Encore une polémique concernant le staff médical irlandais et la santé de la légende du Leinster, Jonathan Sexton. Sorti à la demi-heure de jeu face aux All Blacks lors du premier test de la série de trois matchs entre l'Irlande et la Nouvelle-Zélande, le demi d'ouverture a tout de même été déclaré apte à refouler la pelouse dès ce samedi pour la revanche. Une décision polémique quand on sait que le capitaine des Verts enchaine les commotions ces dernières années. Pourtant, son staff a appliqué à la lettre le protocole de World Rugby. Protocole renforcé depuis le premier juillet dont Sexton a favorablement répondu.
Percuté involontairement par une jambe de Sam Cane (le capitaine des Blacks) à la tête, il était sorti pour réaliser ce que l'on appelle le HIA 1 (évaluation de blessure à la tête). Ce test n'est cependant pas un diagnostic, mais un outil, comme le précise la fédération internationale. En cas de signe clair et évident de KO (mal à reprendre ses esprits, allongé au sol etc), le joueur ne peut pas revenir sur le terrain. Selon Le Figaro, les médecins indépendants de la rencontre n'ont pas souhaité renvoyer le joueur sur le terrain, mais la commotion "n'était pas avéré" selon eux.
Ainsi, après la rencontre, Sexton a passé avec succès le deuxième test HIA 2, plus long et plus précis. Deux jours plus tard, il a eu la même réussite pour le HIA 3. Ce qui a permis aux médecins indépendants de conclure qu'il était apte à reprendre tout de suite la compétition. Le staff irlandais n'est donc pas en tort, surtout par rapport au nouveau protocole de World Rugby. Pour autant, Jonathan Sexton semblait bel et bien groggy sur le terrain après le choc reçu à la tête. En témoigne sa passe très approximative pour Garry Ringrose, où ce dernier a perdu le contrôle du ballon et s'est fait intercepter par Sevu Reece. Les doutes persisteront donc toujours concernant l'ouvreur de l'Irlande.
duodumat
Il y a 2 ans, lorsque sur les chaînes d'infos une table ronde réunissait des journalistes, des politiques sur la Covid, le mot que l'on entendait le plus était : "je ne suis pas médecin mais ...". S'ensuivaient des monologues assez longs, au ton péremptoire.
Pourtant pendant ce temps les médecins disaient bien que l'on n'en savait pas encore suffisamment pour affirmer quoi que ce soit.
Dans le cas des commotions cérébrales liées au rugby le problème est le même.
Faisons confiance aux protocoles qui évoluent en fonction de l'avancée des connaissances.
La principale difficulté est d'appliquer des gestes "barrière" dans un sport professionnel et ultra médiatisé.
coupdecasque
Si je suis d'accord sur certains points, le problème concernant le covid était, outre l'ultracrépidarianisme (j'ai appris le terme "grâce" au covid) c'était que l'on savait que c'était dangereux et que par principe de précaution on confinait en attendant d'en savoir plus et/ou d'avoir un vaccin.
Ici nous savons que les commotions sont dangereuses et en particulier la répétition des commotions ET des chocs à la tête (de ce que j'ai pu en lire en tout cas).
Si on suit ces principes et que l'on s'appui sur des exemples récents comme Bauden Barrett qui a eu moins de commotions que Sexton, on peut légitiment avoir peur pour Sexton non ?
C'est bien le long terme ici que l'on questionne pas le fait que des outils aient été mis en place sur un protocole de ce dernier match non ?
De ce que j'ai compris c'est bien sur le long terme que ces commotions ET chocs à la tête sont dangereux et pas un choc ou une commotion ?
Les protocoles ne sont que des outils qui s'adaptent à un problème qu'ils n'arrivent apparemment pas à prévenir totalement si on en croit les quelques joueurs ayant témoignés et disant qu'il avait fallu du temps pour que les symptômes apparaissent et des analyses poussées (qui sont donc différentes des tests effectué dans notre cas si j'ai bien compris).
J'ai donc l'impression que l'article dit "Sexton a raison de jouer car il a bien répondu à des tests" alors que la dangerosité vient de la répétition et que seules des analyses poussées sur le long terme son pertinentes (d'après ce que j'ai récolté comme infos).
duodumat
J'oubliais de dire dans ma réponse que les éléments objectifs des examens complémentaires, pour prouver les effets des commotions répétées, sont trop tardifs pour être un élément de décision au moment de permettre à un joueur de reprendre.
duodumat
Bien entendu je suis d'accord avec toi. Ce que je voulais dire c'est que trop de gens ont une attitude tranchée sans avoir les compétences pour le faire.
Il n'y a pas de question : les commotions répétées sont dangereuses pour l'avenir des joueurs.
Que faire ? Arrêter de jouer définitivement à la première commotion ? On peut trouver beaucoup de solutions aussi radicales. Il faut sans doute revoir les protocoles, mais ce n'est pas à moi (à nous) à les définir. Nous ne pouvons, à notre niveau, que faire part de notre inquiétude.
Il est prouvé la relation des maladies neuro-dégénératives sur le long terme avec les commotions depuis longtemps, notamment par la NFL. Les décisions prises ne semblent pas avoir eu d'effet. Mais le délai pour le savoir est long, très long, d'où la difficulté à mettre en œuvre et surtout à évaluer un protocole efficace.
Enfin il faut tenir compte des enjeux professionnels pour les joueurs, sportif pour les clubs et financier pour les structures, qui mettent une pression importante sur les protocoles eux-même. Souvenons-nous de la polémique qui eu lieu il n'y a pas si longtemps face à la prise de position d'un neuro-chirurgien.
Le problème est difficile.
Je précise que je suis médecin et totalement incompétent pour évaluer l'efficacité de ces protocoles. Alors, les "je ne suis pas médecin mais ...", cela m'énerve au plus haut point !
coupdecasque
Nous sommes tous d'accord qu'une seule commotion et on arrête de jouer c'est trop radical et peut être imbécile.
Combien Sexton a-t-il de commotions par an en moyenne ? Le rapprochement entre ces commotions est visiblement important aussi à prendre en compte.
En terme de pur logique quand on fait plusieurs fautes proche de l'embut on se prend un carton, les joueurs devraient être obligé de s'arrêter définitivement quand ils se prennent trop de commotions et ou qu'ils se prennent des chocs à la tête après commotion.
La décision n'est pas celle d'un médecin et encore moins d'un spécialiste mais si l'on s'appuis sur ce qui fait consensus pour le moment n'est-ce pas la meilleure décision pour protéger les joueurs ? N'est pas plus efficace de ne pas faire jouer un joueur commotionné ou qui a subit trop de commotions dans sa carrière ?
Les enjeux sportifs et financiers ne devraient pas avoir l'avantage sur la santé d'êtres humains non ?
AKA
Moi aussi je ne suis pas médecin mais lui en est un : https://www.lesechos.fr/amp/136488
duodumat
Et bien voilà, tu as tout compris. Les commotions sont responsables de lésions cérébrales dégénératives. Point.
Alors que fait-on maintenant ? Quel protocole mettre en place ? Celui qui est en cours est-il fiable ? Et le rôle des fédérations régionales, nationales, internationales ? Les trois étapes du protocole actuel sont elles suffisantes ? Un joueur donnant les "bonnes réponses" aux test est-il suffisamment dépisté ou protégé ? (un joueur multi-commotionné comme Sexton connaît ça par cœur) etc ... etc ...
"Son alerte a mis près de quinze ans à être acceptée par la ligue de ce sport (NFL)."
Tout est dit dans cette phrase écrite par le rédacteur de l'article, journaliste des Echos et non d'une revue médicale internationale. Parle-t-on de la responsabilité, des enjeux financiers de(s) l'équipe irlandaise (ou autre) dans le cas de Sexton ?
Lorsqu'on fait le diagnostic par les symptômes ou par une IRM (par exemple) il est trop tard. Le tissu cérébral ne se régénère pas, peut-être on trouvera le moyen de le régénérer, mais ce n'est pas pour demain.
Je pense que le problème est infiniment plus compliqué qu'on veut bien le dire. Ne serait-ce que par la notion de la durée entre les traumatismes et leurs conséquences et également par les enjeux de société que cela soulève. On pourrait en écrire des pages et des pages sans que cela réponde à toutes les questions.
As-tu des enfants ou des proches jeunes qui jouent au rugby ? Que réponds-tu à leur passion de ce jeu, telle que toi (sans doute) et moi l'avons vécue ?
Je suis comme toi, je m'interroge et ne jette l'opprobre sur personne... sauf peut-être sur les "je ne suis pas médecin mais ...", comme le journaliste auteur de l'article, lanceur d'alerte.
Il faut des lanceurs d'alerte certes, mais qui va s'attaquer aux sources du problème ?
Bon match pour ce soir.
Amicalement
coupdecasque
"Lorsqu'on fait le diagnostic par les symptômes ou par une IRM (par exemple) il est trop tard."
Trop tard pour détecter qu'il y a eu une commotion ou c'est trop tard pour agir ?
Jak3192
Mais non, tout le monde se gourre !
JS est un cobaye. Sa carrière sportive ponctuée de combien ? 15, 20 commotions (recensées)depuis son début de carrière permettra dans 5,10 ou 15 ans de valider ou invalider cette notion encore floue pour les instances officielles que sont les commotions cérébrales à répétition.
Voilà voilà 😊
Francis Leveque
C'est peut être la multiplication de commotions subies par JS qui l'empêche d'être "sage" ! .
Malheureusement le résultat sera connu .... trop tard !.
potemkine09
Ils vont finir par le buter (sans jeu de mot)
Dupont9A
Content pour lui par rapport au tort, c'est après que l'ont vera
Guilhem34
Pour Sexton, c'est comme un jour sans fin. Il joue toujours le même match sauf que lui ne se souvient plus du précédent. C'est quand même pas un exemple à montrer aux plus jeunes...
DAV!D
C'est le jour de la marmotte !
Sedulos
Assez inexplicable .....
Le Haut Landais
Pourquoi aurait-il été en tort?
Il a passe les protocoles et a donc le droit de jouer.
la question n'est pas d'être en tort ou pas mais s'il devrait penser a sa santé et sa vie dans quelques années
mic4619
Le staff de l'équipe d'Irlande et leur FD sont inconscients et responsables, il y a longtemps qu'ils auraient du chercher un 10 pour lui succéder depuis + de 5/6 ans, au lieu de cela ils se sont enfermé dans un processus débile en mettant en danger la vie d'un homme.
Il ne faudra pas s'étonner d'un énorme scandale dans les années futures si Sexton à des très graves consequences de sa santé, chose malheureusement fortement envisageable.....
vevere
Jusqu'ici...tout va bien...🙄🙄🙄
pascalbulroland
Les irlandais ont la caboche dure, mais Sexton, avec ses commotions, ne devrait plus jouer de l'année si on veut respecter sa santé...
S'il est atteint de "démence" comme certains joueurs de nos jours suite à leurs commotions, il ne faudra pas s'étonner...
Que la fédération irlandaise et le joueur soient d'accord pour qu'il joue, cela montre l'inconscience des deux parties...
Tests ou pas tests, c'est je crois sa deuxième ou troisième commotion de l'année...c'est de la folie à mon sens
Yonolan
Ce sujet des commotions cérébrales m’a intéressé sous plusieurs aspects
D’abord parce que bien sur il concerne l’intégrité du joueur mais aussi l’avenir, à distance de la pratique sportive, de l’homme que sera le joueur quand il aura raccroché les crampons ; et qu’un sport qui se veut formateur ne peut pas éluder cette question
Parce qu’il peut changer à terme les pratiques du rugby à XV ; et peut-être même toucher pour certains à ce qui fait l’essence de ce sport au point de risquer de le dénaturer totalement
Parce que le rugby se trouve confronté à ce problème après le foot américain, sport quasi endémique aux USA ; et qu’il est intéressant de voir comment cette question est donc traitée par le rugby avec cet historique ; pour rappel la NFL a traité au départ ce sujet avec négation, parjures d’expert, menaces physiques sur les « lanceurs d’alerte » et négociations financières pour éviter de la contre publicité et les procés
Et qu’il est intéressant de voir quelle sera la stratégie du rugby sur ce sujet
Parce que le rugby a une volonté d’augmenter son assise financière et que cela passe par une mondialisation de sa pratique et que cette question peut-être un sacré handicap
Parce que les sociostyles ont évolué et qu’il faudra voir quelle sera l’acceptation de ces risques à l’avenir ; et par les joueurs, les parents, et par les spectateurs et les annonceurs
Je ne suis pas médecin ; et encore faut-il être un spécialiste dans ce domaine
J’ai beaucoup lu sur le sujet ; et j’ai même entretenu certaines discussions avec des personnes bien plus compétentes et impliquées que moi
Et l’idée que je m’en fais actuellement est la suivante
Il y a deux niveaux de réflexion
Le joueur dans sa pratique
Le retraité sportif qui risque de payer le prix de cette pratique sportive pour les 45 ans suivants selon l’espérance de vie en France (un peu plus pour les joueuses)
Et bien force est de constater que le rugby ne prend en compte que la dimension du joueur sur le terrain
Et que l’objectif est d’éviter les graves conséquences de deux commotions sévères subies sur une courte période de temps ; telles que des handicaps physiques et cognitifs permanents ; sans penser au risque extrême du décès
En ce sens les tests passés par Sexton ont surement de la valeur et montrent un risque terrain limité (ordinaire pourrait-on dire) pour lui, n’ayant pas subi une commotion dite sévère et dont pas de surrisque
Mais en aucun cas il n’y a une prise en compte de l’impact de ce qu’a vécu le joueur pour son avenir d’homme ; comme si la responsabilité de cette pratique sportive s’arrêtait au jour ou il prend sa retraite ..
Et d’oublier les menaces de maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer... De démence pugilistique ou de tableaux psychiatriques graves : dépression, addictions et suicide cortège des syndromes des ETC
Alors la vraie question est de savoir sil il y a une hypocrisie à ne pas faire le lien entre la pratique sportive et ce risque pour l’intégrité à distance du joueur ; et si le rugby pourra longtemps tenir cette ligne
En sachant que cette prise en compte ouvrirait une boite de Pandore : parce que l’avancée des études dans ce domaine va surement montrer ce que beaucoup subodorent : l’accumulation des chocs à la tête sur une carrière pourraient avoir les mêmes conséquences …
Alors bien sur on explique aux parents qu’il n’y a aucun risque pour les gamins, que le rugby tue moins que la pétanque
Et que la vitrine qu’est le rugby professionnel est de plus en plus déconnectée du rugby vraiment amateur à ce niveau ; une forme de sport presque extrême ?
En ne donnant pas la parole aux experts qui voudraient lier les deux et qui seraient jugés trop alarmistes pour l’avenir de ce sport
Certaines petites voix expliquant même qu’au final c’est de la responsabilité individuelle de chaque joueur, comme si la connaissance du risque ou leurs hauts salaires dédouanaient de toute autre responsabilité
Quoiqu’il en soit Sexton sera sur le terrain
Surement que le joueur le peut ; parce qu’après tout c’est du poison lent qu’il boit
Et qu’il en aura surement les effets bien plus tard
Et que toutes les instances pourront dormir tranquilles
En tous cas on sera devant nos petits écrans
Panem et circenses
potemkine09
Quid clovim errata dolus est !
Non, ca ne veut rien dire, mais je trouve que ca sonne bien 😊
MARCFANXV
Le pblm n'est pas tant comment et à quelle échéance gérer les commotions que le nombre exponentiel de commotions qu'implique la pratique du Rugby aujourd'hui comparativement à il y a qq décennies. La "maladie" du Rugbyman c'était naguère la clavicule, l'arcade sourcilière et le nez, parfois addiction au bien manger, boire un peu plus que de raison. Juste ce qu'il faut pour faire "de vilains vieux"...Le cumul des comos dans la pratique "moderne" de ce sport n'augure pas vraiment que ça fera des vieux tout court ! A qui, à quoi la faute ? Je pense que personne n'est fondamentalement coupable mais que tout le monde est un peu responsable...C'est bien de se réjouir qu'un match de 80 minutes propose aujourd'hui 50 minutes de temps de jeu effectif mais a quel prix ??? C'est bien que la légende du 100m en moins de 11 secondes soit aujourd'hui devenue réalité mais a quel prix ? C'est bien que les mecs de 1ère ligne n'aient plus de bedaine, qu'il soit impossible au vu de la stature de faire la différence en un ailier et un 3ème ligne aile mais a quel prix ? C'est bien d'avoir du Rugby de haut niveau à la TV quasi toutes les semaines qd autrefois c'était l'exception 2 ou 3 fois par décennie mais a quel prix ? C'est bien que des cohortes de mômes intègrent désormais avant quatorze ans des filières de haut niveau à la poursuite de leur rêve (le plus souvent chimérique) d'en être mais a quel prix ? C'est bien que pectoraux, biceps, quadriceps aient gonflé démesurément mais à quel prix ? C'est bien qu'il y ai des coupes du monde, des stades avec tout le kit de consommation à disposition mais à quel prix ? C'est bien de rêver d'universalité de ce sport mais à quel prix ? On a le rugby qu'on a voulu, qu'on a parfois rêvé d'avoir, de voir, de pratiquer mais en a t-on vraiment mesuré le prix à payer ???? Je pose la question ??? Parce que les dégâts corrélatifs inhérents à la pratique qu'on a voulu, j'ai la malheureuse sensation qu'on ne pourra les traiter qu'à la marge...
coupdecasque
"C'est bien d'avoir du Rugby de haut niveau à la TV quasi toutes les semaines qd autrefois c'était l'exception 2 ou 3 fois par décennie mais a quel prix ? "
Il y avait déjà beaucoup de matchs avant non ? C'est juste qu'ils n'étaient pas retransmis à la télé ?
(J'aime bien le fond de ton commentaire j'ai juste une question sur ce point là)
MARCFANXV
Dans les années 70's tu voyais à la TV les quatre matchs du V Nations, la Finale du Championnat, parfois une demi, la finale du Du Manoir et c'est à peu près tout...Chaque semaine tu peux voir aujourd'hui à la TV plus de matchs que tu n'en voyais dans une année complète ! Le pourcentage de matchs à classer dans les "inoubliables" était le même qu'aujourd'hui... sauf qu'en en voyant disons 50 fois moins qu'aujourd'hui, forcément la mémoire vive en retient moins...
coupdecasque
Ah oui c'est sûr chaque match avait plus de valeur pour le spectateur. J'imagine si aujourd'hui on ne pouvait voir qu'un seul match et que tu tombes sur Castres-Brive...
Yonolan
Mon post avait pour objectif de montrer ce que prenait en compte mon cheminement et de lancer un discussion au delà de l'indignation simple et des jugements à l'emporte pièce ou de désigner des coupables
Et votre réponse alimente ce débat
Car moi aussi je pense que le chemin que ce sport a pris qui est loin d'être vertueux à ce niveau
Mais que certains en coulisses considèrent que c'est le prix à payer pour qu'il continue à augmenter son attractivité de spectacle et la manne que cela constitue
Do-go-let
Merci pour ton post très interessant. Je pense que le sport professionnel (en général pas seulement le rugby) est difficilement compatible avec la santé à long terme des sportifs : commotions cérébrales, articulations et ligaments détruits ... Je ne suis pas médecin mais mon père était radiologue et voyait passer les joueurs du club de foot professionnel de la ville (en Ligue 1 à l'époque). Il pouvait reconnaître en un coup d'oeil une radio du genou d'un joueur de 30 ans de celle d'une autre personne du même âge. Après pour un sport de contact comme le rugby c'est peut-être pire. Encore que le foot tait le sujet des commotions (répétitions des coups de tête avec les ballons) ...
Au final, les joueurs professionnels font partie d'un système qui est financé par les spectateurs qui souhaitent du spectacle. Le sport professionnel garantissant l'attractivité par un côté plus spectaculaire (augmentation du temps effectif de jeu et surtout multiplication des percussions, placages et rucks qui traumatisent les corps).
C'est peut-être à nous, spectateurs, de privilégier les rencontres en niveau amateur pour ne plus continuer avec les dérives du sport pro.
oc
Ah ! ah , la pétanque , c'est parce qu'à La SEINE , ils jouent aux deux en même temps !!!
Plus sérieusement , faut arrêter de tourner autour du pot . Bien sûr , les alertes commotion sont déclanchées plus rapidement aujourd'hui ; du coups , on les minimise ,... non !!!
C'est du rugby pro , et tant que les instances ne proposeront pas un protocole
sérieux et clair , nous serons dans le baratin .
Chaque joueur détient une licence à examiner scrupuleusement par les autorités compétentes ,et en aucun cas , n'est parti pris dans des décisions qui le dépassent !
Plus grande sera la frustration de l'évincé , plus jouissif sera son retour sur terre .