Le 13 mars dernier, le club du CA Périgueux a enregistré l’arrivée d’une famille ukrainienne qui avait fui la guerre quelques jours plus tôt. Olga Surkova, ancienne joueuse et arbitre internationale à 7, a quitté son pays en compagnie de son fils, Igor, 5 ans, de sa belle-sœur et ses deux enfants, pour trouver refuge en Dordogne et plus précisément dans la famille du rugby périgourdin. Après avoir traversé l’Ukraine et la Roumanie, la famille de réfugiés à pu prendre un avion direction Paris pour quitter cet enfer. C’est à ce moment-là que le club de Périgueux est intervenu.
RUGBY. Des joueurs de Bath partent aider des réfugiés ukrainiens en PologneL’année précédente, grâce au contact d’un enseignant bergeracois travaillant en Ukraine, deux entraineurs du CA Périgueux, Thomas Vergnaud et Jean-Jacques Gesson, étaient partis pendant 3 semaines en Ukraine pour former des entraineurs. C’est à ce moment-là que l’histoire avec la famille d’Olga a commencé : « On est partis former des entraîneurs. On a notamment passé quatre jours très intenses à Lazurne, auprès des enfants, dont Igor, le fils d’Olga », a déclaré l’entraineur Thomas Vergnaud dans les colonnes de Sud-Ouest. Et quelques mois plus tard, quand l’ancienne joueuse ukrainienne a appelé à l’aide, le technicien français n’a pas hésité une seconde à l'héberger, elle et sa famille.
VIDEO. Ces rugbymen qui se mobilisent pour aider la population ukrainienne face à la guerreArrivée depuis 2 mois, la vie a repris un semblant de normalité, mais Olga n’oublie pas son mari, aussi rugbyman, resté combattre au pays au côté de ses frères : « Chaque matin, j’appelle pour savoir si tout le monde est vivant », a raconté la jeune maman dans les colonnes de Sud-Ouest. Mais pour elle et sa famille, grâce au soutien et la solidarité du club de Périgueux, la vie s’adoucit : « On me propose des habits, de la nourriture. J’aime être dans une petite ville, il y a davantage de liens. Au stade, les gens m’interpellent, il y a beaucoup de soutien. »
Grâce au club périgourdin, l’intégration de la jeune arbitre et de sa famille s’est fait tout naturellement. Malgré la barrière de la langue et le peu de mots encore appris en cours de français, l’arbitre ukrainienne a voulu renouer avec le rugby. Ancienne joueuse à 7, elle a pu signer un contrat avec le club du CA Périgueux en devenant éducatrice à l’école de rugby et intervenante dans les établissements scolaires. Un vrai bonheur pour cette maman : « Je remercie Thomas et Jérémy qui ont facilité ma venue et mon adaptation, ainsi que Stéphane et Marie qui m’ont accueillie », avant de reprendre : « J’adore le rugby, c’est toute ma vie. »
RUGBY. VIDEO. Un joueur d'Orthez bloqué en Ukraine, sa conjointe se retrouve seule en FranceMais il n’y pas qu’Olga qui réussi une intégration quasi parfaite en Dordogne. Son fils, Igor, ainsi que son neveu et sa nièce, Misha et Masha, sont scolarisés à l’école du Sacré-Cœur de Périgueux depuis le 24 mars dernier. Si l’apprentissage du français reste encore compliqué, les nouveaux arrivants se sont idéalement intégrés aux enfants périgourdins. Comme l’a confié le président du club de Périgueux, Francis Roux dans les colonnes de Sud-Ouest : « Le rugby, c'est ça : on se serre les coudes ».
Kyb
Courage !
Yonolan
Pendant que la Grande histoire des dictateurs broie les vies des gens, des justes recollent quelques morceaux presque partout dans le monde ,à leur niveau
Nécessaire et une si belle lueur dans toute cette noirceur
Qu'ils soient tous remerciés pour leur humanité
pascalbulroland
Il n'y a pas besoin d'être dictateur pour broyer la vie de millions de personnes...et je suis d'accord avec vous pour remercie l'Humanité de certain(e)s
Yonolan
Bien sur qu'il n'y a pas que les dictateurs qui broient des vies humaines; mais là c'est le cas
Mal nommer les choses c'est rajouter au malheur du monde
Ne pas les nommer c'est perdre son humanité
Merci Camus de nous l'avoir rappelé
oc
CAMUS , à cette heure aurait peut être publié .
" OTAN en emporte le vent " ,
un nouveau style pas très bobo oriental , ni pro-ricain ; néanmoins pétri de considération pour les peuples qui subissent la cruauté de la guerre .