Stéphane Delpuech souffre d'une encéphalopathie : « On a été de la chair à canon pour le rugby professionnel »
Stéphane Delpuech se confie sur l'après-carrière. / Crédit Photo : Sporting Club Albi
L'ancien rugbyman professionnel Stéphane Delpuech souffre d'une encéphalopathie, mais ne regrette rien. Il se confie pour Centre Presse Aveyron.
"Je n’ai jamais eu un rugby d’évitement. D'ailleurs, je ne compte plus les matches que j’ai fini sans connaître le score ou encore sans savoir où je campais !" D'emblée, Stéphane Delpuech pose le décor. Si l'ancien pilier n'a jamais porté le maillot du XV de France, lui a connu le début du professionnalisme sous le maillot de Colomiers, club dont il défendra les couleurs en finale de la coupe d'Europe. Aujourd'hui à la retraite après des passages à Clermont, Bayonne, Albi ou Pau, Delpuech se confie via Centre Presse Aveyron sur ce rugby qui lui a "marqué la vie". Un témoignage sous forme d'alerte, après quinze années au plus haut niveau.

Il y a quatre ans, une carrière de soudeur est censée remplacer celle de rugbyman. Seulement, le corps qui a déjà lâché tant de fois - "il y a eu tellement de blessures que je ne m’en souviens plus [combien]!" - craque à nouveau, comme la tête. Il confie : " je n’arrivais plus à me concentrer, j’étais très stressé, très fatigué, une de mes jambes se dérobait fréquemment... Bref, je souffrais de partout!" En cause ? Une encéphalopathie post-traumatique, décelée après examen. A l'instar de Marc Dal Maso, le système nerveux de Delpuech est touché, la faute aux chocs endurés durant sa carrière.Stéphane Delpuech souffre d'une encéphalopathie : « On a été de la chair à canon pour le rugby professionnel »Marc Dal Maso révèle être atteint de la maladie de ParkinsonDelpuech dit ne rien regretter mais concède avoir été "de la chair à canon pour le rugby professionnel. [...] J’ai vécu le revers de la médaille mais le rugby m’a tellement apporté. J’y ai découvert des personnes extraordinaires, j’ai voyagé dans plusieurs pays, j’ai vécu des moments inoubliables. Et j’en suis fier. Si c’était à refaire, je le referai."

Quid de la nouvelle génération et de ses joueurs qui subissent de plus en plus de commotions ? Le problème existe, et il faudra malheureusement attendre quelques années avant de constater les dégâts du rugby moderne.
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Un truc simple pour baisser le probabilité de KO/joueur/saison serait déjà d'autoriser plus de joueurs dans l'effectif du club, d'avoir plus de personnes sur le banc pendant les matchs et d'avoir deux types de remplacements : stratégique et médical.
Les remplacements médicaux ne comptent pas (en gros sortie sur KO ou blessure).
Ca fera plus de cireurs de bancs, mais au moins les joueurs pourront se faire remplacer direct.
Et les temps de convalescence pourront être comblés sans précipiter les joueurs.
La malchance des uns peut toujours faire le bonheur des autres, c'est dommage pour les blessés mais c'est bien pour l'équipe.
Je parle pour Fritz par exemple, on félicite sa combativité, mais on l'a quand même renvoyé au charbon, alors que s'il y avait eu une possibilité de ne pas compter un changement pour KO/blessure, il aurait été ménagé.
D'un autre côté, je suis pas sûr que même lucide, il réponde poliment aux questions du protocole et je me demande comment il a pu rerentrer du coup.

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