Mack Hansen
L'ailier moustachu et casqué de l'Irlande n'a pas toujours été à disposition du XV du Trèfle, bien que son intégration et son ascension aient été formidables. Mack Hansen est tout d'abord né à Canberra en Australie, et a même commencé par le rugby à XIII, très populaire au pays des kangourous.
En 2018, ce dernier a participé à la Coupe du monde des moins de 20 ans en France avec les Wallabies, et a joué tous les matchs en inscrivant même trois essais. Il a d'ailleurs fini à la cinquième position de la compétition. Désormais, il compte 21 capes avec l'Irlande.
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Duhan van der Merwe
Le colosse et facteur X du XV du Chardon n'est, comme son nom l'indique, pas originaire d'Écosse, mais bel et bien d'Afrique du Sud. Si aujourd'hui, Duhan van der Merwe est une des armes principales des Écossais, il a avant toute chose été formé avec la jeune garde des Boks.
Après avoir porté le maillot de l'équipe d'Afrique du Sud des moins de 18 ans, ce dernier a été sélectionné pour le mondial junior de 2014, mais n'a joué que deux rencontres dont une titulaire. Son équipe s'incline contre l'Angleterre en finale, 21-20, et Van der Merwe rentre une vingtaine de minutes. Six ans plus tard, il fait ses débuts internationaux avec l'Écosse, après trois saisons à Édimbourg.
Paolo Odogwu
Encore un ailier à cette liste, et comme ses pairs, Paolo Odugwu a changé de sélection nationale au cours de sa carrière ! Né à Coventry en Angleterre, le joueur de 27 ans a connu les échelons de la formation anglaise avant de porter le maillot de la Squadra Azzurra.
Sélectionné avec les moins de 18 ans d'abord, ce dernier a connu le Tournoi des 6 Nations puis la coupe du monde des moins de 20 ans en 2017 avec l'Angleterre. Au cours des deux compétitions, Paolo Odugwu a joué six rencontres, dont la finale du mondial, perdue 64 à 17 face à la Nouvelle-Zélande. Il a ensuite connu le Tournoi des 6 Nations 2023 avec l'Italie, grâce à un père Italo-Nigérian, lui accordant ainsi la double nationalité.
Sione Tuipulotu
Le bulldozer de l'Écosse, Sione Tuipulotu, est actuellement un des meilleurs premiers centres du monde, et a d'ailleurs réalisé une Coupe du monde aboutie. S'il fait le bonheur du XV du Chardon, il était avant cela un pensionnaire actif de l'équipe des moins de 20 ans australienne.
Avec cette jeune sélection, le natif de Melbourne participe à trois éditions de la Coupe du monde U20, en 2015, 2016 et 2017 ! S'il ne parvient pas à atteindre le dernier carré de la compétition, Tuipulotu compte 14 capes. Aujourd'hui, le centre de 27 ans comptabilise 25 matchs avec l'Écosse, et a rejoint la sélection en 2021. Il évolue depuis cette année-là avec les Warriors de Glasgow.
Ross Moriarty
A 30 ans, Ross Moriarty a déjà une immense carrière derrière lui, et même un Grand Chelem réalisé avec le Pays de Galles en 2019. Toutefois, l'actuel joueur de Brive a aussi trouvé du succès avec une autre sélection chez les plus jeunes, l'Angleterre.
Originaire de Saint-Helens en Angleterre, le troisième ligne est un espoir au poste et un habitué des convocations nationales. Il compte d'ailleurs 5 capes avec les moins de 18 ans, mais c'est bien avec les U20 qu'il va le plus performer. En 16 rencontres, il remporte le mondial 2013 en France, puis 2014 en Nouvelle-Zélande ! L'année d'après, il rejoint l'équipe de Warren Gatland pour la Coupe du monde, et a également été sélectionné en 2019 pour la même compétition. Son oncle, Dick Moriarty, était par ailleurs un international gallois.
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Gareth Anscombe
Autre joueur du Pays de Galles à cette liste, avec l'ouvreur de 33 ans, Gareth Anscombe. L'homme aux 37 capes internationales a longtemps été dans l'ombre de Dan Biggar, mais a su durer dans le temps. Avant de porter le maillot rouge en 2015, Anscombe était un membre des Babys Blacks !
Né à Auckland, ce dernier connaît vite du succès et mène les siens jusqu'au titre de champion du monde en 2011, en Nouvelle-Zélande. Titulaire lors des cinq matchs, il finit meilleur réalisateur de la compétition avec 86 points inscrits. Barré avec la grande équipe des All Blacks, il prend la décision de défendre les couleurs du Pays de Galles en rejoignant en 2014 les Blues de Cardiff. Il est sélectionnable, car sa mère est née à Cardiff.
Uini Atonio
Notre Uini national fait le bonheur du XV de France et de La Rochelle depuis désormais plus de dix ans, et figure comme un des meilleurs joueurs au monde à son poste. Natif de la Nouvelle-Zélande, il décide de jouer pour l'équipe des Samoa des moins de 20 ans, après avoir été retiré du groupe de joueurs néo-zélandais participant à la Coupe du monde 2009.
Ses parents étant originaires des îles samoanes, il joue dix rencontres avec la jeune garde samoane, avant de rejoindre la France et La Rochelle en 2011. Depuis, il compte 62 sélections avec les Bleus, et reste un leader du XV de France.
Paul Willemse
Dernier joueur de notre liste, et un autre international français qui évolue en Top 14, Paul Willemse. Le solide deuxième ligne est né à Pretoria, mais a passé une partie de son adolescence en Namibie, suite au divorce de ses parents. Durant cette période, il intègre l'équipe namibienne des moins de 18 ans, avant de rentrer au pays.
En 2012, et après de belles performances avec les espoirs des Goldens Lions, il est sélectionné pour la Coupe du monde avec les U20 Sud-Africains. Il remporte la compétition en battant la Nouvelle-Zélande. Ensuite, il rejoint Grenoble en 2014 et en 2019, il est sélectionné avec le XV de France. Il réalise le Grand Chelem avec les Bleus en 2022.
Placeb35
Vous oubliez tous les joueurs français qui ont portée le maillot U20 et font parties maintenant de sélections comme le Portugal, la Roumanie,....
alan75
...ou l'Italie...
Une chose est à noter cependant.
Si ils ont changé de casaque c'est parce qu'ils n'avaient pas d'avenir en sélection nationale, où aucun ne semble manquer.
Ensuite il y a deux poids et deux mesures : ceux qui "descendent (France vers Italie, Espagne ou Portugal) qui sauf erreur de ma part n' ont pas "explosé" et ceux dont la carrière a progressé en "montant " (Nouvelle Calédonie, Tahiti vers France, Van der Merwe en Ecosse, les "iliens" -Tonga, Samoa, Fidji- vers Australie et NZ).
Les situations en club le reflètent également, d'autant plus que le club où ils sont recrutés est performant. Exemple Atonio, titulaire et Capuozzo, xiéme roue...
Pour parler crûment, au royaume des aveugles les borgnes sont rois...
Donc pas de réel "manque à gagner"... sauf financièrement car la formation dans le pays d'origine a un coût.
Ou le risque, vu dans d'autres sports, que l'équipe nationale soit gérée avec une logique de club, où l'on choisit les meilleurs, peu importe d'où ils viennent.
Il y a d'ailleurs aussi de la publicité sur les maillots nationaux, comme en club.
Mais cela est une autre histoire...
mimi12
Idée pour une future publication 😉