Depuis 2016, Le Rugbynistère organise un évènement afin de rassembler les amoureux de la fête et du rugby. Après deux premières années pleines de réussites, la troisième édition se tenait dans les installations du Rugby Club Launaguet, à dix minutes de Toulouse. Lors de ce tournoi, 70 équipes sont venues de France et même de l'étranger pour s'affronter sur les terrains mais aussi sur les différentes animations prévues.
Jeudi, 8h43, le forfait des mythiques Tuches :
Cette année, Wallabites et Tuches ne se défieront donc pas pour le prix de la meilleure ambiance, les Tuches préférant se consacrer pleinement à la préparation de leur quart de finale du Championnat de France de 1ère Série : « À force de vouloir jouer au rugby, ça leur pendait au nez… quelle idée ! » déclarait alors Tibo Drx, capitaine des Wallabites. Malgré la déception de l’ensemble des participants ainsi que des organisateurs, tous leur souhaitent de continuer leur route jusqu’au titre (sauf peut-être les Wallabites…)
Rugby No Limit 2018 - Interview croisée Tuches/Wallabites
Vendredi, 19h, première frayeur :
Alors qu’il voulait tester les animations, Michel Panda, patron du bar Le Ministère et chef de la délégation buvette, se tordait la cheville lors de sa défaite au combat de joute. Silence sur le tournoi, tout le monde retient son souffle… Sera-t-il capable de manier la tireuse tout le week-end ? Le soulagement sera ressenti lorsque sortira de sa bouche les saintes paroles suivantes : « Je tiendrais mon bar, que cela soit avec deux chevilles, une seule, et même sans s’il le faut, mais je le tiendrais. »
On apprendra plus tard que la soi-disant fracture était aussi ouverte que ses yeux le dimanche matin…
Samedi, 2h37, première vague surfée par Tibo Drx, capitaine des Wallabites :
Il voulait arriver avant le reste de son équipe, dès le vendredi soir. Après avoir participé au tournoi des entreprises, Tibo Drx, dis le Dirty Dancer, a souhaité montrer ses talents de surfeur de Tournay à l’ensemble des poulettes et coqs présents dans la nuit. Mais, en raison d’un manque de wax sur le bar, il s’écroula et emmena tout le comptoir avec lui… Heureusement, seule l’acromion d’un rédacteur régulier du Rugbynistère sauta et il pourra sereinement aller dormir dans sa voiture jusqu’à 11h le samedi, alors que son équipe l’attendait pour commencer le tournoi.
Samedi, 3h, le départ de Lepetit :
Baptiste Lepetit, originaire de Béziers, avait souhaité venir au Rugby No Limit 2018 alors que sa femme était proche de son jour d’accouchement. Il avait donc emmené avec lui un ami acceptant de ne pas boire pour l’emmener à tout moment auprès de sa chère et tendre. Alors que la fête bat son plein, il reçoit un appel. Ni une ni deux, son SAM et lui partent vers Béziers. Fausse alerte, Baptiste pourra finalement se reposer calmement sur les sièges douillets des hopitaux...
Samedi, aux alentours de 9h, l’arrivée des Cheminots :
Alors que la brume commençait tout juste à disparaitre sous les premiers chauds rayons du soleil, des chants se faisaient entendre de loin… « Championnes de France, championnes de France, championnes, championnes, championnes de France… » Les TCMS, championnes de France de Fédérale 2, débarquent au Rugby No Limit 2018 avec leur bouclier. Après un week-end de costaudes, elles repartiront avec le prix de la meilleure ambiance.
Samedi, 16h, la compréhension de Hulk :
C’est au 4ème match que Hulk, de l’ « Ajax faciale » (équipe de Lacapelle-Marival), comprend le principe du rugby à toucher. Cet évènement, qui changera alors la face du tournoi de son équipe, fut salué par ses coéquipiers ainsi que par l’arbitre de la rencontre et par les spectateurs médusés par l’illumination du joueur. En effet, plus personne ne pensait qu’il réussirait à comprendre les règles et le principe de ce dérivé du rugby…
Samedi, 19h30, Théo H s’engage :
Ancien joueur Crabos de Montpellier, et actuel entraineur de Launaguet, le digne représentant des Pompes à Vélo s’engage : « Si Montpellier perd la finale du Top 14, je passe la soirée à poil. » Certains et certaines prendront alors ces déclarations à la légère…
Samedi, 22h41, Théo H tient parole :
Pas besoin de plus de détails si ce n’est de dire que la scène s’en rappelle encore…
Dimanche, 01h00, Mumu lâche ses premiers twerks :
Alors que les TCMS fêtent dignement leur titre, la musique bat son plein et Mumu, ailière montée sur pile et pinte, se met à danser en compagnie de ses coéquipières, toutes habillées en mouton. Le bouclier passant par-là, elle n’hésite alors pas une seconde. Elle se déhanche sur ce dernier et produit un twerk des plus endiablés, qui hantera encore de nombreuses années les pensées des mâles moutons présents lors de cette scène…
Dimanche, 09h12, le Breton est de retour :
Les joueurs des KUP7 débarquent au petit-déjeuner. Parmi eux, un Breton. La veille déjà, il avait refusé de manger ses tartines pain-beurre-confiture en raison du manque de sel dans le beurre. Il repose de nouveau la question : « Toujours pas de beurre salé je suppose ? Mais c’est dégueulasse le beurre sans sel ! D’ailleurs ça n’existe pas le beurre doux ! »
Dimanche, 12h10, la délicatesse à son zénith :
Une des demi-finales voit s’affronter Les pompes à vélo (vainqueurs du classement général l'an dernier) et les Limoges Fockerz (vainqueurs de la partie rugby l'an dernier). Au début du match, Éric et Maxime, les arbitres de la rencontre font le briefing et rappellent la règle du No Limit. Quand une fille porteuse de balle est touchée, le toucheur doit regagner sa ligne de but pour être remis en jeu. Une fille, Cécile H est la seule fille. Les regards se braquent sur elle.
Puis un joueur de l'équipe des Pompes à Vélo prend la parole. "S'il y a un joueur de Limoges qui a touché Cécile avant le match, combien de temps doit-il rester dans l'en-but ?" Rigolade générale. La pression n'aura pas duré longtemps.
Dimanche, 16h, les Juniors donnent une leçon :
La grande finale du rugby voit s’affronter les Limoges Fockerz, tenant du titre de la partie rugby, et les Juniors du RC Launaguet. Emmenés par leur capitaine Yanis, les jeunes du club, armés de leurs 3 poils au menton, réussissent la très belle performance de battre les joueurs des Limoges Fockerz qui jouent pour la plupart avec le club limougeaud. Si les jaunes et noirs étaient frais comme des gardons, les Fockerz étaient quant à eux plutôt fumés comme des saumons en raison de la soirée de la veille…
Dimanche, 17h, les remises des prix :
Les Juniors de Launaguet remportent donc cette partie rugby, tandis que les Bandits, partis plus tôt comme l’indique leur nom, finissent premiers de la partie animations. Mais ce sont bien les Pompes à vélo qui seront les grands vainqueurs de cette édition 2018 du Rugby No Limit. À noter tout de même qu’ils réalisent donc le doublé et pourront revenir l’an prochain avec une deuxième étoile brodée sur leurs beaux maillots.
Merci à tous les participants, bénévoles, partenaires, moutons, chèvres, tracteurs, traiteurs, barmans, entreprises, arbitres, légumes, fermiers, agriculteurs, vignerons et maraîchers pour cet incroyable week-end. Les organisateurs ont déjà hâte d’être à l’an prochain avec de nouveaux projets et de nouvelles idées pour continuer de faire évoluer ce magnifique tournoi.