TOP 14. Bouscatel 'évincé', Roubert à la manœuvre : le rugby français change d'ère
Le rugby français a un nouveau président : Yann Roubert.
Avec le retrait de René Bouscatel après un vote interne sans appel, le président du LOU Rugby s’apprête à prendre les rênes de la Ligue nationale de rugby. Un défi immense l’attend.

Il n’y aura pas de suspense ce jeudi. L’élection officielle du nouveau président de la LNR se fera sans combat, puisque René Bouscatel a choisi de se retirer après une défaite nette lors du vote interne de l’UCPR (Union des clubs professionnels de rugby). Le score est sans appel : 18 voix pour Yann Roubert, 11 pour Bouscatel et un vote blanc. Un verdict sans équivoque qui a scellé le sort du président sortant.

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À 78 ans, l’ancien boss du Stade Toulousain espérait un nouveau mandat, mais la dynamique était clairement en faveur de Roubert, 47 ans, qui incarne une génération montante dans la gouvernance du rugby français. En respectant un accord préalable, Bouscatel a évité une fracture politique en se retirant immédiatement, offrant ainsi à Roubert un boulevard vers la présidence.

Un défi immense pour le nouvel homme fort de la LNR

La transition à la tête de la Ligue ne sera pas qu’un simple changement de visage. Yann Roubert, qui va quitter ses fonctions à la présidence du LOU Rugby, hérite d’un chantier colossal. Parmi les dossiers brûlants sur son bureau :

  • Le salary cap : Faut-il ajuster les règles et sanctionner plus sévèrement les clubs qui tentent de contourner le plafond salarial ? L’affaire Melvyn Jaminet a récemment mis en lumière les failles du système et le débat reste ouvert.
  • Les relations avec la FFR : L’accord entre la LNR et la Fédération devra être consolidé, notamment sur la répartition des ressources financières et le soutien au rugby amateur.
  • L’essor du rugby féminin et la Pro D2 : Le développement des compétitions féminines et de la deuxième division seront des enjeux majeurs de son mandat.
  • Les droits TV et l’attractivité du Top 14 : Si Canal+ reste un allié solide, la pérennisation du modèle économique et l’augmentation des audiences et des affluences restent un défi permanent.

Un mandat sous haute surveillance

Yann Roubert, cinquième président de l’histoire de la LNR, va devoir naviguer dans un contexte où les rapports de force entre clubs restent importants. Soutenu par plusieurs figures influentes comme Pierre-Yves Revol (Castres) et Philippe Tayeb (Bayonne), il doit néanmoins éviter les écueils d’un mandat qui ne s’annonce pas simple.

Son positionnement sur la rémunération de la présidence, un temps évoquée avant qu’il ne fasse machine arrière, et son passé à la tête du LOU Rugby, propriété de GL Events, un acteur en discussion pour la concession du Stade de France, seront scrutés de près.

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Mais pour l’instant, l’heure est à la prise de pouvoir. Avec un bilan solide à Lyon, Yann Roubert aura désormais les commandes du rugby professionnel français et l’ambition de faire évoluer la Ligue sans la bouleverser. La continuité, mais avec une touche de renouveau : voilà l’équilibre délicat qu’il devra trouver pour réussir son mandat.

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Il faudrait ai absolument selon moi sortir de cette forme de consanguinité, qui est de plus en plus mal vécu par l'ensemble des amoureux du rugby français, qui ne peuvent s'empêcher d'observer et prendre part à ces guerres de pouvoir !

Et à chaque élection on se tape l'ancien président de.....!
Donc les commentaires ET certitudes des uns et dès autres, mais surtout une trop faible confiance en l'intégrité des dirigeants de la LNR !

Je pense qu'on gagnerait beaucoup à lancer un appel à candidatures, avec une liste sérieuse de compétences à justifier avant embauche (via une élection si plusieurs candidats), hommes ou femmes n'ayant pas encore exercés dans le milieu du rugby ou plus précisément travaillé pour ou en collaboration avec un club professionnel !

Et qu'on mette à la tête du rugby français une personne neuve et totalement détachée des gueguerres merdiques qui polluent nos ligues (top14 et PROD2).

De toute façon dans notre mode de fonctionnement le président de la LNR est quasiment constamment soumis au vote des présidents de clubs !

Donc l'idée et de positionner une personne avec beaucoup de compétences de direction et gestion d'une telle entité, après lui avoir soumis une fiche de poste et feuille de route pour un mandat !

À lui de faire un audit rapide et dénué d'intérêt de l'ensemble des règles de fonctionnement administratives et sportives actuelles, d'apporter des propositions (là encore sans aucun doute sur l'éventualité de léser ou favoriser qui que ce soit) , afin d'améliorer, peut-être simplifier, et pourquoì pas rééquilibrer l'équité globale de fonctionnement pour tous les clubs engagés !

Une telle personnalité devrait avoir toutes les qualités pour étudier et proposer un niveau de salary cap cohérent entre le niveau de l'économie actuelle constaté du rugby pro et les moyens des propriétaires des clubs à assumer ce nouveau de vie !
Là encore en toute objectivité économique !
À lui de proposer des axes de progression afin d'améliorer cette économie, qui pourraient permettre d'augmenter ou de réduire le niveau de salary cap tout en gardant une cohérence économique.

De toute façon les présidents pourront voter ces propositions !
Donc on prendrait juste le risque de découvrir de bonnes idées !

J'apprécierais sincèrement d'avoir un homme ou une femme tout neuf dans le milieu, pour écrire noir sur blanc tout les moyens manquants nécessaires au Salary Cap manager pour faire son travail sans obstacles
! Et mettre les présidents dans la situations où il serait de leur entière responsabilité si on ne peut le faire respecter !

Une fois que l'affaire ST/Jaminet sera passée (il serait injuste de mettre en place des règles rétroactives ne les sanctionnant que eux), il serait bon qu'ont ne puisse plus voir de décision de sanction prises dans le secret de quelques personnes comme ce fut auparavant le cas avec d'autres et notamment le MHR, le RCT, le SF, Grenoble, ou Racing il me semble ! Et pire que tout, que l'on ne sache pas exactement pourquoì il y a eu sanction et laisser dire tout et n'importe quoi pendant des années, sous prétexte du secret des l'enquête !

Je rappelle qu'une enquête de Mediapart évoquant le paiement de factures de joueurs du Racing par le propriétaire du LOU a été gentiment balayé sous le tapis il n'y a pas si longtemps, et je doute qu'on puisse en savoir plus lors de cette mandature à venir par exemple !
Est-ce vrai ou faux, l'incertitude et la façon dont ça a été étouffé est pire pour l'image du rugby français en tout cas.

Et enfin, je pense qu'il serait bon que les sanctions à appliquer en cas de triche démontré au respect du salary cap ne soient pas proposées et votées par les personnes susceptibles d'êtres les auteurs de la triche !

Vient ensuite les discussions de mise à disposition des joueurs par les clubs à la sélection !
Là encore une personne capable de gérer une grande entreprise doit être capable en toute objectivité et après avoir débattu avec la FFR, le staff des bleus, les clubs et leurs staffs de nous proposer un mode de fonctionnement pérenne et juste, en prenant en compte des paramètres humains ET économiques !

En poursuivant, une des missions les plus importantes qu'il aurait à préparer, gérer et exposer aux présidents, serait la négociation des droits TV.
Et être capable de faire une estimations à défendre qui ne soit pas délirante mais juste !

Cela impliquerait un travail de valorisation du rugby auprès du grand public, et de potentiels investisseurs professionnels.

Et enfin, j'aimerais quelqu'un de détaché de notre sport pour lancer une vraie opération sur la prévention des accidents et la sécurité des joueurs !
Plus ce sera fait et appliqué chez les pros plus ce sera facile de faire passer les messages et consignes chez tous les amateurs et notamment les plus jeunes !

- lancer des études sérieuses et complètes sur les méfaits et séquelles des commotions
- lancer une étude sérieuse et complète avec des représentations des joueurs et des arbitres sur les possible règles à adopter pour y arriver sans avoir peur des résultats.
- et forcément ne pas craindre de soumettre au vote des présidents des mesures nécessaires pour sécurisée notre sport sans le dénaturer.

Ce types de personnes, c'est ce qu'avait tenré Altrad avec K Casanova au MHR, qui je crois satisfaisait pleinement aujourd'hui à Toulon !
Apporter des compétences nouvelles tout en découvrant notre milieu et amener des idées et des solutions avec un œil neuf et sans arrières pensées !

Nos dirigeant de clubs sont tous obnubilés par la réussite de leur club et c'est tout naturel !
Il est illusoire et humainement trop difficile de leur demander de prendre ensuite en charge la LNR sans qu'ils n'aient jamais en tête les besoins, intérêts et problématiques de leur club précédent !

Il faut quelqu'un d'extérieur !

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