RUGBY. La Fédération sud-africaine annonce ''la perte tragique de Medhi Narjissi'' dans un communiqué officiel
La FFR a annoncé ouvrir une enquête interne pour connaître tous les détails de cette affaire. Crédit photo (Chloe Keleny)
Porté disparu depuis hier soir, le jeune joueur du Stade Toulousain Medhi Narjissi est toujours porté disparu en mer. La Fédération sud-africaine envoie ses ''plus sincères condoléances à la famille''.

En marge de l'International Series avec l'équipe de France des moins de 18 ans, le jeune Medhi Narjissi, âgé de 17 ans, est toujours porté disparu en mer. Ce dernier a été emporté par les vagues sur la plage de Diaz Beach, suite à une présumée "séance de récupération dans un bain froid, en bord de mer."

Dans un communiqué, la FFR avait alors annoncé : "Ce mercredi, vers 16 heures, il a été emporté par une vague, alors que ses coéquipiers et lui sortaient d'une baignade en bord de mer, au cap de Bonne-Espérance."

Le porte-parole sud-africain de l'Institut national de sauvetage en mer, Craig Lambinon avait alors annoncé plus tard : "Malgré des recherches approfondies en mer, depuis les airs et sur le littoral, il n'y a toujours aucun signe de l'adolescent disparu."

Ce jeudi 8 août, la Fédération sud-africaine de rugby (SA Rugby) a publié un communiqué officiel dans lequel elle adresse ses "plus sincères condoléances à la famille et à la communauté du rugby français pour la perte tragique de Medhi."

La Fédération annonce également l'arrivée de la famille du jeune joueur en Afrique du Sud, et ajoute ensuite  : "Nous ne pouvons pas imaginer la tristesse que la famille doit ressentir en ce moment. Sachez que toute la communauté du rugby est à vos côtés pour pleurer la perte de Medhi. Cette nouvelle dévastatrice a été profondément ressentie par la communauté du rugby ici en Afrique du Sud et dans le monde entier."

Une enquête ouverte 

Aujourd'hui, la FFR a également publié un communiqué dans lequel elle explique ne pas avoir plus d'élément sur la situation : "La Fédération française de rugby est, ce jeudi, toujours sans nouvelles du jeune joueur Medhi Narjissi, porté disparu depuis hier."

L'instance dirigeante du rugby français affirme aussi qu'"une enquête de police a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de la disparition. La FFR a également ouvert une enquête interne." 

Elle explique par ailleurs le contexte lié à la disparition de l'adolescent : "D'après les premiers éléments d'informations recueillis, l'équipe participait à une séance de récupération dans un bain froid, en bord de mer, à Diaz Beach, en présence des membres du staff, à un endroit où les joueurs avaient pied. Au moment où le groupe sortait de l'eau, Medhi a été emporté par une vague puis de forts courants, vers le large."

"Dès l'alerte donnée de la disparition, les autorités locales ont mobilisé d'importants moyens pour retrouver le jeune joueur. Les recherches de l'Institut national de sauvetage en mer ont repris ce matin."

La FFR a également annoncé l'annulation de "la participation de l'équipe à l'International Series et organise son rapatriement dès demain en France, où se poursuivra la prise en charge des joueurs et du staff."

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Opinion en deux temps.
Premier temps: responsabilité du pays hôte. Nager est dangereux, nager en mer est plus dangereux, nager dans des courants encore plus dangereux. Cela dit, la situation semble être d'une autre dimension. La brutalité du déroulement suggère des conditions particulières qui n'ont pas l'air documentées à hauteur du risque encouru. Il devrait y avoir des panneaux danger de mort, haut risque de mort voire une fermeture de la plage à la baignade.

Deuxième temps: la responsabilité de l'encadrement qui semble tomber dans l'écueil du virilisme du rugby.. Il y a quelques années, un joueur de rugby passait sa main à travers la grille de la cage d'un lion pour le caresser. Une mise en danger volontaire.
Quand on lit le périple pour se rendre sur place, la description des vagues, la nécessaire réputation du lieu (pas assez documentée une fois encore), même si ce sont des mots lourds, on soupçonne une volonté de se mettre en danger (certes sans mesurer l'ampleur du risque encourru du fait d'une signalisation défaillante) pour souder le groupe, l'expérience humaine ou n'importe quelle expression viriliste qui appartient au registre du rugby. Le choix de cette plage ne relève pas probablement du hasard.

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