RUGBY. Face aux sirènes du Top 14, l'Angleterre contre-attaque en y mettant le prix
L’Angleterre contre-attaque : des contrats hybrides pour éviter l’exode vers la France.
La RFU retient ses stars avec des contrats hybrides, mixant salaires de club et bonus fédéraux. 17 joueurs bénéficient d'une nouvelle offre, espérant limiter l’attrait des clubs français.

En début de semaine, 17 internationaux anglais se sont vu proposer des contrats hybrides, une première dans l’histoire du rugby anglais. L'Angleterre met en place cette nouvelle stratégie pour freiner l'exode de ses meilleurs talents vers le Top 14 français.

Ces contrats, conçus par la Fédération anglaise en collaboration avec la Premiership, visent à rendre plus compétitifs les salaires des joueurs évoluant en Angleterre. La formule ? Une combinaison entre salaires de club et compléments financiers de la RFU.

Cette stratégie hybride permet de combler en partie l’écart de rémunération qui pousse de nombreux joueurs anglais à traverser la Manche. Le but est simple : retenir les talents en leur offrant un compromis financier tout en assurant plus de contrôle sur leur emploi du temps.

Ces contrats offrent également à la RFU une plus grande maîtrise sur la gestion des joueurs. En échange de ce soutien financier, les clubs acceptent que les internationaux soient davantage disponibles pour les matchs de la sélection anglaise, limitant les risques de fatigue et de blessure à l’approche des grandes compétitions.

Avec ces nouveaux contrats, la RFU espère conserver en Angleterre des cadres essentiels comme Maro Itoje, Ellis Genge et Freddie Steward. Ces joueurs pourront ainsi continuer à évoluer au plus haut niveau sans pour autant sacrifier leurs ambitions financières.

Liste des joueurs sous contrat hybrides : 
  1. Ollie Chessum (Leicester Tigers)
  2. Tom Curry (Sale Sharks)
  3. Theo Dan (Saracens)
  4. Ben Earl (Saracens)
  5. Immanuel Feyi-Waboso (Exeter Chiefs)
  6. George Ford (Sale Sharks)
  7. Tommy Freeman (Northampton Saints)
  8. George Furbank (Northampton Saints)
  9. Ellis Genge (Bristol Bears)
  10. Jamie George (Saracens)
  11. Maro Itoje (Saracens)
  12. Ollie Lawrence (Bath Rugby)
  13. George Martin (Leicester Tigers)
  14. Alex Mitchell (Northampton Saints)
  15. Henry Slade (Exeter Chiefs)
  16. Fin Smith (Northampton Saints)
  17. Marcus Smith (Harlequins)

Cependant, le dispositif n'est pas sans limites. Si les contrats hybrides offrent un coup de pouce non négligeable, ils resteraient encore en deçà des salaires proposés par les clubs français les plus fortunés. Certains joueurs pourraient donc continuer à envisager un départ.

La question est désormais de savoir si ce dispositif, en phase de test, pourra s’étendre à d’autres joueurs. Une chose est sûre : avec cette stratégie, l’Angleterre montre sa détermination à rester compétitive dans le monde du rugby.

Vous devez être connecté pour pouvoir participer aux commentaires

Souvent, quand on évoque un certain paysage de l'arbitrage, on se voit opposer l'idée farfelue d'un complot. Il y aurait un complot anglo saxon pour tuer dans l'oeuf toute initiative de parler de ce paysage.
Il n'y a pas besoin de complot pour noter que les rugbys anglo saxons sont mal à l'aise avec la puissance du rugby français qu'ils considèrent comme une menace. Il n'y a pas de concertation, il n'y a pas de complot, seulement une convergence d'intérêts entre des rugbys qui se sentent menacés.
Le rugby anglais se sent menacé, il prend une décision publique, claire pour se protéger. Il n'y a pas de complot. Un début de sens politique (le libéralisme tue le politique) indique qu'un rugby français qui gagnerait une coupe du monde en serait perçu comme plus menaçant encore et que les copains de l'international voudraient encore s'en protéger encore plus. Une victoire en coupe du monde sans la main sur le paysage de l'arbitrage est à exclure.

Derniers articles

News
News
News
Transferts
News
News
News
News
News
Transferts
News