TOP 14. Le démoniaque Ange Capuozzo punit Pau, et le Stade Toulousain bonifie sa victoire sans trembler
Fin des doublons, retour des cadres… et démonstration toulousaine. Face à une Section trop limitée, le Stade a fait parler sa puissance et son jeu d’attaque pour s’imposer très largement.Crédit image : Screenshot CANAL+ Sport
Le Stade Toulousain n’a pas manqué son retour au complet. Avec ses internationaux de retour, Toulouse a déroulé face à Pau ce samedi (55-10) et s’est rassuré collectivement avant la Champions Cup.

Le Tournoi et la période des doublons terminés, le Stade Toulousain retrouvait enfin tous ses internationaux (12/23) ou presque pour la réception de Pau ce samedi en ouverture de la 20e journée de Top 14. Un match important pour reconnecter tout le monde et lancer le sprint final. Mais aussi pour retrouver du rythme ensemble avec les 8es de finale de la Champions Cup. Pour la Section, en course pour la qualification après trois succès, l'objectif était de jouer sans pression et de pourquoi pas inquiéter le leader. Mais plus facile à dire qu'à faire compte tenu de la composition alignée par Mola. Une première pénalité dès l'entame de Simmonds leur a permis de parfaitement entrer dans cette partie (0-3).

La machine toulousaine un peu grippée

Mais dans leur jardin, les Toulousains ont immédiatement réagi. Et si la dernière passe d'Ahki pour Ramos a été mal ajustée, la défense béarnaise a compris qu'il ne faudrait pas regarder les locaux jouer. Elle a tenu bon dans ces premières minutes face au jeu direct des hommes de Mola. Jelonch voyant le ballon lui échapper des mains après une nouvelle bonne séquence dans le camp palois. Trois en-avants en dix minutes, la machine toulousaine était un peu rouillée jusqu'à présent. A l'image de cette touche pas trouvée par Mallia au quart d'heure. Mais le Stade se remettait la tête à l'endroit en récupérant deux ballons en touche. Encore fallait-il bien les exploiter. Pas d'essai au bout, mais une première pénalité convertie par Ramos pour égaliser.

Si les trois premières occasions n'ont pas été fructueuses, la quatrième a été la bonne. Capuozzo se présentant à hauteur avec de la vitesse pour venir déchirer la défense. L'Italien a ensuite mis les cannes pour marquer le premier essai du Stade Toulousain. Une combinaison efficace qui a lancé le leader dans ce match. Un ballon rapidement exploité suite à une faute paloise en touche a vu Capuozzo s'offrir un doublé en bout de ligne. 13 à 0 puis 18 à 0 en l'espace de cinq minutes. Il n'en fallait pas plus pour que les supporters exultent... et sifflent, alors que l'essai de Barassi était refusé pour un nouvel en-avant. C'est également un ballon perdu vers l'avant qui a privé la Section Paloise de son premier essai à la 34e. Une réalisation qui aurait récompensé le temps fort des visiteurs. 

De l'efficacité et des essais

Ces derniers ont continué leur pressing en fin de première période. Mais ils ont subi un terrible contre de presque 100 mètres mené par Mallia, Capuozzo et Ramos, l'Argentin terminant le travail à la 36e (20-3). Une réalisation qui avait de quoi faire mal à la tête côté béarnais avant la pause. Malgré de belles intentions, Pau tournait aux citrons avec seulement trois points dans la besace. Mais il allait jouer avec le vent dans le second acte. Un vent qui a offert une possession au centre du terrain dès la reprise lorsque Mallia a vu son ballon revenir en arrière. Toulouse a cependant fait l'effort pour annihiler cette potentielle offensive béarnaise. Avec un solide banc côté toulousain et la fatigue, la Section ne pouvait pas se permettre de laisser passer ce genre d'occasion.

Mola a d'ailleurs injecté du sang neuf devant dès la 46e. Une manière de gérer les hommes en vue du 8e de finale européen. Mais aussi d'appuyer sur l'accélérateur pour distancer définitivement les visiteurs. Et quand on parle d'accélérer, on peut faire confiance à Capuozzo. L'Italien a bonifié une passe mal ajustée pour prendre à revers la défense paloise à quelques mètres de sa ligne. Un triplé synonyme de bonus offensif temporaire pour le Stade Toulousain (27-3). Un nouveau coup sur la tête pour la Section. On sent que la sortie de Joe Simmonds dès le premier acte a perturbé les Béarnais. Attissogbe a dépanné, Robson a pris le relais, mais l'un comme l'autre ont manqué de justesse. Offrant des ballons trop facilement à Toulouse. Et c'est Mallia qui a terminé le travail pour son doublé à la 57e. 

Toulouse prépare idéalement son 8e de finale

32 à 3 et encore plus de vingt minutes à jouer, la note pouvait être salée. Peut-être pas de l'ordre des 80 points passés il y a quelques années. Mais suffisamment pour que le leader conserve sa première place et aborde le 8e de finale face aux Sharks avec le plein de confiance. Après un gros quart de flottement, les hommes d'Ugo Mola ont retrouvé leur rythme. En contrôle et en maitrise, ils ont fait ce qu'ils savaient faire de mieux : marquer des essais. C'est ainsi qu'une interception de Ramos, comme à Dublin, a permis aux locaux de franchir la ligne pour la 6e fois par Ahki en bout de ligne (41-3). Une performance qui a soigné les stats offensives des champions de France, leaders au nombre de points marqués cette saison.

Efficaces en attaque, mais aussi en défense, le Stade n'a pas levé le pied dans un domaine comme dans l'autre malgré l'écart au score. A l'image de ce sauvetage d'Ahki sur la ligne alors que Crédoz avait tendu le bras pour marquer. Mais l'officiel a estimé que le centre était au sol et qu'il a tapé sur le ballon. Un essai de pénalité qui sauvé l'honneur et récompensé les efforts palois (41-10). Même à un de moins, le Stade Toulousain a poursuivi son travail de démolition, Lacombre s'offrant son deuxième essai cette saison pour alourdir un score déjà largement à l'avantage des Rouge et Noir (48-10). La barre symbolique des 50 points n'a pas été franchie, Willis voyant son essai refusé à la 80e, mais ce n'était que partie remise. Et c'est Merkler qui a finalement marqué ce 8e essai après la sirène. N'en jetez plus, la coupe est pleine. Score final, 55 à 10. 

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La section perd Simmons et se retrouve sans solution de remplacement derrière ? J'ai pas trop compris. Des blessés ? On a vu Atissogbé puis Robson...
Graou plutôt bon, même s'il doit encore gagner en confiance.

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