À Lyon, on a choisi de jouer sur tous les fronts. Et à l’heure où certains groupes s’effondrent à cause de la fatigue, le LOU, lui, s’accroche. Toujours en course pour les phases finales du Top 14 comme pour une place en finale de la Challenge Cup, les hommes de Karim Ghezal impressionnent par leur résilience, malgré une infirmerie qui commence sérieusement à se remplir.
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Des pépins physiques
Dernier coup dur en date : Léo Berdeu, maître à jouer et titulaire à 21 reprises cette saison, a dû quitter ses coéquipiers à la demi-heure de jeu face à Montpellier. Diagnostic : entorse à la cheville droite. Pas de lésions graves ni fracture à l’IRM, mais une indisponibilité immédiate pour le déplacement à Clermont ce week-end, selon Le Progrès. Sa présence pour la demi-finale européenne contre le Racing, le 4 mai à Gerland, reste incertaine.
À ses côtés, Vincent Rattez (genou) et Thibaut Regard (mollet) sont aussi incertains. Quant à Pierre-Samuel Pacheco, sa rechute au mollet le tiendra à l’écart. Malgré cela, le staff lyonnais garde le cap. "On ne craque pas, on chasse les causes perdues", résume Karim Ghezal, pour le Midi Olympique.
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𝐋𝐀 𝟏/𝟐 À 𝐋𝐀 𝐌𝐀𝐈𝐒𝐎𝐍 ! 😍
C’est officiel ! Le LOU Rugby recevra le @racing92 au Matmut Stadium pour une grande 1/2 finale de @ChallengeCup_ le 2,3 ou 4 mai 2025 ! #LaForceduLOU #LaMeute pic.twitter.com/l42XmXOBZm— LOU Rugby (@LeLOURugby) April 12, 2025
Un nouvel état d’esprit en défense
Face à Montpellier, c’est justement dans la défense que le LOU est allé puiser sa victoire. Une pression constante, un esprit de meute, et cette capacité à tenir la ligne malgré les longues séquences adverses. "On défend tous pour les autres, comme à Swansea", souligne Martin Méliande, tout aussi impressionné que ses coéquipiers par l’engagement collectif.
C’est ce qui fait la force du LOU : un groupe dense, concerné, capable de faire tourner sans perdre en compétitivité. Ghezal ne s’en cache pas. "J’appuie sur un bouton, ils répondent tous présents." À l’image du jeune Shvangiradze auteur de 30 plaquages contre les Ospreys, ou d’un Jérôme Rey remis à l’endroit par l’exigence du staff.
Derrière ce LOU rugueux et discipliné, il y a surtout une volonté affirmée : s’installer durablement dans le Top 6, et aller chercher un titre européen. À commencer par un déplacement à Clermont, un terrain où Lyon ne s’est plus imposé depuis… 1933. "On va à Michelin pour gagner, c’est clair", pose Yanis Charcosset.
Le message est limpide : ce Lyon-là n’est pas venu pour faire de la figuration.
gilbertgilles
Ghezal au LOU, il est dans son jardin et ça se sent! Il a suffi qu'il arrive et le LOU s'est remis en marche! Quand la mayonnaise prend, pour de multiples raisons, la moindre étant qu'il fait partie de la maison, tout est plus facile !Bon vent au LOU et à son staff 😉
mic4619
Il y a quand même des joueurs de haut voir de très haut niveau dans cette équipe, et quand la "mayonnaise " prend entre joueurs et le staff, on en voit le résultat.
Jak3192
Il est bon non, Coach Karim ?
Avec ses aventures du SF,
ya un truc qui m'échappe.... car le LOU à son arrivée me semble t'il, il y a 4 ou 5 mois n'était pas au mieux.
Si quelqu'un est capable de m'expliquer comment un coach peut grosso modo sortir sous les crachats (ou pas loin) d'un club, entrer dans un autre et devenir une sorte de ... mage (ou pas loin bis) en si peu de temps, je suis preneur.
dusqual
déjà, y a des environnements qui sont plus adaptés pour certains et certains qui conviennent mieux à d'autres. tous les clubs ne fonctionnent pas pareil, les hommes en place ont pas la même approche, il a certainement pas les mêmes prérogatives qu'au sf, bref entre lui, sa hiérarchie, ses joueurs et tous les rapports qu'il y a entre eux il peut y avoir de grosses différences.
pour ma part j'ai toujours eu du mal à cerner ghezal, l'homme, que par contre j'ai toujours considéré comme un très bon technicien, notamment pour ce qui est de la touche.
au delà de ça, il sort en soi d'un échec ou au minimum d'une déception, il a certainement dû se remettre en cause et revoir sa copie.
potemkine09
Est-ce qu'un leader l'est inconditionnellement, ou bien cela dépend-il de l'équipe et de l'entourage ? Je pencherai pour le deuxième cas, c'est aussi une histoire de contexte.