Des incontournables et quelques inattendus composent ce XV de 2005. Aujourd'hui, ils sont les derniers vainqueurs à Twickenham lors d'un tournoi des 6 nations, jusqu'à ce samedi... On l'espère.
- Sylvain Marconnet : c'est le deuxième pilier le plus capé avec le XV de France (84 sélections). Indispensable chez les Bleus pendant de longues années notamment grâce à sa polyvalence pilier gauche-droit. Comment ne pas penser à son absence lors du mondial 2007 en France à cause d'une blessure au ski quelques mois plus tôt.
- Sébastien Bruno : En 2005, l'Angleterre c'était chez lui. Talonneur de Sale entre 2004 et 2009, on se souvient également de ses deux titres de champions d'Europe en 2013 et 2014 avec le RCT. En équipe de France (26 sélections), il est mal tombé : concurrencé par Raphaël Ibanez puis William Servat.
- Nicolas Mas : « Le Bus » comme on l'appelle est le pilier le plus capé en équipe de France avec 85 sélections. Il fête sa première en 2003 contre la Nouvelle-Zélande et sa carrière internationale s'achève lors du dernier quart de finale de la Coupe du monde 2015 … Contre ces mêmes All Blacks. Pendant plus de 10 ans, il a été un pilier du XV de France.
- Fabien Pelous : C'est l'un des plus beaux palmarès du rugby français : trois fois champion de France, deux fois champion d'Europe avec le Stade Toulousain et quatre Grand Chelem avec le XV de France. Il est également le recordman de sélections chez les Bleus avec 118 caps dont 42 capitanats. Après le départ de Guy Novès, il est nommé directeur sportif des rouge et noir.
- Jérôme Thion : On se souvient surtout de lui sous les couleurs de Biarritz avec qui il a perdu trois finales de Coupe d'Europe… Il était notamment un des acteurs principaux du XV de France pendant la Coupe du monde 2007, au total, il cumule 54 sélections. Il a désormais troqué son casque rouge contre un micro pour être consultant Pro D2 sur Eurosport.
- Serge Betsen : La faucheuse ou le sécateur voilà deux surnoms qui collent à la peau de l'ancien troisième ligne du XV de France. C'est le prédécesseur de Thierry Dusautoir à son poste avec qui il a évolué à Biarritz entre 2004 et 2006. Lui aussi a connu la Premiership avec les London Wasps. Récemment, il s'est vu remettre la Légion d'honneur grâce à ses engagements humanitaires.De Clichy-La-Garenne à la Légion d'honneur, que deviens-tu, Serge Betsen ?
- Sébastien Chabal : On ne présente plus l'ancien troisième ou deuxième ligne du XV de France, désormais consultant notamment dans le Canal Rugby Club. Une cartouche monstre sur Chris Masoe et une charge dévastatrice sur Ali Williams : la réputation est lancée. Fort de son look, « l’anesthésiste » était la coqueluche des supporters pendant la Coupe du monde 2007.
- Julien Bonnaire : Le polyvalent troisième ligne est le seul titulaire de ce XV de départ qui n'a pas arrêté sa carrière. Durant 12 ans et 75 sélections il a été un élément incontournable chez les Bleus notamment pendant les Coupes du monde 2007 et 2011. Il a gagné un bouclier de Brennus avec Clermont !
- Dimitri Yachvili : Il a été l'artisan principal de cette victoire à Twickenham. Le « Yach » est l'un des rares Français à avoir remporté le championnat d’Angleterre, c'était en 2002 avec Gloucester. Après 12 saisons sous les couleurs du Biarritz Olympique et plus de 3 000 points inscrits, il met un terme à sa carrière en avril 2014 lors de la descente de son club en Pro D2. Il formait également la charnière lors de la finale de la Coupe du monde 2011 avec Morgan Parra.
- Yann Delaigue : À 32 ans, il faisait partie des « anciens » en 2005. Il a d’ailleurs mis un terme à sa carrière internationale cette année-là. Il a participé aux premiers matchs de la Coupe du monde 1995 avant de se blesser. En 2006, il rejoint la rade et le projet de Mourad Boudjellal alors en Pro D2. Il fait partie du recrutement XXL avec notamment Tana Umaga et Gonzalo Quesada.
- Jimmy Marlu : 3/4 polyvalent formé à Massy, il a notamment disputé 150 matchs avec Clermont au début des années 2000. Il a connu seulement 4 sélections entre 1998 et 2005. Il était présent dans la liste des 30 pour la Coupe du monde 1999, mais il n'a pas disputé une seule minute.
- Brian Libenberg : Et oui, avant Atonio et Kockott, des étrangers ont porté le maillot du XV de France. Le natif de Benoni en Afrique du Sud a porté le maillot tricolore à 12 reprises, vainqueur du Grand Chelem 2004 avec les Bleus. Il a connu le début des maillots fantasques du Stade Français avec qui il glanera trois boucliers de Brennus (2003, 2004, 2007).
- Damien Traille : Titulaire à l'arrière lors de la finale de la Coupe du monde 2011, le Palois à connu 86 sélections chez les Bleus et trois Coupes du monde. Lui aussi, comme Yachvili et Thion, a fait les grandes heures du Biarritz Olympique. Il rejoint Pau en 2014 quand le club basque est rétrogradé en Pro D2. Il sera un des grands artisans de la remontée du club béarnais en Top 14.
- Christophe Dominici : Comment parler de l'ailier de poche sans penser à son essai en demi-finale de la Coupe du monde 1999 contre la Nouvelle-Zélande et à sa pub pour Saint-Yorre… Un palmarès impressionnant pour l'ancien joueur du Stade-Français : cinq boucliers de Brennus, quatre tournois des six nations dont deux Grand Chelem, une finale de Coupe du monde en 1999 et 25 essais inscrits sous le maillot bleu. Aujourd'hui, il commente quelques matchs de Fédérale 1 sur la chaîne l'Équipe.
- Pépito Elhorga : Quand on voit Spedding évoluer au poste d'arrière en équipe de France aujourd’hui, c'est un autre registre … Passé par Agen, Biarritz et Bayonne, il a également participé à la Coupe du monde 2003 et inscrit un essai lors de le match pour la 3e place contre les All Blacks.
En 2005, seulement 21 joueurs étaient présents sur la feuille de match. Voici les remplaçants : 16 : William Servat, 17 : Olivier Milloud, 18 : Grégory Lamboley, 19 : Yannick Nyanga, 20 : Frédéric Michalak, 21 : Jean-Phillipe Grandclaude
Imanol votre idole
Merci pour cet article TP. Très intéressant et ça me rend un poil nostalgique.
En revanche on s'arrêtera à 2 finales de Hcup perdues, c'est assez comme ça 😉
Silkerin
On avait quand meme un 5 de devant vraiment impressionnant. C'est clairement ce qu'il nous manque aujourd'hui parce qu'honnetement a part quelques exceptions l'equipe actuelle ne me parait pas plus faible individuellement. Bon Bonnaire-Betsen ca fait aussi rever.
garcon63
Equipe d'Angleterre de ce jour là
1ére ligne : ROWNTREE-THOMPSON-VICKERY
2ème ligne : KAY-GREWCOCK
3ème ligne : M😳DY-CORRY-WORSLEY
Charnière : ELLIS-HODSON
3 quarts : CUETO-N😳N- BARKLEY-LOWSEY
Arrière : ROBINSON
Pas pourrie quand même
Donc tout est possible.
ALLEZ LES BLEUS.
Maritime
@Rugbynistère, c'était pas plutôt Maxime Médard titulaire à l'arrière en final de la CM 2011 au lieu de Damien Traille ?
Mnry
Si, il a fait des matchs durant la Coupe du Monde 2011 à l'arrière comme en 2007 (1/4 et 1/2 finale) mais la finale 2011, l'arrière, c'est Médard.
Mac Sou
Une des plus grandes générations du XV de France, une génération qui aurait du aller au bout en 2007 :/
artillon
N'exagère pas non plus. L'Afrique du sud était imprenable cette année-là, sans parler des Anglais.
Quant aux Argentins, ils nous battent dès le premier match, et nous mettent une pile au 3ème.
Les deux années où on était le plus proche, c'est 1995 (on avait certainement l'une des 2 meilleures équipes, mais que veux-tu, la politique...) et 2011 (malgré un jeu très très moyen durant la compétition, mais avec une génération à son solstice).
Rémi teLamettra
D'accord avec toi pour 95. Je considère cette EdF de Berbizier comme la meilleure de tous les temps, mm si individuellement on n'avait pas les meilleurs qu'on a jamais eu, mais on battait les nations SANZAR du Sud 75% du temps à l'époque et normalement on bat les Sudafs (futurs "champions") chez eux en demie, et pquoi pas les AB en finale sur lesquels on avait un avantage psychologique évident. 2011, génération top/trop mauvais coach...
Là, j'entends l'équipe avait de la gueule, elle avait de la gueule... c'est pas les joueurs qui manquent aujourd'hui individuellement, c'est une équipe constante qui non seulement affiche des intentions mais les réalise.
Mac Sou
J'ai bien dit une des plus grandes générations, je n'oublie évidemment la génération 1995 et 2011 ainsi que toutes les autres dont on parle moins mais qui ont eu un grand destin !