : James Hall (Oyonnax)
Pour le titre de meilleur jeune, il faut un rookie (NDLR: joueur effectuant sa première saison en pro). Mais les candidats sont rares. C'est pourquoi la règle est légèrement modifiée en « joueur ayant une faible expérience au niveau professionnelle ». Là, les candidats affluent et le choix est cornélien. Direction l'Ain, avec James Hall. Tout juste débarqué des Southern Kings où il a effectué 7 rencontres, le demi de mêlée sud-africain a régalé cette saison. Du haut de ses 20 ans, il a été l'animateur du jeu des Oyomen. Intenable en attaque et très bon défenseur, le Baby Bok a formé avec Ben Botica (en fin de saison) une charnière très solide et pourtant très peu expérimentée en PRO D2.
Crédit photo : Pauline Bocquet
Meilleur « esprit rugby » : Jeff Coux (Bourgoin)
A bientôt 37 ans, l'international français compte 23 titularisations cette saison. Après 17 saisons au plus haut niveau, il a encore planté six essais dans un exercice 2016-2017 plus que compliqué pour les Isérois. Mais cette année, c'est son état d'esprit que l'on a voulu récompenser. Après la saison dernière (Bourgoin avait terminé 9ème de PRO D2), il aurait pu raccrocher les crampons et ne pas s’empêtrer dans un dernier défi plus que compliqué. Mais non, il a rempilé pour une 13ème saison (au total) en Berjallie. Une décision tout à son honneur, récompensée ici, mais malheureusement pas sur le plan sportif.
Crédit photo : Fanny Haas
Meilleur staff : Chris Whitaker et Pierre-Phillipe Lafond (Montauban)
Après une dixième et une douzième place sur les deux dernières saisons, Montauban a retrouvé le gratin de la PRO D2 cette saison. Certes, les joueurs sont les premiers acteurs mais le staff y est pour beaucoup. L'Union est toujours en course pour retrouver l'élite, sept ans après l'avoir quittée. L'ancien Wallaby et l'ancien Bayonnais ont amené les Montalbanais à la 3ème place cette saison. L'aboutissement de leur excellente saison se jouera ce week-end à Bordeaux, lors de la finale d'accession au TOP 14 contre Agen.
Crédit photo : Fanny Haas
LaGuiguille
impassible c'est bien mais impassable c'est encore mieux