La LNR a publié le rapport de la DNACG 2014 sur la saison 2012-2013. On découvre ainsi que les sociétés sportives des trente clubs professionnels de Top 14 et de Pro D2 ont dégagé en 2012-2013 un chiffre d'affaires de près de 335 M€. Soit une hausse de 4,2 % par rapport à 2011-2012. Ce qui est cependant inférieur aux taux de croissance annuels des trois dernières saisons, qui étaient situés entre 5 et 7 %. Il semblerait donc que « le marché du rugby [soit], depuis cinq saisons, entré dans une phase de consolidation » après avoir notamment connu une croissance à deux chiffres lors des exercices 2006-2007 et 2007-2008. Le Top 14 s'essouffle avec une hausse du chiffre d'affaires de seulement +0,73 %, les 2 promus 2012-2013 ayant des budgets très inférieurs aux 2 relégués en PRO D2 pour la saison 2012-2013. À l'inverse, la Pro D2 a progressé (+14,92 %). On note cependant que les écarts sont de plus en plus importants entre les budgets des clubs au sein de chacune des divisions.
Crédit image : LNR
Les trente clubs professionnels de la Ligue Nationale de Rugby ont dégagé une perte d'exploitation de 33 M€, en augmentation de 17,8 % compte tenu du fait que les charges d'exploitation (367 M€) sont en hausse de 5,3 %. Il faut dire que la masse salariale brute « joueurs », bien que quasi inchangée en Top 14 (6,5 M€), représente 35 % des charges et ne cesse d'augmenter depuis 10 ans. À l'instar des budgets des pensionnaires de l'élite dont la moyenne haute a plus que doublé (16 millions en 2003-2004 contre 35 millions pour 2013-2014). On remarque néanmoins qu'à l'exception d'Oyonnax, les clubs du Top 14 ont choisi de ne pas jouer avec le feu alors que la conjoncture économique actuelle n'est pas vraiment propice à la prise de risques. La prudence est donc de mise avec une faible augmentation du budget pour certains, l'équilibre pour d'autres, voire même une diminution.
Crédit image : LNR
Pour se faire, les clubs du Top 14 comptent sur les produits d'exploitation (recettes matchs, sponsoring, reversements LNR, subventions, etc). Pour 2012-2013, ces derniers s'élèvent à 243 M€. Le sponsoring, composé pour 92 % de partenariats avec le secteur privé, représente 50 % des ressources d'exploitation des clubs du Top 14 avec une augmentation de 1,7 M€, soit +1,4 % seulement, et ce après 3 années de progression à 2 chiffres. Le championnat de première division semble avoir atteint un seuil dans sa croissance comme le mentionne le rapport. Les recettes matchs et abonnements, en hausse, représentent 21 % alors même que l'affluence moyenne est en baisse. « Si le déficit d'exploitation du Top 14 reste stable à -22 M€, celui de la Pro D2 explose en passant de -4,8 M€ à -10,4 M€. »
Crédit image : LNR
Retrouvez le rapport complet de la DNACG ici.
La LNR a publié le rapport de la DNACG 2014 sur la saison 2012-2013. Après des années de croissance, les économies du Top 14 et de la Pro D2 se stabilisent.
Othismos
« Visiblement ici comme sur FB y'a des spécialiste en économies; donc si les gens pouvaient nous dire d'ou ils sortent les masses salariales ça peut être sympa;»
Du rapport ?
Celui qui fait l'objet de l'article ? Et qui y est linké ?
Page 46…
« parce que balancer des trucs pour balancer des trucs, autant lire legorafi ..»
Hurrr durrrr… Marrant, c'est *exactement* ce que tu fais.
PIPIOW
Rapport totalement faux puisque dans la masse salariale des clubs n est pas inclue les avantages en nature des joueurs ainsi que les salaires des jokers médicaux . Bref -33m de déficit sans prendre en compte tous les critères !!!bref globalement pas viable cette histoire, voyons comment les clubs vont gérer l augmentation des droite télé , si ça sert encore a recruter c a rien comprendre
virilmaiscorrect
Ce que je vois c'est qu'il y surtout une perte de 33M€ !!!!! Après avoir le détail des budgets pour les salaires... de toute façon ils ne les donneront pas !!! Aussi bien la FFR que les clubs.
Ouate ZeFoque
Visiblement ici comme sur FB y'a des spécialiste en économies; donc si les gens pouvaient nous dire d'ou ils sortent les masses salariales ça peut être sympa; parce que balancer des trucs pour balancer des trucs, autant lire legorafi ...
TPhib
Le rapport complet est disponible en bas de page pour ceux qui souhaitent avoir plus de précisions.
Jean-Claudas
C'est vrai que la masse salariale serait intéressante.
J'avais lu quelque part que le Stade Toulousain avait l'une ou la meilleures moyenne en terme de salaire mais que les écarts entre les joueurs était l'un des plus petit.
saintsernin
Seul la masse salariale (droit a limage inclus) est le critère fiable, le budget brut ne veut rien dire.
Dazu
Le distinguo n'est pas fait non plus entre les clubs possesseurs de leurs infrastructures et ce qui ne le sont pas. Ça fait une sacrée paille dans le budget final.
Bitch Bucannon
Le stagiaire de la LNR a bien bossé !
Pour Toulon, est-ce que cela comprend les droits à l'image ? Car, au vu de ce que disait MB, cela représente une part importante du salaire des joueurs. Et MB n'a pas annoncé une augmentation plus significative de CA avec le doublé ?
À Toulouse, même si certains joueurs sont bien payés, le CA est aussi important notamment du fait du centre de formation. Il serait bien de nouveau de voir les résultats de cet investissement sur le terrain...
Othismos
Tiens, marrant, je me disais justement « Ils ont oublié le classement masse salariale, faut qu'ils le rajoutent avant les premières comparaisons idiotes »
(1: RCT, 2: ST, 3: ASM, 4: CO)
Ouate ZeFoque
Putain y'en a qui vont avoir une attaque; non seulement Toulon n'a pas le plus gros budget mais en plus c'est pas celui qui a le plus augmenté.