TOP 14. Ce Tricolore aux 32 sélections pourrait être obligé d’arrêter le rugby
Paul Willemse chante la Marseillaise lors de France-All Blacks. Crédit Photo : France 2
Passé entre les mains d’un spécialiste, Paul Willemse pourrait arrêter le rugby à cause de trop nombreuses commotions cérébrales.

À ce jour, Paul Willemse ne sait pas s’il pourra revenir un jour sur un terrain de rugby professionnel. La phrase est surprenante, énigmatique, mais tout sauf amusante. Cette incertitude est due aux nombreux chocs que le 2ᵉ ligne a subi dans sa carrière, qui se sont aggravés la saison dernière.

La commotion de trop

Le samedi 5 octobre, lors du match Stade Français-MHR, Willemse subissait un plaquage dangereux de la part de son homologue JJ Van Der Mescht (2 mètres, 145 kg). Le géant parisien assénait sans le vouloir la sixième commotion cérébrale de l’international français.

Le Montpelliérain est revenu sur cette action délicate :

En douze ans de carrière, je n’ai pas souffert d’une seule commotion. Là, en un an, j’en ai pris cinq."

Afin de protéger son intégrité physique, Willemse a été mis au repos forcé et a dû passer entre les mains d’un spécialiste. C’est David Brauge, neurochirurgien lié à la FFR, qui a reçu le joueur mardi à Toulouse dans le but d'évaluer les conséquences sur son corps.

Finalement, le verdict n’est pas tombé et le 2ᵉ ligne devra repasser des examens dans deux mois. Ce n’est qu’à la suite de ce rendez-vous avec le neurochirurgien que l’on saura si oui ou non Paul Willemse pourra rechausser les crampons.

Mine de rien, cette décision sera pleine de conséquences pour l’équipe de France comme pour son club de Montpellier. Car avec la blessure de Posolo Tuilagi et l’indisponibilité de Willemse, les options se raréfient pour Fabien Galthié.

Il y a quelques mois, avant cette sixième commotion, Paul Willemse se confiait dans les colonnes du Midi Libre : "Dans le milieu médical, je suis considéré comme un cas "orange". C’est-à-dire que je peux continuer à jouer, mais il faut comprendre que j’ai pris cinq KO en un an, et que chaque choc était plus important que le précédent. Pas en termes d’intensité, mais en termes d’impact sur mon intégrité physique. Le dernier que j’ai reçu (contre l’Ulster) m’a d’ailleurs assommé alors qu’il n’était pas si violent. ».

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  • oc
    75895 points
  • il y a 1 mois

A chaque carton , le pauvre était sous commotion en fin de comptes ...
J'espère que les autorités compétantes ne les considéreront pas circonstances aggravantes !!!

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