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Rugby à VII. Le TOP / FLOP des septistes passés par le Top 14
Rugby à VII. Le top et flop des septistes passés par le Top 14.
De nombreux joueurs spécialistes du « seven » n'hésitent pas à tenter leur chance à XV, à l'image de Sau, Stanaway ou Ahki. Mais le Top 14 réserve bien des surprises à quiconque souhaite s'y aventurer.

Le top des septistes en Top 14

Leone Nakarawa (Racing 92)

Comment ne pas citer dans le top le récent meilleur joueur d'Europe ? Passé par Glasgow, le champion olympique fidjien Leone Nakarawa évolue au Racing 92 depuis 2016. Enchaînant les matchs, en seconde ligne comme en numéro 8, il est l'une des attractions phares du Top 14. Doté d'un physique ahurissant (1m98 pour 110kg) et d'une dextérité hors du commun, il est le roi des passes après contact, ces fameux « offloads ». S'il lui arrive d'en abuser à certains moments, le Racing 92 ne s'en plaint pas, à en voir le nombre de défenseurs que Nakarawa consomme à chaque prise de balle.

Cheslin Kolbe (Stade Toulousain)

Le lutin sud-africain Cheslin Kolbe est un spécialiste du VII. Ses appuis redoutables en ont fait un joueur très surveillé sur le circuit mondial, sur lequel il a passé quasiment quatre saisons avec les Blitzboks. Après plusieurs années de Super Rugby qu'il a disputé du côté des Stormers, Kolbe se lance dans le défi français. Durant l'été 2017, il rejoint le Stade Toulousain. Pari réussi puisque ses performances avec les Rouge et Noir ont tapé dans l'oeil du sélectionneur sud-africain Rassie Erasmus, qui a décidé de l'appeler en équipe nationale pour le Rugby Championship, une grande première pour le joueur.

Metuisela Talebula (Union Bordeaux-Bègles)

S'il a connu des difficultés récentes avec le club girondin, qui l'ont poussé à s'expatrier du côté de Bayonne, il ne faut pas oublier que Metuisela Talebula a tout de même régalé notre championnat de ses accélérations et de ses crochets. Débarqué en 2012 à l'UBB après avoir joué pour les équipes nationales fidjiennes à VII puis à XV, il finira second meilleur marqueur du Top 14 lors de sa deuxième saison en France avec 15 réalisations.

Virimi Vakatawa (Racing 92)

Dans un premier temps barré par le Racing 92, Virimi Vakatawa va être recruté par l'équipe de France à VII. Très vite, il va devenir l'attraction phare du rugby mondial. Joueur solide mais également véloce, doté d'une qualité technique incomparable ballon en main, il va être le facteur X des Bleus pendant de nombreuses années. Appelé par Guy Novès avec l'équipe de France à XV alors qu'il ne joue même pas dans un club, Vakatawa attendra les Jeux olympiques pour ensuite rejoindre le Top 14. Depuis, il est devenu un titulaire indiscutable au Racing 92, à l'aile ou au centre et fait trembler beaucoup d'équipes dans notre championnat.

Josua Tuisova (Rugby Club Toulonnais)

Sur le point de quitter la Rade, Josua Tuisova a fait gronder le Stade Mayol à plusieurs reprises. Par ses percussions dévastatrices, il est difficile de croire que ce joueur doté de grosses qualités athlétiques est avant tout un septiste ! Comme un grand nombre de Fidjiens, Josua Tuisova a en effet été formé au VII avant de s'expatrier en France et de découvrir le XV. Il joue depuis 2013 avec sa sélection nationale et a notamment disputé les Jeux olympiques de Rio en 2016 qu'il a remportés avec ses coéquipiers. 

Benito Masilevu (CA Brive)

Autre Fidjien débarqué du VII pour tenter l'aventure française, Benito Masilevu. Joueur rapide possédant de très bons appuis, il s'est imposé assez rapidement au sein du CAB et a passé quatre saisons en Top 14 avec les Brivistes. Il aura inscrit au total 20 essais avec le club corrézien. Aujourd'hui, il évolue du côté d'Agen qui l'a recruté à l'intersaison.

Steeve Barry (Stade Rochelais)

S'il a évolué à XV dans un premier temps, Steeve Barry peut être considéré comme un pur joueur de VII, à en voir ses quatre saisons passées au sein de la Fédération Française de Rugby. Son retour à XV au sein du Stade Rochelais, avec lequel il avait débuté en Pro D2, était donc fortement attendu. Positionné à l'aile, sa pointe de vitesse et ses appuis font le bonheur de la Rochelle depuis 2016. Au total, Steeve Barry aura disputé 34 matchs au sein des Maritimes depuis son retour, preuve de la confiance portée envers le joueur.


Le flop des septistes en Top 14

Terry Bouhraoua (Stade Français Paris)

Après près de dix ans passées au sein de l'équipe de France à VII, le capitaine des Bleus Terry Bouhraoua souhaitait reprendre le XV avec son club de cœur : le Stade Français. Résultat : une saison quasi-nulle marquée par seulement six feuilles de matchs en Top 14. Au final, Terry Bouhraoua rejoindra les Français du VII en fin de saison pour disputer la Coupe du monde à San Francisco avant de signer un nouveau contrat avec la FFR dans la foulée.

Semi Kunatani (Stade Toulousain)

Titulaire indiscutable avec l'équipe fidjienne à VII, champion olympique en 2016, Kunatani rêvait d'un avenir glorieux en France. Il rejoint le Stade Toulousain en 2015 qui décide dans un premier temps de l'essayer à l'aile. Joueur solide, amateur de défis physiques, Kunatani n'arrivera pas à s'y faire à ce poste. Replacé en troisième ligne lors de sa dernière saison, il effectuera finalement peu de matchs comparé à celle d'avant (cinq matchs de Top 14 lors de la saison 2017-2018 pour onze lors de l'échéance 2016-2017). Ce qui va le pousser à s'expatrier vers d'autres destinations. Malgré tout, Semi Kunatani va persévérer dans le XV puisque ce dernier a décidé de rejoindre les Harlequins à l'intersaison.

Axel Muller (Rugby Club Toulonnais, Oyonnax)

Joueur clé de l'équipe argentine de rugby à VII, Axel Muller est recruté par le Rugby Club Toulonnais après les Jeux olympiques. Face aux stars de la Rade qui occupent les postes d'ailiers comme Bryan Habana ou Josua Tuisova, l'Argentin peine à se frayer un chemin. C'est donc tout logiquement que Müller va devoir quitter le club à la fin de la saison 2016-2017. Passé par Oyonnax, il évolue du côté de Brive en Pro D2.

Paul Perez (Stade Toulousain)

Le joueur samoan Paul Perez a effectué plusieurs années sur le World Series avec son équipe nationale. Arrivé en 2005, il décide de faire une première parenthèse avec le VII en allant s'expatrier en Nouvelle-Zélande pour jouer à XV avec l'équipe de Taranaki. Il décide ensuite d'aller jouer en Currie Cup avec l'Eastern Province en 2010, avant de revenir au VII en 2011. Puis, en 2015, il rejoint le Stade Toulousain. Joueur assez irrégulier et rongé par les blessures, il peine à se faire une place chez les Rouge et Noir. Il ne sera finalement pas conservé à l'issue de la saison 2017-2018.

Savenaca Rawaca (Stade Rochelais)

Lui aussi était un membre clé de l'équipe fidjienne championne olympique de 2016. Suite à ce titre, comme plusieurs de ses compatriotes, Savena Rawaca décide de rejoindre le championnat français. Il atterri dans un premier temps à la Rochelle. Peu convaincant lors de ses rares prestations (trois matchs), il n'effectuera finalement qu'une année avec les Maritimes. Il rejoint ensuite Bayonne en Pro D2, puis Béziers avec qui il évolue désormais.

Kitione Taliga (Stade Français)

Certains se demandent certainement qui est ce phénomène ? Souvenez-vous... Kitione Taliga est sacré champion olympique à Rio avec les Fidji en 2016. Jeune, athlétique, le Stade Français s'intéresse à son cas et décide de le faire venir à la capitale. Un choix vite regretté... Taliga se retrouve très vite perdu dans la vie occidentale et sa santé va être concernée. Le joueur prend beaucoup de poids et ses qualités physiques deviennent rapidement inexploitables. Ce qui devait arriver arriva, il sera gentiment remercié à la fin d'une saison où il n'aura participé à aucune rencontre.

Dan Caprice (Biarritz Olympique)

Passé dans un premier temps par le XV chez les Saracens, Dan Caprice s'essaye au VII en 2009 et connaît ses premières heures sous le maillot anglais. De 2009 à 2011, il va totaliser 16 sélections sur le circuit mondial. Biarritz s'intéresse alors à son cas et décide de l'essayer en Top 14. Un contrat de courte durée puisque le joueur ne fera que cinq apparitions sous le maillot biarrot. À la suite de quoi il s'exilera en Nouvelle-Zélande pour disputer l'ITM Cup avec l'équipe de Northand avant de finir sa carrière chez les London Welsh.

Merci à Antoine Poussin pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

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Dans les ''flops"" de 15 a 7 ', Palisson est pas mal ,en 2018 a Singapour le samedi il faisait presque ""pitie"" se cherchant etant perdu sur le terrain , c''était mieux le dimanche sauf en defense, cette annee il a privilegie le 15 , cela vaut mieux pour lui et surtout pour EDF a7.

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