Yoan Tanga Mangene, troisième-ligne - SU Agen > La Rochelle (1996)
Depuis son départ du SUA, Tanga s'est installé dans l'effectif très compétitif du Racing 92. Dès sa première saison, le staff lui a fait confiance avec 14 matchs joués. Son temps de jeu n'a fait que grimper (19 puis 23 matchs joués) grâce à de très bonnes performances en Top 14 comme en coup d'Europe. Lesquels l'ont conduit en équipe de France avec deux premières sélections avec les Bleus au Japon où il a été très en vue. Désormais rochelais, il va évoluer dans un collectif très solide devant et peut espérer faire partie du groupe pour le Mondial même si la concurrence est très rude à son poste.RUGBY. France. Précieux, décisifs, ces 5 Bleus ont brillé lors de la victoire sur le Japon
Dylan Cretin, troisième-ligne - Lyon (1997)
Depuis notre article, Cretin est devenu l'un des cadres de la formation lyonnaise. Excellent preneur de balle en touche, très mobile, il fait partie des jeunes joueurs sur lesquels le staff du LOU et de l'équipe de France a parié pour les années à venir. Ancien international U20, il a connu ses premières sélections en 2020 dès le Tournoi des Nations avec trois matchs au compteur comme remplaçants. L'année suivante, il débutait trois rencontres avant de finalement devoir se contenter d'une seule apparition dans le XV de départ en 2022. Il peut cependant se targuer d'avoir remporté le Grand Chelem. Comme Tanga, il doit faire face à la concurrence à son poste, mais il possède désormais une bonne expérience du niveau international.
Pierre Fouyssac, centre - Stade toulousain (1995)
RUGBY. Top 14. Pierre Fouyssac, l’invité surprise du côté de ToulousePeu épargné par les blessures depuis sa signature en 2018 au Stade en provenance d'Agen, le centre a pris son mal en patience au Wallon. Il faut dire que la concurrence est rude à Toulouse. Ne jouant que 3 matchs lors de sa première saison toulousaine, il a été l'un des joueurs les plus en vue dans les rangs du Stade en 2022 à la faveur de bonnes prestations. International à 7, il n'a pas réussi à prendre le wagon du XV de France pour la Coupe du monde 2023. Courtisé par d'autres formations dont Castres ou encore Agen, il fait toujours partie des plans de Toulouse.
Matt Beukeboom, deuxième-ligne - Pau > SA XV (1997)
Pas le plus connu des deuxièmes lignes canadiens on vous l'accorde. En 2018, et alors qu'il intégrait le groupe pro de la Section, nous pensions qu'il aurait un peu de temps de jeu avec Pau. Finaliste avec les Espoirs palois, il a continué sa progression sans pour autant apparaitre sur une feuille de match. C'est finalement à l'USM que c'est arrivé lors de l'exercice 2019/2020. Il jouera 19 matchs (11 titularisations) en Pro D2 avant de partir pour Bourg-en-Bresse en 2021. Sa saison a cependant été interrompu en février par une blessure. Il tentera de faire mieux du côté du SA XV, promu en deuxième division.
Sadek Deghmache, demi de mêlée - USAP (1995)
Malgré les péripéties du club, le demi de mêlée est resté fidèle à l'USAP. En 2018, il sortait d'une très grosse saison avec 30 matchs joués, mais seulement 5 comme titulaire. Mais il s'est petit à petit imposé dans les rangs catalans avec 22 puis 23 matchs au compteur pour 30 titularisations en deux ans par la suite alors que le club a été contraint de repasser par la case Pro D2. Passé par France 7, il était d'ailleurs pisté par d'autres formations de l'élite mais a prolongé jusqu'en 2023. L'an passé en Top 14, il a partagé la feuille de match (9 titularisations) et sera à n'en pas douter un cadre de cette nouvelle saison en première division.
Olivier Klemenczak, centre - Racing 92 (1996)
Top 14 - L'ascension d'Olivier Klemenczak au Racing 92Très en vue à Dax, Klemenczak a connu une très belle progression au Racing 92. Dès sa première saison, il a joué 23 matchs en Top 14 et 6 en Champions Cup. Son temps de jeu a baissé par la suite mais il est devenu un des joueurs sur lesquels le staff francilien peut compter. Il doit cependant faire face à une sérieuse concurrence à son poste où évolue les Tricolores Fickou et Vakatawa. On a d'ailleurs cru qu'il porterait lui aussi le maillot bleu. Il faisait partie du groupe dévoilé par Galthié en octobre 2020 mais n'a finalement joué aucun match. Sa saison 2022 a été compliqué avec des blessures. Mais il sera très certainement revanchard cette année.
Killian Geraci, deuxième-ligne - Grenoble > Lyon (1999)
L'ancien joueur de Grenoble fait partie des joueurs sur lesquels Fabien Galthié compte. En signant à Lyon, le deuxième ligne s'est donné les moyens de progresser et d'être dans les petits du sélectionneur du XV de France. Pour l'heure, il n'est pas encore installé mais a déjà connu les joies de la sélection. En 2020 tout d'abord, lors de la coupe d'automne des nations puis lors de la tournée en Australie. Élément important de la formation lyonnaise (44 matchs, 28 titularisations), il a une carte à jouer cette saison en vue de la Coupe du monde. A condition qu'il ait bien récupéré rupture du ligament croisé antérieur du genou droit.
Hamza Kaabeche, pilier - Lyon (1996)
Toujours au LOU où il a été formé, le pilier a connu de bonnes saisons avec notamment onze matchs joués en 2018/2019 puis lors des deux derniers exercices. Cependant, il n'a pas réussi à devenir un titulaire indiscutable avec seulement dix apparitions dans le XV de départ de la formation lyonnaise. Il faut dire qu'il évolue un poste qui demande de la bouteille. Avec sa prolongation jusqu'en 2023, le club lui a montré qu'il comptait sur lui malgré la concurrence de Demba Bamba. Il avait d'ailleurs hésité à partir en 2021 en raison de son faible temps de jeu. L'absence éventuelle du Tricolore pour plusieurs mois pourrait lui donner du temps de jeu cette saison.
Lester Etien, ailier - Stade français (1995)
Le Stade Français n'a pas connu des saisons faciles ces dernières années, mais Etien est toujours fidèle au poste. En quittant Massy pour la capitale en 2018, il découvrait le Top 14. Et on peut dire qu'il a réussi son adaptation. En quatre saisons, il a joué 70 matchs avec la formation parisienne dont 63 comme titulaire. Auteur de 19 essais, il est un des joueurs sur lesquels Paris compte à l'avenir pour retrouver les sommets puisqu'il a prolongé jusqu'en 2025. Il est aussi dans les petits papiers de Galthié puisqu'il avait été appelé en 2020 pour préparer le Tournoi.
Atila Septar, centre - Pau > Toulon (1996)
Après Brive, Clermont et Pau, c'est à Toulon que l'ancien international U20 a posé ses valises l'an dernier. Sa saison 2021/2022 a sans doute été sa meilleure, du moins en termes de temps de jeu, avec 11 matchs joués et 8 titularisations avec le RCT. Jusqu'ici, il n'avait jamais dépassé les rencontres au compteur en Top 14. La présence de son ancien entraîneur Franck Azéma y est sûrement pour quelque chose. Lui qui lui avait conseillé de quitter l'ASM en 2018 pour avoir plus de temps de jeu (seulement 6 matchs en deux ans). Il faut dire que le centre n'a pas été épargné par les pépins physiques. Désormais, c'est face à une énorme concurrence qu'il fait face à Toulon avec l'arrivée de Nayacalevu.
Forfac
De mon côté je ne suis toujours pas convaincu par Klemenczak. Je trouve que Dorian Laborde offrait plus de garantie et aurait mérité plus de temps de jeu : Polyvalent, solide et doté d'un bon pied gauche.
Incontestablement, les deux joueurs de cette liste ayant le plus progressé sont Tanga et Cretin. Tanga va avoir une belle carte à jouer à La Rochelle pour poursuivre sa progression. Son choix pour la poursuite de sa carrière me paraît optimal.
DAV!D
Atila Septar n’est pas le nom le plus clinquant du RCT, mais ce joueur fait preuve d’un état d’esprit au service de l’équipe irréprochable.
Et mine de rien, c’est le seul 3/4 centre de la saison dernière qui a été conservé avec Duncan Paia’aua !