Quand ''God Save The Queen'' prend son origine dans l'anus du Roi Soleil
"God Save the Ass" ne donne pas pareil.
Vous ne le savez pas et les Anglais non plus. Mais l'hymne le plus populaire et connu du monde a été composé en l'honneur de l'arrière train de Louis XIV !

Mais qu'est-ce que le Rugbynistère raconte ? Et bien une histoire vraie qui ne vient pas de l'esprit d'un rédacteur, mais bien de faits historiques. Nos yeux ont eu du mal à y croire et notre coeur français s'est accéléré jusqu'à pousser nos lèvres à s'étirer pour esquisser un sourire. Oui, le fameux "God Save The Queen", hymne des Anglais depuis des siècles a été composé en premier lieu pour célèbrer la bonne santé de l'anus du roi Louis XIV. On vous explique comment ça s'est passé grâce à Jean-Noël Fabiani qui le raconte pour France Inter. Vous verrez Owen Farrell pendant les hymnes d'un autre oeil. 

Royal ass

Nous sommes en 1686. Sofiane Guitoune n'est toujours pas né, Jacques Chirac non plus. Replongez dans vos cours d'histoire avec Louis XIV, a.k.a le Roi Soleil, a.k.a le Grand, est roi de France et son règne est le plus long de l'histoire d'Europe. La France rentre dans la 3e "phase" du règne de Louis XIV, celle où il décide de gouverner seul en faisant référence au divin, tout ça sous l'influence de Madame de Maintenon, sa "gow" du moment. Mais on peut être roi de France sans échapper aux aléas de la vie. 

"Le Roi est malade !" Pas de chance pour le Roi Soleil, mais une fistule anale le touche de plein fouet. Une fistule, pour ceux qui n'en ont jamais eu (et je suis dans le lot !) ou qui ne savent pas de quoi on parle, c'est tout simplement un abcès. Donc une fistule anale est un abcés situé entre une glande anale et le rectum. Pas très pratique pour régner assis depuis son trône. 

Il faut crever l'abcés 

La chirurgie au moyen-âge n'était pas aussi développée et encadrée qu'aujourd'hui en termes de santé, de connaissances ou de risques. La stérilisation a été découverte bien après la fistule anale du Roi Soleil, à la fin du 18e par Nicolas Appert, originaire de Massy. Comme quoi, Massy est une terre de découvertes. Il fallait tout de même opérer le roi et lui enlever cet abcès qui devait le gêner dans son quotidien, mais les opérations à cette époque feraient frémir L214 aujourd'hui. Plusieurs solutions sont proposées au roi, allant des méthodes douces comme boire de l'eau minérale à la méthode radicale : aplatir son abcès. C'est donc aux "barbiers-chirurgiens" qu'incombent la lourde opération, sans anesthésie. Les barbiers sont les nouveaux chirurgiens depuis que l'Église a déclaré qu'elle haïssaient le sang après avoir charcuté des milliers de personnes au moyen-âge. Vous ne verrez plus votre barbier de la même manière, mais à cette période, ils étaient en possession des couteaux les plus affûtés. 

Le courageux Roi Soleil

Se faire charcuter l'arrière-train mérite une récompense. Et pour cela, l'épouse du roi décide de commissionner le compositeur le plus en vogue de la période Vianney n'étant pas disponible, c'est à Lully que revient la lourde tâche de composer un hymne en l'honneur d'un anus. Cet hymne sera chanté à chacune des visites du roi à Saint-Louis, pour lui rappeler qu'il a été courageux et que Dieu l'a sauvé. Aucune infos disponibles quant aux paroles, mais elles devaient être pleine d'imagination et de gloire.

Les Britanniques adoptent cet hymne

C'est presque 30 ans après que les Britanniques découvrent l'hymne en l'honneur de l'opération et de la fistule anale du Roi Soleil. À l'époque, Haendel est en visite à Versailles et note l'hymne pour adapter le texte avant de le soumettre au roi George Ier. Bingo, c'est adopté. Au fil du temps, l'hymne s'impose et est joué à chaque présence du roi avant de devenir l'hymne national. 

L'autre théorie vient d'un exilé anglais qui aurait entendu l'hymne et qui décida de se l'approprier en vue de son prochain règne, il s'agit de Jacques II. Ça n'est jamais arrivé et son fils a également tenté en vain. C'est ça d'être exilé à Clermont. Au final, l'hymne a été adopté par la cour en tant qu'hymne national et depuis 1837, il alterne en fonction du sexe du souverain : God Save the King ou God Save the Queen. On vous laisse faire la morale de cette histoire.

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Et personne ne relève le fait historique que la reine Victoria a été une des premières, si ce n'est la première, patiente au monde à bénéficier des bienfaits de l'anesthésie générale ?

Peut être que si cela n'avait pas été le cas, la mélodie de l'hymne anglais nous serait revenu à la place de la Marseillaise ?

Avec des si.......

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