RUGBY. Top 14. ''Mission remplie'' pour Patrice Collazo, remercié par Montpellier après le maintien
Patrice Collazo : Une brève aventure mais un maintien réussi pour Montpellier. Crédit image : Screenshot Canal +
Patrice Collazo s'exprime sur son départ de Montpellier après avoir maintenu le club en Top 14. Sur Sud Radio, il partage ses ressentis et les coulisses de cette décision.

Un petit tour et puis s'en va. Patrice Collazo n'a pas été conservé par Montpellier après avoir réussi à maintenir le club en Top 14 face à Grenoble lors de l'access-match. L'annonce de son départ a été un choc pour certains. Mais d'aucuns savaient l'aventure serait brève. À commencer par le technicien, comme il l'a confié à Sud Radio Rugby.

"Le plus important, comme je l'ai dit à mes joueurs après le match, j'étais venu pour une mission. Elle a été remplie", a confié Collazo. Il a souligné que son engagement à Montpellier était dès le départ pour une durée très courte, avec pour unique objectif de maintenir le club en Top 14.

C'était très éprouvant, nous avions le destin d'un club entre nos mains…

Accompagné de Vincent Etcheto, Christian Labit et Antoine Battut, il a réussi cette mission. Son départ peut être surprenant. Mais l'ancien entraîneur de La Rochelle, Toulon et Brive n'a pas caché sa fatigue après cette aventure intense. "Si on prend mes 12 derniers mois, c'est une expérience de fou. En tant qu'entraîneur, je suis passé par toutes les phases. C'était très éprouvant, nous avions le destin d'un club entre nos mains… ". Illustrant les montagnes russes, émotionnelles et physiques qu'il a traversées.

Interrogé sur son style de management, Collazo a reconnu la difficulté de s'adapter à chaque club. "À Toulon, j'ai manqué beaucoup de choses, je n'ai pas su m'adapter, j'ai voulu refaire comme à La Rochelle, mais ce n'était pas possible." Il a toutefois souligné les expériences positives, notamment à Brive, où il a eu d'excellentes relations avec ses joueurs et son staff, bien que des tensions aient pu exister avec la direction.

Concernant Montpellier, il a réfuté les rumeurs de fractures internes. "Il n'y a pas eu de problème de management ici. S'il y avait une fracture comme ce qui a été écrit, jamais nous n'aurions été chercher la victoire dans les cinq dernières minutes à Grenoble." Cette victoire symbolique montre la cohésion et la détermination du groupe sous sa direction.

Selon nos confrères de Midi Libre, cette décision de changer le staff une fois de plus pourrait marquer le début d'une nouvelle ère pour le club avec d'éventuelles rotations dans la direction sportive. Bernard Laporte, par exemple, semble prendre du galon au sein de l'organisation.

"Ma mission a été remplie, je pars la tête haute." Une page se tourne à Montpellier, mais l'histoire de Collazo continue, probablement avec de nouveaux défis en perspective. A moins qu'il ne choisisse de prendre un peu de recul avec le rugby. A moins que… A l'instar d'autres entraineurs de clubs, il n'est pas exclu qu'une fédération lui fasse les yeux doux.

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https://www.rugbyrama.fr/2024/06/18/top-14-il-y-a-eu-un-putsch-on-sest-fait-pirater-vincent-etcheto-se-lache-et-revient-sur-les-tensions-a-montpellier-12024168.php

Article très intéressant, non parce que c'est la vérité, ça je n'en sais rien, mais parce que c'est un point de vue tranche et sans langue de bois d'un des acteurs. Rien a voir avec le discours plus policé de Collazo.

Pour ceux qui n'ont pas d'abonnement: essentiellement Etcheto dit que le groupe n'est pas sain, avec de nombreux joueurs qui critiquent les autres dans leur dos, qu'il n'a pas réussi a les convaincre (du moins les arrières dont il avait la charge) d' essayer un jeu plus ambitieux, et qu'il y a eu un putsch il y a environ un mois mené par les anciens du club (il cite carrément Paillaugue, Fufu, Caudullo et même Picamoles), qui selon lui n'ont jamais rien fait pour que cela se passe bien. Il les accuse de vouloir "croquer". Par contre il dit qu'il y avait une bonne entente avec Collazo, Labit et Laporte.

Bon le rôle de ce dernier la dedans reste trouble, puisqu'il reste, donc il a peut-être été très sympa avec eux en face, mais il a quand même choisi son camp et entériné leur départ.

Je ne sais pas s'il y aura une réponse publique des accusés, mais le "il n'y a rien" d'Altrad est clairement du foutage de gueule, maintenant c'est sur.

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